• il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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00:00Les scores d'ailleurs ont été plutôt conformes aux sondages, je suis désolé, les sondages étaient bons, c'est incroyable, on n'avait même pas besoin de faire les élections les années d'avant.
00:10Donc voilà, il y a Marie Toussaint qui a fait 5.5 grâce à Gilles Verdez, c'est pour ça qu'elle était un peu plus haute que ce qui était prévu dans les sondages.
00:17Et Léon, 2,36. Et Léon, je sais que vous méritiez beaucoup plus, mais je vais vous dire, et je le dis parce que je le pense sincèrement, vous vous en foutez.
00:27Vous avez fait une campagne exceptionnelle, même vos adversaires disent à chaque fois que vous avez été incroyable.
00:34Et je pense que vous, voilà, vous avez le temps. Franchement, vous êtes heureux quand même de votre campagne ?
00:42Ah oui, je suis resté droit dans mes bottes dans cette campagne.
00:462,36, je vous attendais, c'est conforme aux sondages.
00:49C'est conforme aux sondages malheureusement, on espère que les sondages se trompent. Après c'est une élection européenne, l'élection est assez courte finalement.
00:56Vous ne serez pas député européen ?
00:58Non.
00:59Donc qu'est-ce que vous allez faire là maintenant ? Sinon vous allez peut-être pouvoir rejoindre Emmanuel Macron, il va y avoir du temps.
01:03Une campagne en chasse d'une autre, et donc là on se lance dans la campagne législative ?
01:07Bien sûr, mais ça c'était pas prévu. Vous deviez tous partir en vacances. Moi je sais que Jordan Mardela devait partir en vacances.
01:13Ah c'est possible.
01:14Et bien finalement il part plus.
01:18Donc là, bien sûr il y a les législatives. Limite le Président vous a donné du boulot.
01:24Oui, oui, c'est sûr. Mais tant mieux, on va faire projet contre projet.
01:29Justement, on va en parler dans un instant, parce qu'on va voir aussi si vous seriez prêts à faire des alliances, etc.
01:34Et il y a un autre garçon que j'adore, c'est Othmane Nassrou, vice-président Les Républicains de la région Île-de-France.
01:38Alors ils ont mis la photo de Julia Odule sur votre nom, mais c'est pas grave.
01:43Encore mieux.
01:46Othmane, est-ce que vous êtes content ? Vous aussi que c'est conforme. C'est ce qu'on avait, 7,25.
01:52Oui, parce que Cyril, nous, quand on a démarré cette campagne, on nous disait qu'on allait disparaître, qu'on était pas sûrs de faire ne serait-ce que 5.
01:58On vient de loin, on a connu les débauchages, les trahisons. Donc c'est un gros travail. On a eu un super candidat qui a fait une belle campagne.
02:05Franchement, il est monté en puissance. Et je vais vous faire un aveu. J'avais vu quelqu'un de chez vous.
02:12Il y a trois mois, il m'avait dit, j'ai peur qu'on fasse 4. Donc à 7,25, je pense qu'il est content. Vous êtes content ?
02:20On a encore du chemin. Je ne vous dis pas que la fête, parce qu'on a fait 7, mais c'est déjà une bonne étape.
02:26Vous étiez parti de 4 aux élections présidentielles. Il faut vous doubler presque.
02:31On va continuer à doubler. On va essayer de continuer à doubler.
02:33On va en parler dans un instant. Julien Audoul, est-ce que, conforme au sondage, est-ce que vous attendiez quand même un tel score, 31,37 ?
02:41Je disais tout à l'heure, on dirait qu'on est dans un magasin de chaussures, 31,37. Je suis à deux doigts d'aller en réserve.
02:45Non, franchement, vous attendiez ou pas ?
02:47On l'espère toujours, mais c'est vrai qu'on a travaillé sur le terrain depuis plusieurs mois, avec beaucoup d'humilité, avec beaucoup de sérieux.
02:54On a fait, je pense, une campagne qui était en phase avec les attentes des Français.
02:59On a eu une tête de liste qui a été extraordinaire, il faut bien le dire, parce qu'une victoire, c'est à la fois une dynamique nationale, c'est des idées,
03:06mais c'est surtout une tête de liste. Et Jordan a représenté nos idées de la meilleure des manières.
03:11Il y a eu, j'allais dire, une barre de la manière qui s'est créée dans le pays. On l'a vu à chacun de ces déplacements.
03:16J'ai vachement chanté « Cassez la voix ».
03:19Cassez les voix !
03:22Ils ont cassé les urnes, en tout cas. Et maintenant, on est au travail, parce que l'élection est passée.
03:27On ne se satisfait pas de cette victoire, parce qu'on a une autre campagne qui s'ouvre, qui est déterminante pour l'avenir du pays.
03:32On a la possibilité historique de constituer une nouvelle majorité pour le pays.
03:37Et cette majorité nationale, populaire, démocratique, correspondrait aux idées qui sont majoritaires en France.
03:45On va en parler, ça, dans un instant. On va revenir sur toute la soirée, bien entendu, sur ce moment important
03:49quand le président de la République a annoncé la dissolution de l'Assemblée.
03:52Juste, avant qu'on rentre là-dedans, les gagnants, les perdants.
03:56La grande perdante, c'est Valérie Ayé. Je sais que vous l'aimez bien, mais excusez-moi, je suis obligé de vous le dire.
04:02On aime bien, moi aussi. J'aime bien la confiture. Ce n'est pas pour ça que j'en achète.
04:07C'est vrai que c'est la grande perdante.
04:10Vous voulez dire qu'elle s'est tartinée, aussi ?
04:12C'est vrai. Franchement, ça a été compliqué. C'est compliqué pour elle. Toute la campagne a été compliquée.
04:16À la limite, il y a un moment où je me disais que c'est très dur pour elle.
04:19Il faut lui reconnaître quand même une qualité, le courage.
04:21Elle s'est présentée comme tête de liste du parti présidentiel, alors que personne ne voulait l'aimer.
04:26Tous les ministres étaient partis aux fraises, aux champignons, avec un sanglier sur le feu.
04:30Elle a eu le courage de représenter un bilan calamiteux.
04:33Un président qui, aujourd'hui, est rejeté par une majorité de Français.
04:36C'est vrai qu'elle n'a pas été aidée, aussi, par son propre camp.
04:39Le Premier ministre, Gabriel Attal, qui vient lui voler le micro en disant
04:42« Qu'il soit ma grande, mais tu n'es pas assez doué, c'est moi qui vais faire le show. »
04:46C'est vrai que ça a été assez humiliant. Je pense qu'elle a avalé des couleuvres et des bois pendant toute la campagne.
04:50Elle s'est prise surtout des coups qu'elle ne devait pas prendre, elle.
04:53C'est celle pour Emmanuel Macron, pour Gabriel Attal, pour le gouvernement.
04:56Elle était comptable d'une politique gouvernementale, alors qu'elle n'est même pas ministre.
05:00Justement, petite question.
05:02On va revenir, bien sûr, sur tout ça, et je vous dis minute par minute.
05:06Un moment, hier, je me suis posé une question.
05:08Et si Emmanuel Macron était plus intelligent que nous tous, et qu'il avait déjà tout prévu,
05:13et qu'il a envoyé Valérie Ayé, parce qu'il savait que la pauvre Valérie Ayé,
05:17c'est comme si j'envoyais Daniel Moreau au Cap d'Acre, je sais qu'il ne va pas se passer grand-chose.
05:24Et il s'est dit, derrière, peut-être que, justement, son plan était déjà échafaudé, Gauthier.
05:31J'ai du mal à croire qu'il ait encore toutes les rênes.
05:34Je sais que l'Elysée nous explique que le RN n'aura pas de majorité, ne serait-ce que relative, le 7 juillet prochain.
05:41Et que les députés de la majorité peuvent revenir à l'Assemblée nationale quand on fait un tel score.
05:48Plus du double.
05:49Alors oui, c'est une élection à un tour.
05:51Oui, c'est une proportionnelle.
05:52Et là, on passe sur une élection à deux tours, où des candidats pourront se désister pour faire barrage au RN.
05:58Mais aux dernières législatives, les barrages ont souvent échoué.
06:01Et le RN a remporté nombre de duels qu'il n'a pas remportés lors des législatives passées il y a 7 ans.
06:07Donc, c'est un coup de poker, c'est un pari risqué.
06:09C'est un énorme coup de poker.
06:10L'impasse est vraiment ce qui semble attendre Emmanuel Macron.
06:13Parce que s'il n'y a pas de majorité absolue qui se dessine à l'Assemblée nationale, comme c'est le cas aujourd'hui,
06:17et qu'on a une majorité relative avec le RN, évidemment, ça sera une grande instabilité politique.
06:22La question, qu'est-ce qui est en train de se jouer en coulisses actuellement ?
06:25C'est un accord entre les Républicains et Macron.
06:27C'est pour ça que je voulais en parler ce soir.
06:30Justement, on va parler des alliances dans un instant.
06:34Chéri, on va en parler dans un instant.
06:36Va pas trop vite, c'est ça ton problème.
06:38C'est ce que me dit toujours ta femme.
06:40Oui, on s'en fout pour l'instant, on n'est pas là-dedans.
06:43Laissez-moi dérouler l'émission tranquillement et allez faire du vélo avec votre maillot jaune.
06:49Merci.
06:50Hauteman, juste, est-ce que vous vous y attendiez à cette décision du Président de la République ou pas du tout ?
06:58Moi, très honnêtement, je ne cherche plus à comprendre ce que veut ou ce que fait le Président de la République.
07:02Vraiment, voilà. Moi, je n'en attends rien.
07:04À la rigueur, qu'on donne la parole aux Français, moi, ça ne me pose pas de problème.
07:08C'est toujours une bonne chose que les gens puissent s'exprimer.
07:10Mais pourquoi ce calendrier ? Pourquoi est-ce qu'on a si peu de temps pour faire la campagne ?
07:13Justement, on va en parler de ça.
07:14On n'a même pas le temps de défendre des projets, Cyril.
07:16Je sais, mais ça aussi, parce que je pense que ça fait partie aussi de la stratégie.
07:20Puisqu'il se dit, à mon avis, nous on est prêts et il y en a beaucoup qui ne seront pas prêts.
07:24Absolument.
07:26Juste, vous en pensez quoi ?
07:29Moi, je pense que c'est plutôt une bonne chose qu'on puisse aller aux urnes.
07:31Maintenant, l'enjeu, c'est de présenter projet contre projet.
07:34Il reste certes 20 jours de campagne.
07:36C'est court pour une campagne législative.
07:38Et en même temps, on va aller dérouler nos projets.
07:40Finalement, il y a trois grands projets qui se dessinent.
07:42On reviendra sur la question des allances.
07:44Mais il y a celui de la gauche, il y a celui de la droite, il y a celui de l'extrême droite.
07:46Et il faut se poser la question de pourquoi le Rassemblement National...
07:48On ne va pas avoir droite-extrême-droite ensemble.
07:50Et pourquoi le Rassemblement National est aussi...
07:52Et c'est ça la question qu'il faudrait se poser.
07:54Ils sont à 30%. Et ça, c'est lié directement au mépris du gouvernement qui a refusé d'écouter la...
07:58Mais je vous dis, Léon, vous venez de dire un truc.
08:00Vous savez quoi ? Vous me faites penser aux journalistes qui se demandent toujours aussi...
08:04Et vous avez raison de dire ça.
08:05La vraie question, c'est pourquoi le Rassemblement National est aussi haut.
08:07C'est comme les journalistes qui critiquent les PMP, qui disent...
08:09Ils font énormément d'audience. Pourquoi c'est le premier talk de France ?
08:12Au lieu de se poser la question pourquoi c'est le premier talk de France,
08:14ils disent pourquoi ça ne doit pas être le premier talk de France.
08:16C'est exactement pareil avec le Rassemblement National.
08:18Ils vous expliquent tous pourquoi ils ne doivent pas faire 30%.
08:20Mais ils ne se disent pas comme vous l'avez dit.
08:22Je trouve que c'est extrêmement intelligent. Vous voyez pourquoi ?
08:24Il est vraiment Léon. Il dit les vraies choses.
08:26Il y a une petite différence par rapport à 2022.
08:29C'est que là, il y a 88 députés du Rassemblement National
08:31qui, pour la première fois, vont devoir rendre des comptes aussi à leurs électeurs.
08:34Et notamment sur ce qu'ils ont voté à l'Assemblée Nationale.
08:36Le refus d'augmenter les salaires. Le refus d'augmenter les minimums retraites.
08:41Ça, les députés du Rassemblement National vont devoir rendre des comptes.
08:43Le refus de voter une loi qui permettait de limiter les déserts médicaux.
08:46Sur ces choses-là, les...
08:47Bien sûr, on va en parler dans un instant.
08:49Je voudrais qu'on voit les résultats définitifs.
08:51Et on va revenir maintenant, minute par minute, sur cette soirée incroyable.
08:54Alors, on va revenir. On va partir du bas.
08:56François Asselineau, 1%.
08:59Alors ça, je... Voilà.
09:01Jean Lassalle ?
09:03Ça s'est joué à Léon ?
09:05Avec Jean Lassalle ?
09:07Touche-touche.
09:09Il mettait le nez, vous perdiez.
09:12C'est sûr.
09:14C'était... On était morts, là.
09:17Mais bon...
09:19À la fin d'un match de foot, si ça signe autre Europe et Nord, on tient la victoire.
09:22Vous avez gagné, c'est sûr. Vous êtes devant, c'est sûr.
09:24Marion Maréchal, qui a, mine de rien, fait plus de 5%.
09:28Elle est députée européenne. C'était son objectif.
09:32Marion Maréchal, c'est plutôt...
09:34C'est un score...
09:36Elle a rempli le contrat, on va dire.
09:40Je ne veux pas déflorer le conducteur une deuxième fois,
09:42mais je pourrais vous faire les coulisses de la soirée électorale de Marion Maréchal,
09:45qui a déjà rencontré Jordan Bardella.
09:47Ça, tu vas nous le dire tout à l'heure.
09:48C'est toutes les coulisses, toutes les indications.
09:52C'est ça, son problème.
09:54Marie Toussaint, je trouve que le score...
09:57Je suis très étonné, je trouve que le score...
09:59Non, non, c'est pas mal.
10:00C'est pas mal.
10:05Quand tu sais que Gilles Vernez a voté pour elle, ça aurait pu être pire.
10:10Il a été charitable.
10:11François-Xavier Bellamy, 7,25.
10:13C'est conforme à ce qu'il voulait.
10:16Manon Aubry, 9,89.
10:18C'est un bon score.
10:19C'est en progression par rapport à il y a 5 ans.
10:21C'est inquiétant, même.
10:22C'est en progression par rapport à...
10:23Exactement.
10:24Après, quand on se cale par rapport aux présidentielles,
10:26bien entendu, c'est un mauvais score.
10:27Mais c'est vrai que par rapport aux élections européennes, c'est un bon score.
10:29C'est vrai que c'est fou parce qu'ils ont fait toute leur campagne
10:32sans parler une fois des problèmes des Français.
10:34Sur Gaza.
10:35Et c'est fou.
10:36Julien Audou, je sais que c'est incroyable, ça.
10:389,89, c'est pas non plus...
10:40C'est incroyable, mais c'est très inquiétant.
10:43Ils ont fait une campagne qui a été axée sur la haine de l'État d'Israël,
10:47sur l'éradication d'un État démocratique.
10:50Ils ont fait une campagne nauséabonde sur l'antisémitisme d'atmosphère.
10:55Ils ont fait une campagne uniquement avec des drapeaux palestiniens
10:58et avec des slogans sur Gaza.
11:00Et ils ont su, malheureusement, je dis malheureusement
11:02parce que je pense que c'est grave pour la démocratie et pour la sécurité,
11:05notamment de nos compatriotes de confession juive en France,
11:08ils ont su capter une petite partie de cet électorat
11:12qui aujourd'hui est sensible à ces thèses.
11:14Donc c'est évidemment à regarder avec beaucoup de vigilance.
11:18Là-dessus, le pire, c'est qu'il y a des territoires
11:20dans lesquels ils font 40, 50, 60 %.
11:23Là, on est sur un système de valeurs totalement parallèles.
11:26Et moi, ce que je voulais dire aussi, je serais extrêmement choqué
11:29qu'une partie de la gauche, il y en a un à ma gauche,
11:32aille s'allier avec des gens qui se sont permis tous les excès,
11:36toutes les dérives.
11:37On se souvient de Jean-Luc Mélenchon et tous ses dérapages.
11:39Ce ne sont pas des dérapages.
11:40Alors là, vous avez vu qu'ils font un petit peu un rétro-pédalage.
11:42Là, ils se sont...
11:43Vous avez vu que comme il y a les législatives qui arrivent,
11:45là, on les sent beaucoup plus calmes.
11:46À part Rachel Keke qui a fait parler d'elle.
11:48À part Rachel Keke qui fait du bordel dans les commissariats.
11:52Sinon, voilà.
11:54Rima Hassan n'était pas derrière Jean-Luc Mélenchon
11:57quand il prend la parole derrière Manon Aubry
12:00pour essayer d'appeler à l'Union.
12:02Ils enlèvent Rima Hassan de la scène.
12:04Ils ont enlevé Rima Hassan.
12:05Pour adoucir le discours.
12:06Et alors, on se parle encore une fois,
12:07alors que Raphaël Glucksmann a été couvert d'injures
12:10par la France Insoumise pendant des semaines.
12:12Et là, tout ce petit monde,
12:13il n'y a pas Raphaël Glucksmann mais il y a Olivier Faure,
12:15est en train de se parler comme si de rien n'était.
12:17C'est ça qui est fou.
12:18Non mais eux, ce n'est pas des girouettes.
12:22Juste, vous pourriez vous allier avec la France Insoumise ou pas ?
12:25Ils vous ont approché ou pas du tout ?
12:28Mais on est en discussion.
12:29Vous êtes en discussion ?
12:30On est en discussion avec toutes les forces de gauche actuellement.
12:32Mais pour une bonne raison.
12:34Le contexte nous y invite aujourd'hui.
12:36On a un rassemblement national qui en est fait.
12:38Et aujourd'hui, sur le perron de Matignon,
12:40ils ne s'y ont pas encore.
12:41Ce n'est pas inéluctable.
12:42Mais aujourd'hui, on doit rassembler les forces de gauche
12:45autour d'un projet, la question sociale.
12:47Mais moi, j'ai envie de dire...
12:48Mais aujourd'hui, la France Insoumise,
12:49avec tous leurs excès, tout ce qu'ils ont fait...
12:52Tout ce qui n'était pas France Insoumise
12:53a été traité à gauche de collabos...
12:56Aujourd'hui, on ne peut pas s'allier avec la France Insoumise.
13:00Comme vous vous alliez avec Raphaël Glucksmann,
13:02à la limite, mais avec la France Insoumise.
13:04La France Insoumise, ils se sont disqualifiés.
13:05Mais la question, ce n'est pas la France Insoumise,
13:07c'est la question du projet politique
13:08qu'on peut construire dans ces élections législatives.
13:10On ne peut pas tout dire à gauche.
13:11Moi, j'ai 28 ans.
13:12Aujourd'hui, je le dis.
13:13Il faut qu'on écrive une nouvelle page pour la gauche.
13:15Ces élections législatives...
13:16Mais vous n'allez pas l'écrire avec la France Insoumise.
13:18Ces élections législatives sont l'occasion.
13:19Mais bien sûr que si on a des députés...
13:22Ils avaient comparé Fabien Roussel à Dorio.
13:26Je veux dire, aujourd'hui, on est en train de discuter.
13:28Si on compte les bons et les mauvais points,
13:30je vous le dis très concrètement,
13:31on n'y arrivera pas.
13:32Et autant donner les clés du canot.
13:34Non, mais il n'y a pas de compter les bons et les mauvais points.
13:36On ne peut pas s'allier avec la France Insoumise aujourd'hui
13:38avec tout ce qu'ils ont dit.
13:39Ce que j'ai envie de dire aujourd'hui,
13:40c'est qu'on a besoin d'écrire une nouvelle page à gauche
13:42qui refasse de la défense du travail et du travailleur.
13:45Donc vous effacez l'ardoise.
13:47Léon, vous pensez au siège, là.
13:50Je pense à l'extrême droite qui est aux portes du pouvoir.
13:56Aujourd'hui, qui est le plus dangereux pour vous ?
14:00Le RN ou la France Insoumise ?
14:02Le RN.
14:03Là, il y a un problème.
14:13L'idée de ces élections électorales,
14:14c'est l'occasion justement de présenter un projet politique
14:16qu'on y oppose à d'autres projets politiques.
14:18On a en face de nous le Rassemblement National.
14:20Et en effet, l'enjeu, c'est d'aller les combattre
14:22sur leur circonscription.
14:23Et moi, je souhaite faire ce que j'ai fait
14:25durant la campagne européenne,
14:26pendant cette campagne législative.
14:28Aller sur le terrain du Rassemblement National.
14:30Aller parler aux électeurs du RN
14:32et leur demander...
14:33Léon Desfontaines, vous êtes jeune,
14:35mais vous avez un langage de vieux.
14:37Vous avez un vieux langage de politique.
14:40Vous êtes périmé.
14:42Vous êtes périmé, Léon Desfontaines.
14:44C'est de la langue de bois, Léon Desfontaines.
14:47C'est de combattre le RN.
14:49C'est de battre le RN.
14:51Vous savez qui vous me rappelez ?
14:53Vous savez qui vous me rappelez ?
14:55Vous me rappelez Éric Dupond-Moretti.
14:57Il ne dit que ça toute la journée.
14:58On a vu ce qu'il est.
14:59Il va se retrouver au Guide Michelin,
15:01là, le 7 juillet,
15:03à faire le tour des restaurants de la région.
15:07Je vous le dis, arrêtez.
15:09Éric Dupond-Moretti, il était persuadé
15:11qu'il a des arguments des années 80.
15:13Et vous, je ne peux pas entendre
15:15que vous ayez 28 ans.
15:17Vous avez fait une super campagne.
15:19Je ne peux pas entendre des arguments aussi mauvais.
15:22Donc, pas de langue de bois.
15:23Très bien.
15:24Parlons concret.
15:25Parlons concret pour les Français.
15:26Les Français ont besoin de savoir.
15:27Pourquoi le Rassemblement national,
15:29ils ont voté contre l'augmentation des salaires
15:31à l'Assemblée nationale ?
15:32Pourquoi, M. Audoul, vous avez voté
15:33contre l'augmentation des salaires
15:34à l'Assemblée nationale ?
15:35Là, c'est un projet.
15:36Nous, à gauche, le Rassemblement
15:37qu'on est en train de construire,
15:38le Front Populaire,
15:39il proposera l'indexation des salaires
15:40à l'impact suisse.
15:41Pourquoi ?
15:42Pas de langue de bois.
15:44Mais tout ça, c'est moins important
15:45des gens qui ne condamnent pas le terrorisme.
15:47On parle de tout pour faire barrage
15:48dans l'autre pays.
15:49Vous parlez toujours du barrage républicain.
15:50Le barrage républicain,
15:51il faut le faire contre la France insoumise.
15:52Le Rassemblement qu'on construit
15:53dénoncera avec la plus grande fermeté
15:55de l'ensemble des candidats.
15:56Bien sûr, l'attaque terroriste,
15:57islamiste du Hamas,
15:58ça, c'est quelque chose...
15:59Avec ceux qui l'ont condamné hier.
16:01Les gens qui venaient le condamner hier.
16:02C'est pas moi.
16:03C'est des mensonges.
16:04C'est des mensonges.
16:05C'est des mensonges.
16:06Vous sentez vous rouler dans la farine
16:08Juste, je pose une question.
16:09Ils ont juste changé le...
16:10Vous croyez vraiment qu'on peut continuer à dire...
16:11Je n'ai pas de questions à vous poser.
16:12Vous croyez vraiment qu'on peut continuer...
16:13Si vous voulez, répondez.
16:14Je n'ai pas de questions à vous poser
16:15sur les contradictions de votre parti
16:17et sur son violent.
16:18Vous croyez que vous allez gagner
16:19en visant à l'extrême droite
16:2040% de l'annonce ?
16:21Non, non, non.
16:22Un peu sérieux.
16:23La question meurt.
16:24La question meurt.
16:25Très bien.
16:26Répondez sur le fond.
16:27Mais je vais vous répondre.
16:28Pourquoi avoir refusé...
16:29Alors répondez-lui comme ça,
16:30après vous pouvez lui poser.
16:31Je vais vous répondre.
16:32Mais avant de vous répondre,
16:34Je ne les insulte pas.
16:35Je m'adresse à eux
16:36avant d'aller à leur rencontre.
16:37Vous ne pouvez pas insulter
16:3831% des Français
16:39qui ne sont pas d'extrême droite.
16:40Voilà.
16:41L'extrême droite, dans notre pays,
16:42ça a une définition extrêmement précise
16:43qui est très chargée,
16:44qui est dramatique
16:45d'un point de vue historique,
16:46qui est chargée en principe,
16:48en valeur
16:49et puis aussi en mort.
16:50Ce n'est pas l'extrême droite
16:51qui a gagné les élections européennes.
16:53C'est des Français populaires.
16:54C'est des Français
16:55qui ont envie de bosser
16:56et qui n'y arrivent pas.
16:57C'est des Français
16:58qui veulent être prioritaire
16:59dans leur propre pays.
17:00C'est des Français
17:02qui en ont marre
17:03de voir aujourd'hui
17:04qu'à la fin du mois
17:05ils n'y arrivent plus.
17:06Ce sont ces Français
17:07qui ont gagné
17:08les élections européennes.
17:09Donc de les taxer
17:10d'extrême droite en permanence,
17:11d'essayer de les rediaboliser,
17:12d'essayer d'agiter un épouvantail,
17:13ça ne fonctionne plus.
17:14Et en cela,
17:15vous avez un discours
17:16des années 80,
17:17très clairement.
17:18Donc il faudrait un petit peu
17:19que vous travailliez sur le fond
17:20d'essayer d'arrêter de comprendre.
17:21Répondez à sa question.
17:22Travaillez sur le fond.
17:23Répondez à la question de Léon.
17:24Allez, de Léon Desfontaines.
17:25Répondez à la question.
17:27Je veux dire,
17:28ça fait deux minutes
17:29que je vous entends
17:30que vous voulez refuser
17:31de répondre à ma question.
17:32Pourquoi ?
17:33L'indexation des salaires.
17:34Je vous dis déjà.
17:35Expliquez juste pourquoi.
17:36Vous me prenez une mesure
17:37comme si...
17:38Ok, très bien.
17:39On avait proposé
17:40qu'il n'y ait aucune retraite
17:41en dessous du chemic.
17:42Pourquoi vous avez voté contre ?
17:43Non mais...
17:44Léon Desfontaines,
17:45on avait proposé
17:46sur la réforme de retraite
17:47sur les salaires.
17:48Vous avez parlé
17:49de deux minutes,
17:50répondez sur les salaires.
17:51Vous avez parlé
17:52de deux minutes, là.
17:53Vous avez fait un déluge
17:54sur les salaires.
17:55Si je peux répondre
17:56sur les salaires,
17:57après.
17:58Allez-y.
17:59La question des salaires,
18:00elle est primordiale.
18:01Nous, ce que nous avons souhaité,
18:02c'est une augmentation
18:03des salaires
18:04avec une compensation
18:05de baisse de charge.
18:06Donc plus de sécurité sociale,
18:07plus de retraite,
18:08plus de pension de retraite.
18:09Non, mais Léon Desfontaines,
18:10vous voyez que vous êtes
18:11foyer stérieux.
18:12Je vais vous dire un truc,
18:13Léon Desfontaines.
18:14Un moment, je vous le dis,
18:15là, je vous entends parler de ça.
18:16Les mecs,
18:17on ne peut pas tout faire.
18:18Croyez-moi,
18:19à un moment, la France,
18:20on a dit, là,
18:21on avait les petits Mozart
18:23Bruno Le Maire et compagnie.
18:24Je peux vous dire que là,
18:25à un moment,
18:26il faut faire des choix.
18:27Donc quand je vous entends dire
18:28plus de retraite,
18:29à un moment,
18:30on ne peut pas tout donner.
18:31Et à un moment,
18:32on est le pays,
18:33on est les champions du monde
18:34des impôts.
18:35Les gars, le pays,
18:36il n'y a rien qui va.
18:37Donc à un moment,
18:38il va falloir
18:39qu'on prenne des décisions
18:40et on ne peut pas.
18:41À un moment,
18:42il va falloir mettre l'argent
18:43dans la main.

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