Quelque 600 personnes se sont déplacées hier après-midi pour le bal des seniors sur le Vieux-Port. Un moment de retrouvailles entre amis pour ces aînés un peu perdus dans la tempête politique.
Bras dessus bras dessous, Nelly et Annonciation, 172 printemps à elles deux, fixent la piste de danse avec envie. Les cheveux bien peignés en arrière, le rouge aux lèvres, les deux amies ont sorti leur tenue de ville pour se rendre au bal des seniors organisé par la mairie, qui a réuni hier après-midi 600 personnes sur la place Charles-de-Gaulle (1er). "Regardez comme les gens sont contents, ça nous rappelle le bon temps, quand les gens dansaient tous les week-ends dans les rues et qu'on savait faire la fête. Les jeunes, ils ne savent plus faire et la France a bien changé", se désole Nelly, habitante du quartier de La Plaine.
Une nostalgie "du temps d'avant" qui infuse jusque dans les urnes et perturbe les vieilles copines, "un peu perdues" par toutes les tractations politiques qui saturent "leur JT" depuis dimanche. "On ne sait plus où on va !", admet Annonciation entre deux tubes de Johnny Hallyday et Céline Dion. Pas une raison cependant pour manquer les scrutins des 30 juin et 7 juillet. "On a toujours voté ! C'est le minimum", appuie Nelly. De là à déjà savoir pour qui, c'est "encore trop tôt", tranchent les octogénaires. L'alliance des gauches leur paraît franchement "incompréhensible", celle d'une partie des Républicains avec l'extrême droite, "plus pertinente". "Nous, on a vécu, mais on veut sauver la France pour nos petits enfants", explique Nelly.
Retraites et factures
Heureusement, pour ces seniors qu'il y a les copains et la musique. C'est en tout cas l'avis d'Ahmed, 79 ans et grand habitué de ce raout dansant, qui a "envie de pleurer" depuis dimanche. "Plus rien ne va dans ce pays. Le pouvoir d'achat et la sécurité surtout", déplore le Franco-Algérien, électeur de droite, pas séduit pour l'heure par le Rassemblement national, tout en ajoutant "et si ça pouvait changer les choses ?"
Préoccupés, en priorité, par leurs factures ou leurs frais de santé, les Marseillais du bal des seniors tentent surtout ces derniers jours d'y voir plus clair dans les positions des - potentiels - futurs candidats sur les retraites et la réforme du système. "Quand on voit ce que Macron a fait pour nous, les plus âgés, ça ne donne pas envie d'y retourner", assène Marie-Claude, 75 ans, entre deux tangos.
Bras dessus bras dessous, Nelly et Annonciation, 172 printemps à elles deux, fixent la piste de danse avec envie. Les cheveux bien peignés en arrière, le rouge aux lèvres, les deux amies ont sorti leur tenue de ville pour se rendre au bal des seniors organisé par la mairie, qui a réuni hier après-midi 600 personnes sur la place Charles-de-Gaulle (1er). "Regardez comme les gens sont contents, ça nous rappelle le bon temps, quand les gens dansaient tous les week-ends dans les rues et qu'on savait faire la fête. Les jeunes, ils ne savent plus faire et la France a bien changé", se désole Nelly, habitante du quartier de La Plaine.
Une nostalgie "du temps d'avant" qui infuse jusque dans les urnes et perturbe les vieilles copines, "un peu perdues" par toutes les tractations politiques qui saturent "leur JT" depuis dimanche. "On ne sait plus où on va !", admet Annonciation entre deux tubes de Johnny Hallyday et Céline Dion. Pas une raison cependant pour manquer les scrutins des 30 juin et 7 juillet. "On a toujours voté ! C'est le minimum", appuie Nelly. De là à déjà savoir pour qui, c'est "encore trop tôt", tranchent les octogénaires. L'alliance des gauches leur paraît franchement "incompréhensible", celle d'une partie des Républicains avec l'extrême droite, "plus pertinente". "Nous, on a vécu, mais on veut sauver la France pour nos petits enfants", explique Nelly.
Retraites et factures
Heureusement, pour ces seniors qu'il y a les copains et la musique. C'est en tout cas l'avis d'Ahmed, 79 ans et grand habitué de ce raout dansant, qui a "envie de pleurer" depuis dimanche. "Plus rien ne va dans ce pays. Le pouvoir d'achat et la sécurité surtout", déplore le Franco-Algérien, électeur de droite, pas séduit pour l'heure par le Rassemblement national, tout en ajoutant "et si ça pouvait changer les choses ?"
Préoccupés, en priorité, par leurs factures ou leurs frais de santé, les Marseillais du bal des seniors tentent surtout ces derniers jours d'y voir plus clair dans les positions des - potentiels - futurs candidats sur les retraites et la réforme du système. "Quand on voit ce que Macron a fait pour nous, les plus âgés, ça ne donne pas envie d'y retourner", assène Marie-Claude, 75 ans, entre deux tangos.
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ÉducationTranscription
00:00Est-ce que ça fait du bien de se lâcher en ce moment ?
00:16Moi j'adore me lâcher, même en ce moment, même en ce moment où je fais un parti éclairement.
00:22Mais j'adore me lâcher, j'adore la vie en fait.
00:31J'étais un taxi boy avant.
00:35Alors c'est quoi un taxi boy ?
00:37C'est un mec qui fait danser les femmes qui sont tout seul.
00:40Donc là vous avez de quoi faire aujourd'hui ?
00:42Non mais moi je suis pas venu pour faire danser les femmes, je suis venu pour danser moi-même.
00:54Moi je danse toujours chez moi.
00:57Mon fils il me dit si les gens ne te voyaient en face.
01:00Je lui dis il veut rien, c'est pas du mal.
01:07C'est super, on se régale.
01:09C'est le moment là.
01:11C'est le bon moment.
01:13C'est trop bien.
01:18Je suis venue se défouler après les élections.
01:24Je suis allée voter moi par contre.
01:27Ceux qui ne sont pas allés, tant pis pour eux.
01:33Ça fait beaucoup de bien, d'autant ce qu'il se passe partout.
01:37Et puis ici c'est l'ambiance absolue.
01:40On a tous 20 ans cet après-midi.
01:53Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org