Les deux artistes de passage à Troyes lors du festival Juin en Champagne ont joué pour la première fois en live leur titre À la Parisienne.
Reportage : Glenn Essoly
Reportage : Glenn Essoly
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00:00J'ai hâte de les entendre crier, de les entendre chanter avec nous, à la parisienne,
00:03que ça résonne dans tous les doigts, de pouvoir retourner à la scène ce soir.
00:10Oui, c'est là qu'on existe vraiment en tant qu'artiste,
00:13c'est là qu'on se confronte au public, c'est là qu'on exulte vraiment en tant qu'artiste.
00:19Pour moi, c'est une des parties les plus importantes dans la carrière d'un artiste,
00:21c'est de monter sur scène, c'est là où vraiment on ressent l'énergie, où on peut donner.
00:25Exactement, et pour la petite anecdote, c'est notre première en live avec Jobson.
00:29On va performer notre titre à la parisienne, donc c'est une grande première soirée à NRJ A3,
00:32et on a juste trop hâte.
00:33On a trop hâte de les entendre crier, de les entendre chanter avec nous, à la parisienne,
00:38que ça résonne dans tous les doigts, de pouvoir retourner à la scène ce soir.
00:45Pour le coup, il s'est créé il n'y a pas si longtemps, il y a un mois d'avance,
00:48je ne connaissais encore pas.
00:49Moi, j'ai découvert Jobsab sur TikTok,
00:51parce qu'il faut savoir que je suis très attaché à la musique française,
00:54à l'ancien style Aznabourg, Piaf,
00:56et il avait vraiment ce grain de voix-là que je recherchais depuis longtemps.
00:58C'est avec quoi j'ai grandi.
01:00C'est ça, et moi, on m'a connu avec la Bohème, qui a été jouée à l'Arc de Triomphe, tout ça.
01:05Et je voulais en fait arriver à faire un titre original avec ces influences-là.
01:08Et quand j'ai découvert Jobsab, je me suis dit,
01:10let's go, c'est le moment de le faire.
01:13Ouais, c'était cool, j'ai aussi sa proche.
01:14Il a d'être ça.
01:15Tout de suite, je me suis dit, je vais commencer à écrire dessus.
01:20Mais pas du tout.
01:21Je ne regarde pas du tout le sport, personne n'a jamais regardé le sport.
01:23On n'avait pas du tout pris, je sais.
01:25Mais ça s'est fait vraiment simplement,
01:26parce que j'ai essayé d'écrire deux, trois textes avant d'écrire celui-là,
01:30mais ça ne collait pas vraiment.
01:31Je n'arrivais pas à trouver l'énergie qu'il fallait pour la chanson.
01:34Et un soir, je rentrais de soirée, j'étais à Pigalle avec des amis,
01:36on est partis dans des open mics où on va chanter tout le temps.
01:39Et là, je me suis dit, il était 6 heures du matin,
01:41je me disais, j'ai envie de me coucher.
01:42Pourquoi, simplement, je ne vais pas juste raconter
01:45ce que je vis quand je sors le soir à Paris ?
01:46Et c'est ce que j'ai commencé à faire, et c'est parti tout seul, du coup, vraiment.
01:49Il n'y avait pas de JO, il n'y avait pas de je ne sais pas quoi.
01:52Moi, ce n'est pas du tout mon truc.
01:53C'est vrai que moi, je remonte bien sûr ce qu'il dit,
01:54parce que ça m'a parlé tout de suite ce texte-là,
01:57parce qu'évidemment, Aznavour, Piaf, tout ça évoquait énormément Paris dans leurs chansons.
02:02Et moi, mon père est un grand fan de ce genre de musique,
02:05et il m'a souvent fait écouter des vinyles d'Aznavour, tout ça.
02:08J'ai vraiment bercé dans cette culture-là, pardon.
02:11Et du coup, c'était pour moi une évidence d'aller dans cette direction.
02:14C'est vrai qu'on s'est vite compris sur la direction.
02:16En fait, il n'y a pas eu un mode, non, je ne fais plus ça, je ne fais plus ça.
02:18On l'a envoyé le truc et ça a filé droit.
02:21Et on s'est vraiment tout de suite compris.
02:22C'est pour ça que ça a matché tout de suite entre vous deux.
02:24Complètement.
02:25Et c'est pour ça qu'on est très fiers de fendre ce titre et ce projet
02:29et d'aller kiffer ce soir sur la scène avec tout le monde.