Fabrice Leggeri, eurodéputé RN, est l'invité de BFMTV ce vendredi soir. 350.000 personnes sont attendues demain dans les rues pour manifester contre le RN.
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00:00Vous dites quoi, M. Légeri, face à ce risque de violence de main et d'affrontement ?
00:04Eh bien, je dis que les Français regardent, parce que ce n'est que le début,
00:08si ce front populaire venait au pouvoir.
00:10Car en réalité, on a affaire à des personnes,
00:14cette extrême gauche en tout cas,
00:16qui veut nier la démocratie,
00:18qui veut confisquer la démocratie,
00:20et qui s'apprête à contester ce que les Français auront décidé dans les urnes.
00:25C'est extrêmement grave.
00:27Il n'y a pas que l'extrême gauche, on l'a vu avec Mathias Tesson.
00:31Parmi les personnes qui sont attendues et parmi les inquiétudes du renseignement,
00:35il y a l'extrême gauche d'une part, l'extrême droite aussi d'autre part.
00:38Je crois que, en tout cas, les personnes de l'extrême gauche,
00:43en tout cas appelant à la violence, appelant à la sédition,
00:47si elles font partie de ces manifestations prévues par les organisateurs,
00:53ça pose aussi une question à ceux qui organisent ces manifestations.
00:56Je pense qu'ils ont un examen de conscience à se faire.
00:58Est-ce cela la gauche ou n'est-ce pas cela la gauche ?
01:02Est-ce qu'il y a à gauche des Républicains,
01:05au sens qu'ils sont respectueux des institutions de la République,
01:08de l'expression démocratique des opinions,
01:10de l'expression démocratique par le vote dans les urnes,
01:14oui ou non ?
01:15Ou bien sont-ils prêts à faire le lit de l'extrême gauche ?