• il y a 6 mois
Le Premier ministre a dévoilé ces mesures dans la presse quotidienne régionale avant la présentation, en début de semaine, de l'ensemble du programme de la majorité.
FACTURES D'ELECTRICITE

Il confirme une baisse des factures d'électricité de 15% "dès l'hiver prochain", ce qui représentera pour chaque Français, "200 euros de moins" sur leur facture, "grâce à la réforme du marché européen de l'électricité que nous avons obtenue".

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'était déjà engagé mardi à ce que la facture d'électricité des Français baisse de 10 à 15% en février 2025 grâce notamment à la production nucléaire, dénonçant la stratégie énergétique du Rassemblement national.

FOURNITURES SCOLAIRES

Le chef du gouvernement envisage aussi "des achats groupés" de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%. Les supermarchés pourront ainsi proposer des "packs" de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l'Etat et des fournisseurs.

MUTUELLE A "1 EURO PAR JOUR"

Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d'une complémentaire santé "publique" à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle. Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l'idée de contrats moins complets et moins coûteux.

FRAIS DE NOTAIRE

Le Premier ministre promet également d'exonérer de frais de notaire, jusqu'à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne. "Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d'achat d'un logement jusqu'à 250.000 euros", détaille-t-il.

Les "frais de notaire" comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

PRIME "MACRON"

Gabriel Attal envisage aussi d'augmenter le montant de la prime dite "Macron", versée par les entreprises à leurs salariés jusqu'à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, "sans charge ni impôt". "Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d'augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l'an passé à 6 millions de salariés", affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat mise en place en 2019, appelée "prime Macron".

Mais cette nouvelle prime n'a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l'an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l'Insee.

TAXE SUR LES RACHATS D'ACTIONS

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d'actions qui financera un "fonds de rénovation énergétique" pour les classes "moyennes et pop

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Transcription
00:00gagner plus et dépenser moins.
00:03Gagner plus comment ? Pour ceux qui travaillent.
00:05On veut élargir la prime de pouvoir d'achat qu'on a mise en place
00:09qui bénéficie à 6 millions de Français
00:11pour que les entreprises puissent la verser mensuellement
00:13et pour relever le plafond.
00:14C'est une prime de quel montant ?
00:15C'est un montant libre pour les entreprises.
00:17Aujourd'hui, elle est plafonnée sur l'année à 3 000 euros.
00:20Elle est sans charge et sans impôts,
00:21donc c'est très incitatif pour les entreprises.
00:236 millions de salariés en ont reçu une.
00:25On veut permettre la mensualisation
00:27et surtout relever le plafond jusqu'à 10 000 euros sur l'année
00:29pour qu'elles puissent verser davantage à leurs salariés.
00:32Ça, c'est la première.
00:32Sur l'énergie, rien ?
00:33Sur l'énergie, je vais y venir, ça c'est dans le dépenser moins.
00:35Mais sur le gagner plus, je veux aussi m'adresser aux retraités.
00:38Évidemment, on souhaite et on s'engage
00:40à revaloriser les retraites du montant de l'inflation.
00:44Et je vais vous dire, on est les seuls crédibles pour le présenter
00:46puisque les autres, les oppositions, les extrêmes, qu'est-ce qu'ils proposent ?
00:49Le retour de la retraite à 60 ans non financée.
00:51Ça s'accompagnerait nécessairement d'une baisse des retraites
00:54ou d'une augmentation des impôts,
00:55mais en tout cas de moins de pouvoir d'achat.
00:58C'est un projet qui est irréaliste et irréalisable.
01:00Moi, je suis là pour porter des propositions crédibles et financées.
01:03Les Français le savent.
01:04Ce qu'on propose, c'est clair, c'est crédible, c'est financé.
01:07Ensuite, sur le dépenser moins, vous l'avez évoqué,
01:10il y a notamment la facture d'énergie et d'électricité.
01:13Nous souhaitons baisser la facture d'électricité de 15 % dès l'hiver prochain.
01:17Là aussi, on est crédibles.
01:18On a fait la réforme du marché européen de l'électricité.
01:21On a obtenu cette réforme qui va nous permettre de décorer les prix
01:24sur les prochaines années, de le baisser encore davantage.
01:27Quand on parle des dépenses contraintes,
01:29il y a aussi évidemment les dépenses de santé.
01:31Moi, je pense notamment aux 3 millions de Français
01:33qui aujourd'hui n'ont pas de complémentaire santé.
01:35Il y en a notamment chez les retraités.
01:37Une complémentaire santé, ça coûte cher pour un retraité.
01:38Je crois que c'est en moyenne autour de 120 euros par mois.
01:42On souhaite mettre en place une complémentaire santé publique
01:45pour les Français et notamment les retraités.
01:47Mais vous avez les indépendants aussi, par exemple,
01:49certains étudiants qui n'ont pas de mutuel à 1 euro par jour.
01:52Évidemment, on travaillera avec le secteur mutualiste,
01:54qui est très attaché à l'accès aux soins,
01:56pour construire cette solution avec eux.
01:58Mais c'est un engagement que je prends toujours
02:00sur la question des dépenses contraintes.
02:02On veut aussi agir pour accompagner davantage les Français
02:04et notamment les classes moyennes.
02:05C'est le cœur de ma mobilisation sur le pouvoir d'achat et sur les dépenses.

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