Une semaine après l'annonce choc d'Emmanuel Macron de dissolution de l'Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy revient sur la situation politique dans une interview au JDD.
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00:00La dissolution de l'Assemblée nationale, une mauvaise solution, c'est en tout cas
00:04l'avis de Nicolas Sarkozy interrogé dans le JDD, un choix qu'il juge dangereux pour
00:09Emmanuel Macron.
00:10On donne la parole aux français quand ils ne se sont pas exprimés depuis plusieurs
00:13années, pas juste après une consultation électorale.
00:16Le risque est plus grand qu'ils confirment leur colère plutôt qu'ils ne l'infirment.
00:20Nicolas Sarkozy reste assez critique sur le président, il déplore qu'il ne l'ait
00:24pas écouté sur ses thèmes défendus par la droite.
00:27Enfin, et c'est le plus important, je n'ai pas réussi à le convaincre que la matrice
00:31politique de la France s'incarnait dans ces trois mots, identité, sécurité, autorité.
00:35Dans cette interview, l'ancien président de la République revient également sur le
00:39Rassemblement national qu'il préfère combattre sur le fond des idées et non en le diabolisant.
00:43Le RN a fait un travail sur lui-même qui est indéniable.
00:46Combattre le RN comme s'il n'avait pas changé, comme s'il y avait toujours le
00:51Jean-Marie Le Pen du détail, serait une erreur grossière.
00:54Nicolas Sarkozy s'en prend en revanche bien plus violemment à la France insoumise.
00:58Elle effie par son communautarisme, ses propos aux limites de l'antisémitisme, son engagement
01:02militant auprès du Hamas et beaucoup plus problématique au regard des règles républicaines
01:07que le risque fantasmé de peste brune.
01:09Plus largement, il pointe du doigt un opportunisme à gauche.
01:12Je n'ai jamais douté que la gauche referait son unité.
01:15Déjà en 2012, Jean-Luc Mélenchon s'était précipité dans les bras de François Hollande
01:19en dix minutes.
01:20Parce que quand le pouvoir est à portée de main, la gauche se rassemble.
01:24L'ancien président est également revenu sur l'affaire Éric Ciotti, qu'il défend
01:27en partie, même s'il est contre cette alliance choisie par le président des Républicains.
01:41Une alliance qui serait synonyme pour lui de disparition des Républicains.