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00:00Une taxe de 2 cennes du litre d'essence vendue sur le territoire
00:03était la meilleure solution pour financer la mise en place
00:07d'un service de transport collectif entre sept MRC.
00:10Des élus du Bas-Saint-Laurent ont de nouveau tenté de convaincre
00:13le ministre des Finances, qui était de passage au Témiscouata.
00:16Je pense que M. Girard a bien entendu notre message et il nous
00:20a peut-être indiqué quel chemin prendre pour peut-être réussir
00:23à parler aux bonnes personnes.
00:24Sans l'approbation d'Éric Girard, le projet demeure
00:27en suspens. Le ministre reconnaît l'importance du transport
00:30en commun, mais affirme que le financement est un dossier
00:33complexe. De plus, après la pandémie, le fédéral a cessé
00:36de financer les opérations des sociétés de transport au Québec.
00:39C'est un peu moins de fréquentation qu'on avait
00:43avant la pandémie, donc moins de revenus. Donc le fédéral
00:46est plus là, moins de revenus des citoyens. Les municipalités
00:49disent que ça ne s'additionne pas, puis ils se tournent
00:52vers le gouvernement du Québec pour assumer 100 % de la facture.
00:55Québec affirme que des audits sont prévus pour évaluer
00:58le dossier.
00:59On fait le travail en parallèle présentement au ministère
01:02également à regarder aussi au niveau des études, à faire
01:06des études sur les moyens les plus efficaces de financer
01:09le transport collectif, autant en région que dans les
01:12grands centres.
01:13Or, pour Bruno Paradis, le projet au Bas-Saint-Laurent est
01:16déjà clé en main et n'a rien à voir avec les organisations
01:19de transport des grands centres qui sont déficitaires.
01:23Leur budget sont équilibrés.
01:24Quand on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de nos ambitions,
01:27bien, on coupe des services ou on augmente des cotes-parts.
01:30Et maintenant, la prochaine étape pour la table régionale
01:33des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent, c'est d'aller
01:36cogner à la porte du premier ministre du Québec.