Hugo Lloris est au centre du troisième volet d'une série en cinq épisodes, où les joueurs de l'Equipe de France se remémorent leurs meilleurs souvenirs en Coupe du monde et livrent leurs espoirs avant le Mondial 2018.
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00:00Mon premier souvenir de Coupe du Monde à la télé c'est en 94 aux Etats-Unis, plus
00:25précisément les demi-finales et finales, et notamment cette finale Brésil-Italie
00:31qui se termine au pénalty avec la victoire du Brésil, voilà donc ça remonte pas mal
00:37déjà.
00:38Mario Bebeto pour le Brésil, il y avait encore Maradona, il y avait Roberto Baggio pour l'Italie,
00:51et on va dire qu'ensuite naturellement, forcément avec la Coupe du Monde en France, on l'a suivi
00:56avec encore plus d'émotion et de passion, et bien évidemment on était derrière la
01:02France et cette génération-là, 98, a marqué considérablement le football français et
01:10ma génération.
01:11C'est le summum, il n'y a pas plus fort, plus riche en émotions de représenter son
01:20pays pour une Coupe du Monde, on a l'impression que le temps s'arrête dans l'espace d'un
01:26mois, un mois et demi, pendant toute la compétition, mais je l'ai vécu en Afrique du Sud, surtout
01:31au Brésil, où on vit dans notre bulle, mais on arrive quand même à ressentir l'importance
01:40des matchs pour les supporters français.
01:42Je pense que c'est mon premier match, forcément, face à l'Uruguay, au Cap, en Afrique du Sud,
01:54et puis après la Coupe du Monde au Brésil en général, c'était une belle réussite
02:01collective, après on aurait aimé aller plus loin, on a perdu face au champion du monde
02:06en quart de finale, mais par rapport à l'expérience de vie commune à travers une équipe, et également
02:15par les performances avec des matchs spectaculaires comme face à la Suisse, ou le huitième de
02:22finale face au Nigeria, où c'était très tendu, mais on avait fait ce qu'il fallait,
02:28donc voilà, on espère aller beaucoup plus loin cette fois-ci.
02:31Ça a toujours une valeur assez spéciale, ce moment avant d'aborder une Coupe du Monde,
02:42mais après oui, avec l'âge, avec les matchs, le vécu, il y a quand même une forme de
02:51sérénité qui doit se dégager, et on essaie de la transmettre également aux plus jeunes,
02:58même s'il faut garder ce côté un peu d'insouciance, il faut y aller confiant, en étant sûr de
03:09nos forces, et avec la bonne mentalité, on va essayer de se surpasser tous ensemble.
03:19Il y a beaucoup de grandes nations, l'Allemagne, l'Espagne, le Brésil, l'Argentine, il y
03:25en a d'autres également, mais je pense que l'équipe de France aura son mot à dire,
03:32et puis après, on a envie de se confronter aux meilleures équipes et aux plus grands
03:36joueurs, parce que c'est dans ce genre de contexte qu'on arrive à se surpasser.
03:41En tout cas, c'est notre volonté, et on va essayer de tout mettre en œuvre pour le faire.
03:55Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org