L'équipe de France est arrivée mercredi en Allemagne. L'occasion pour Kingsley Coman, présent en conférence de presse, de faire un large tour de l'actualité des Bleus.
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00:00Je me sens bien physiquement, je me sens mieux, jour après jour, ça avance bien.
00:05Je dirais que maintenant c'est suffisant, j'ai pu jouer le dernier match quelques minutes,
00:09après commencer un match, il reste encore quelques jours,
00:12et je verrai ce que je peux faire avec le coach,
00:16mais ce qui est sûr c'est que déjà je suis prêt à jouer 15, 20, 30 minutes en me sentant très bien,
00:21donc c'est déjà un bon premier pas.
00:23Non, ça a été une grosse faille, je pense, par rapport à vous et les images que vous avez eues,
00:27mais il y a plein de fois où je crie de douleur à l'entraînement,
00:30donc ça ne m'a pas choqué, après forcément c'était le genou, j'avais été blessé,
00:34donc il y a une petite peur quand on ressent quelque chose,
00:36mais quelques secondes après je me suis relevé, je marchais,
00:39je voulais même continuer l'entraînement, c'est le doc qui m'a dit qu'il préfère faire un test,
00:42on a fait le test directement et il n'y avait rien du tout, c'était une petite gêne,
00:45donc je n'ai pas eu de frayeur, c'est juste que les images peuvent paraître impressionnantes,
00:49mais si vous êtes avec moi au quotidien, je crie beaucoup.
00:53On a une concurrence saine, on est tous très amis,
00:56on sait qu'on aura un rôle au début de la compétition, même s'il peut changer en cours,
01:01mais on s'amuse entre nous, on donne toujours le maximum,
01:05et ce que j'aime bien avec cette génération en général, l'équipe de France,
01:09c'est qu'on a une concurrence vraiment saine, on sait que les places ne se gagnent pas directement là,
01:13il y a une saison en amont, il y a plein de choses qui jouent en jeu,
01:16donc l'important c'est de savoir son rôle, faire le maximum et de ne pas avoir d'état d'âme.
01:21Je dirais qu'on est sereins, que nos ambitions n'ont pas changé,
01:25après on est sereins, c'est un grand mot, je ne sais pas, parce qu'on est sereins qu'on gagnera,
01:29mais on va tout faire pour et il n'y a pas d'alarme ou autre,
01:34c'était des matchs de préparation, on a essayé des choses, on a pris du temps de jeu,
01:38de la confiance, des repères, c'était le but de ces matchs,
01:41et là on va apporter la compétition forcément avec un autre visage que pendant ces matchs de préparation.
01:46Je dirais qu'il n'y a pas d'alarme, parce que forcément autrefois on a noté quelques problèmes,
01:50mais je ne trouve pas que ce sont des problèmes qu'on ne peut pas surmonter,
01:54et je ne pense pas que ce sont des problèmes qui seront encore présents quand il y aura la compétition.
01:58Quand on aborde un match amical, c'est toujours différent, il y a aussi la peur de se blesser,
02:03par rapport à d'autres matchs, il y a l'adrénaline qui est moins là,
02:07du fait que ce ne soit pas un match officiel, on dirait des fois qu'on le prend un peu comme un entraînement,
02:12et si vous voyez le rythme de l'entraînement, ce n'est pas le rythme des matchs,
02:15donc je pense que ça fait partie, tout le monde a une manière différente d'aborder,
02:18que ce soit les entraînements ou les matchs amicaux,
02:20qui sont comme des entraînements dans ces cas-là avant une compétition,
02:24et comme je l'ai dit, on fera en sorte de parler entre nous,
02:27pour voir les petits problèmes qu'on peut régler, notamment avec le coach,
02:31mais si on a été bon pendant des années auparavant,
02:34ce n'est pas parce qu'il y a eu quelques matchs moins bons juste avant,
02:36qu'on doit tout remettre en question.