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00:00Je suis d'abord très content d'y voir beaucoup plus clair et de savoir connaître nos adversaires
00:06et le programme qui nous attend, ça je pense que c'est une bonne chose, ça va nous permettre
00:10de nous projeter en tout cas et puis après, de toute façon je savais que quel que soit
00:15le tirage, l'adversité allait être marquée, que ça allait être un groupe solide.
00:19On a le Danemark qui a fini 1er de groupe, qui a fini 1er de groupe, qui a fini 1er des
00:25qualifs.
00:26On a la Russie qui a fini 1er de son groupe aussi et qui est l'équipe qui a pris le moins
00:32de buts, je crois qu'ils ont pris 4 buts sur les 10 matchs de qualification.
00:35Donc là aussi une équipe très solide.
00:38Et puis cette équipe d'Islande, contre lesquelles on n'a jamais joué, que moi je ne connais
00:44pas, en tout cas on va avoir le temps évidemment de les étudier, mais ce qui est sûr c'est
00:50qu'ils sont sortis 2e d'un groupe très dense où il y avait l'Italie, il y avait l'Irlande,
00:54il y avait la Suède et cette équipe a été en capacité de se qualifier.
00:59Donc je pense qu'on aura des adversaires très collectifs, très solides, très organisés
01:04et que ce sera un groupe où il faudra vraiment faire ce qu'il faut pour terminer dans les
01:11deux premiers, ce qui bien évidemment sera notre mission en tout cas de passer cette
01:15phase d'équipe.
01:16Les fameux objectifs, je pense qu'il y a un paquet d'équipes, quand on regarde les équipes
01:21qui composent ce championnat d'Europe, il y a un paquet d'équipes qui auront de grosses
01:24ambitions.
01:25La France en fera partie bien évidemment.
01:27Moi mon objectif c'est toujours la même chose, c'est d'aller le plus loin possible, le plus
01:32loin possible.
01:33Et ça commence par bien se comporter dans cette poule, dans ce groupe C, pour avoir
01:40le droit d'aller chercher le club d'après.
01:43C'est vrai que ça va être une nouveauté parce que par rapport notamment à l'Euro
01:47d'Italie qu'on avait disputé il y a deux ans, on avait eu, je me rappelle, presque
01:51un peu plus de trois semaines de préparation, donc une préparation pour envisager un grand
01:57événement.
01:58Là ce sera sous une formule de rassemblement plus classique puisque on retrouvera les joueurs
02:03le lundi, on aura un premier match le mercredi ou le jeudi.
02:05Donc il est évident qu'il n'y aura pas de temps à perdre et que tout le monde devra
02:10être bien orienté, bien concentré sur cette compétition parce que ça arrivera très vite.
02:17J'avais été vraiment agréablement surpris du niveau d'un championnat d'Europe Espoir.
02:22J'avais trouvé ça très, très relevé avec beaucoup de joueurs qu'on voit maintenant
02:27dans les équipes A notamment, à l'Espagne, à l'Italie, la Roumanie, on voit beaucoup
02:32de joueurs qui sont passés en A, même les Anglais, donc j'avais trouvé ça très,
02:39très relevé.
02:40C'est le premier renseignement que j'avais tiré de ce championnat d'Europe, c'est
02:44qu'il faut être prêt à tous les niveaux, psychologiquement, physiquement, pour appréhender
02:50une compétition de ce niveau-là.
02:53Elle est talentueuse, elle est sérieuse, elle est concentrée sur ses objectifs.
02:58Je pense que c'est ce qui nous a permis de passer cette campagne de qualification sans
03:03crainte, sans encombre, même s'il a fallu attendre le dernier match pour décrocher
03:09la première place parce qu'on avait cette équipe de Suisse qui a fait un parcours remarquable
03:12aussi.
03:13Ils ont quand même 9 victoires sur 10, mais voilà, on sait qu'on a beaucoup de potentiel,
03:18mais j'en profite aussi pour dire que ce sera le cas de nombreuses équipes à l'Euro.
03:22On n'est pas les seuls dans ce cas-là.
03:24Après, c'est les équipes qui auront, je pense, la capacité à mettre toutes ces qualités
03:30individuelles au service du collectif qui iront le plus loin dans une compétition, surtout
03:35quand elle est aussi dense, quand elle se passe aussi vite.
03:39À mon avis, la différence se fera sur ces critères-là.