• il y a 6 mois

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00:00 qui est aujourd'hui capable de dire comment des résultats aux européennes vont se transformer en des résultats aux législatives.
00:06 On parle de 81 députés européens pour les européennes, on parle de 577 députés.
00:14 Je pense qu'il faut juste être... Voilà, vous avez dit "maux-pause".
00:17 Posons-nous, analysons, prenons le temps. C'est possible comme d'autres scénarios sont possibles.
00:24 - Et Cyril disait "il a le vent dans le dos" et c'est vrai, il y a une dynamique pour le rassemblement national.
00:29 Depuis plusieurs années maintenant, toute l'extrême droite dans son ensemble n'est plus simplement un vote protestataire.
00:37 - Avec un exercice de dédiabolisation qui a été entrepris depuis de nombreuses années.
00:41 C'est un succès aujourd'hui ?
00:42 - Je ne saurais pas dire. En tous les cas, la stratégie a payé.
00:46 L'ERN est un parti fréquentable apparemment. Il n'est pas complètement à la marge de l'arc républicain comme on disait il y a quelques années.
00:52 Il est dedans. Il est dans l'hémicycle, il a des vice-présidences, il a des caisseurs, il a des secrétaires.
00:57 C'est un groupe politique avec lequel il faut composer. C'est aussi ça, les affres ou les mots, ou les vertus de la démocratie.
01:05 - Ça ce sont les apparences du parti aujourd'hui, mais dans le fond, est-ce qu'il a changé ?
01:09 - Sur le fond, la matrice originelle, non, elle n'a pas bougé énormément.
01:13 Même si les discours tendent à enjoliver les pratiques, on sait d'où vient l'ERN.
01:19 Les ruptures ont été consommées, bien évidemment.
01:22 Mais il y a encore un fond très marqué de racisme, de discrimination.
01:27 Je crois que le vote sur la loi immigration il y a quelques mois en a témoigné.
01:31 Victoire idéologique disait-on.
01:33 Oui, l'idéologie est là et c'est une idéologie qui est le "nous", le "eux" contre "nous", ou le "nous" d'abord et les "eux" après.
01:42 Voilà, ça dépend comment on voit la chose.
01:44 - Raphaël Porteillez, à vous restez avec nous. On s'interroge aussi avec vous à la maison.
01:47 Est-ce que vous vous préparez à cette éventualité d'un gouvernement-rassemblement national ?
01:52 Plutôt pour, plutôt contre, plutôt j'attends de voir.
01:55 0380 42 15 15 pour venir en discuter avec nous ensemble en studio maintenant.
02:01 [Musique]
02:03 - Ici Matin, revient dans un instant.
02:07 - Du beau, du bon, du frais.
02:10 Du lundi au vendredi, vous avez rendez-vous en cuisine.
02:13 Chaque jour, parcourez les 4 coins de l'Hexagone dans une nouvelle émission.
02:17 - C'était parfait.
02:19 - Il y a du rab ou quoi ?
02:21 Recette originale au classique.
02:23 Vos rendez-vous culinaires, c'est du lundi au vendredi à 10h10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
02:27 [Musique]
02:33 Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
02:37 - Il est 7h45, dissolution, législative, nouveau gouvernement.
02:43 Quel scénario pour les 3 prochaines semaines en Bourgogne et en France d'ailleurs.
02:45 On continue d'y voir plus clair avec notre invité, Raphaël Portéga, professeur de sciences politiques à Dijon.
02:51 - Une campagne électorale de moins de 3 semaines, d'abord, est-ce que c'est inédit en France ?
02:53 - Inédit, pas complètement.
02:55 En 1981, quand François Mitterrand a été élu président,
02:59 il a opéré une dissolution, qu'on appelle dissolution d'alternance,
03:03 puisqu'il avait en face de lui une majorité hostile, différente en tous les cas,
03:07 issue des élections 3 ans plus tôt.
03:09 Et les délais étaient très très courts,
03:11 à peu près dans les mêmes formules, quelques semaines.
03:15 Mais le contexte est complètement différent.
03:17 - Là, on sort d'une élection, ça a des implications d'abord pour les communes qui viennent d'organiser une élection,
03:23 parfois en ayant des difficultés pour trouver des assesseurs pour organiser la chose,
03:27 là ça va impliquer des difficultés, j'imagine.
03:31 - Le seul point positif, c'est que les panneaux sont déjà là.
03:33 - On va les laisser les panneaux ?
03:35 - Les panneaux sont là, ils vont en retirer certains,
03:37 puisqu'il n'y aura pas 37 ou 38 candidatures dans chacune des circonscriptions.
03:42 4, 5, 6, 10, ça va dépendre un petit peu des endroits.
03:46 Oui, j'ai vu un message passer par l'association des maires de France,
03:50 qui s'inquiétait, d'autant qu'au mois de juin, traditionnellement,
03:54 il y a quand même beaucoup beaucoup de festivités, les week-ends,
03:57 les départs en vacances, toute une série de difficultés.
04:02 Était-il possible de faire autrement ?
04:04 - J'allais vous poser la question, cette dissolution, un peu dans la panique,
04:08 c'est le mot qu'on retrouve un petit peu dans les commentaires des observateurs,
04:12 en tout cas dans la précipitation, on aurait pu faire autrement ?
04:15 - J'aurais dit émotion, et là on voit une petite contradiction du président,
04:21 puisque vous le savez maintenant, l'article 12 ne peut être mobilisé que par le président,
04:25 avec quelques petits préalables classiques, mais l'émotion, oui, effectivement,
04:29 quelque chose sous le coup, alors que dans d'autres contextes, il a dit justement,
04:34 il ne fallait pas prendre telle ou telle décision dans l'émotion.
04:37 Contradiction supplémentaire.
04:39 - Et à la fois, ça aurait permis à ses adversaires politiques de se préparer un petit peu,
04:42 s'ils avaient laissé un peu plus de temps. Là, il joue sur la surprise.
04:45 - Oui, il a copié beaucoup ce que faisaient les premiers ministres britanniques
04:48 il y a quelques décennies, où on pouvait, effectivement,
04:50 un an avant l'échéance normale d'une législature, la renvoyer,
04:54 et provoquer, précipiter l'élection, pensant que quand on est au pouvoir,
04:58 on a plus de chances de pouvoir le conserver.
05:01 Bon, voilà, l'histoire s'écrit maintenant.
05:03 - C'est quoi, c'est un aveu d'échec, c'est un pari sur l'avenir,
05:07 un peu des deux, quand on est président et qu'on décide de dissoudre l'Assemblée nationale ?
05:11 - Dans la tête du président actuel, je pense que c'est un pari.
05:14 Il est assez coutumier du fait, les paris, que ce soit dans des phrases,
05:18 dans le narratif classique, ou dans des actes, c'est un pari.
05:21 Dans les autres dissolutions, il y avait à la fois, surtout, le constat d'une difficulté.
05:27 Je rappelle que la dissolution est un moyen de permettre,
05:30 quand il y a une tension entre l'exécutif et le législatif,
05:33 de pouvoir demander au peuple d'arbitrer.
05:35 - D'aplanir et de se retrouver avec un risque politique.
05:39 - Ah oui, oui, mais il y a risque politique.
05:40 - On a vu avec Jacques Chirac il y a 20 ans.
05:41 - Exactement, les risques politiques sont toujours là,
05:43 c'est un peu ce qui fait le sel de la politique en même temps.
05:46 On n'est jamais sûr que les français vont aller dans telle ou telle direction.
05:49 Les premiers sondages, bon voilà, donnent déjà quelques perspectives.
05:53 Pas de majorité absolue, puisque le but c'est d'obtenir la majorité absolue,
05:57 289 députés, pour pouvoir être en maîtrise de ce qui va rester de la législature,
06:03 c'est-à-dire jusqu'à la prochaine élection du président, on verra.
06:05 - Une cohabitation Macron-Jordan Bardella, Premier ministre, sans majorité absolue,
06:11 ce serait un peu le chaos politiquement là, non ?
06:13 - Ah, ça va être compliqué, d'autant que le président ne pourra pas dissoudre
06:16 une deuxième fois dans la même année, donc pas avant le 8 juillet 2025.
06:19 Oui, c'est compliqué, ça c'est la constitution qui le dit, c'est compliqué.
06:22 Il y a peut-être une autre hypothèse à laquelle je me suis laissé aller,
06:27 je verrai un autre Premier ministre que Bardella,
06:30 je verrai bien le Premier ministre de l'Intérieur, Darmanin,
06:35 parce qu'il est capable de pouvoir unifier la frange de la droite dure et de l'extrême droite.
06:41 - Ah, ça c'est Raphaël Portéa qui dit ça ?
06:43 - Ah oui, oui, c'est Raphaël Portéa qui dit ça.
06:45 Et vous me demandez de venir en tant qu'expert, donc je vous livre une hypothèse,
06:50 mais c'est qu'une hypothèse.
06:51 - Donc ce n'est pas une annonce, c'est une hypothèse ?
06:53 - Non, non, non, j'ai pas du tout d'intention d'avoir de calendrier particulier.
06:57 - À la fois, quand Emmanuel Macron dit aux Français, je vous fais confiance,
07:00 je vous redonne les clés de l'avenir du pays,
07:02 la dimanche soir quand il dit ça depuis l'Elysée,
07:04 il dit aux Français, vous vous êtes plantés au vote de ce soir aux Européennes,
07:08 est-ce que c'est pas un peu du mépris par rapport à ce qui venait de se passer ?
07:13 - Je suis un peu d'accord avec vous.
07:15 - Sachant la colère qui est celle d'une partie du peuple français.
07:19 - C'est la première fois que ce gouvernement, ce président, répond à un mépris
07:22 à l'égard d'une situation sociale.
07:24 Je vous rappelle la séquence des retraites il y a un peu plus d'un an maintenant,
07:27 d'autres séquences dans le premier mandat.
07:30 Oui, il y a quelque part ça, mais on n'est pas loin non plus de quelque chose
07:35 qui s'est passé en 2005, quand les Français avaient, par un référendum,
07:39 dit non à la Constitution européenne, et elle est revenue par la porte du Parlement.
07:43 Bon, voilà, c'est la vie politique.
07:46 Je crois qu'il faut faire très attention avec l'instrumentalisation du peuple.
07:50 Les Français sont quand même un peuple éduqué, politiquement assez mûr,
07:54 beaucoup plus que dans d'autres circonstances,
07:57 et qui peut être amené à réagir.
08:00 Je ne parle pas du tout de violence ici, entendons-y-moi bien,
08:02 je parle juste de réaction mûrie.
08:05 J'en veux pour preuve que si on parle de l'extrême droite,
08:08 il y a aussi d'autres courants politiques en France.
08:11 - Je reviens sur la question de départ qui est sur ce gouvernement,
08:14 Rassemblement National. Est-ce que vous, qui écoutez France Bleu Borgogne,
08:17 est-ce que vous, qui regardez France 3 ce matin,
08:20 est-ce que vous êtes prêts pour un gouvernement Rassemblement National ?
08:24 On vous attend encore en 03.80.42.15.15 sur l'application.
08:27 Ici, vous répondez non, je ne suis pas prêt à 67%.
08:31 Alors, venez nous dire pourquoi, et à l'inverse,
08:33 on aimerait bien aussi avoir vos explications.
08:35 Vous avez la parole, juste après Jean-Jacques Goldman,
08:37 ici, sur France Bleu et France 3.
08:40 Grande fête au château, il y a bien longtemps,
08:44 Les belles et les beaux, nobles hiauts, nobles sangs,
08:48 De tout le royaume, on est venu dansant,
08:51 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
08:55 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
08:58 Grande fête au rameau, et Manon à 16 ans,
09:04 Servante en ce château, comme sa mère avant,
09:08 Elle porte les plateaux lourds à ses mains d'enfant,
09:11 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
09:15 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
09:18 Le bel uniforme, oh le bon lieutenant,
09:24 Différent des hommes dits si blonds et grands,
09:28 Le sourire éclatant d'un prince de chassement,
09:32 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
09:35 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
09:39 Redouble la fête et les rires et les danses,
09:45 Manon s'émerveille en remplissant les pences,
09:49 Le bruit, les lumières, c'est lui qui s'avance,
09:52 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
09:56 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
09:59 En prenant son verre auprès d'elle, il se penche,
10:03 Lui glisse à l'oreille en lui folant la hanche,
10:07 Tu es bien jolie dans un divin sourire,
10:10 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
10:14 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
10:18 [Musique]
10:38 Passe les années dures et grises à servir,
10:42 Une vie de peine et si peu de plaisir,
10:46 Mais ce trouble là brûle en ses souvenirs,
10:49 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
10:53 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
10:56 Les vies passent encore et encore et toujours,
11:02 Les violons, le décor et ces mots de velours,
11:06 Sont parfois ces temps blanches les moindres détails,
11:10 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
11:13 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh non.
11:17 En prenant son verre auprès d'elle il se penche,
11:23 Lui glisse à l'oreille en lui frôlant la hanche,
11:27 Juste quatre mots le trouble d'une vie,
11:30 Juste quatre mots qu'aussitôt il oublie.
11:34 [Musique]
11:44 Les vies passent encore et encore et toujours,
11:48 [Musique]
11:52 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
11:56 Tourne les vies, oh tourne les vies, oh tournez sans vent,
12:00 [Musique]
12:11 On vient d'écouter le patron Jean-Jacques Goldman sur France Bleu Bourgogne à 7h55,
12:15 On est avec vous en direct toujours et pour réagir à l'actualité,
12:18 Nos invités entre 7h30 et 8h à vos côtés bien sûr,
12:21 Pour nous éclairer sur l'actualité, un professeur de sciences politiques à Dijon,
12:25 C'est Raphaël Portéa qui est toujours avec nous.
12:27 Raphaël Portéa, la gauche annonce vouloir présenter une candidature unique partout où c'est possible,
12:31 Pour ses législatives, pour faire face au rassemblement national,
12:36 C'est ce qu'on appelle le Front Populaire, il a encore du poids ce Front Populaire ?
12:40 Pour l'instant je pense qu'il y a une question importante,
12:45 C'est sur quel programme arriver à bâtir ce Front Populaire ?
12:48 Je pense que les négociations vont commencer très très rapidement,
12:50 Compte tenu du calendrier, je dirais que ce qui est le plus facile,
12:54 C'est de s'unir sur le plan général, ça y est c'est fait.
12:58 La deuxième étape c'est de trouver un vrai programme,
13:01 Je pense qu'il peut y avoir entre 15 et 20 éléments,
13:05 Qui permettent de bâtir un Front Populaire,
13:08 Et puis la troisième ça va être de procéder aux investitures dans les circonscriptions,
13:12 En général les 150 élus vont être maintenus dans les circonscriptions,
13:16 Les sortants j'entends, et puis ensuite il y aura jusqu'à 400, 450 circonscriptions,
13:22 Dans lesquelles il va falloir discuter, puis après il y a les variables,
13:25 Celles qu'on ne maîtrise pas, qui sont des fois impossibles à gagner,
13:29 Donc là c'est des enjeux qui sont un petit peu complexes.
13:33 Moi je vois trois grosses forces, une force à l'extrême droite,
13:37 La majorité présidentielle avec un petit peu d'appoint du LR de manière ponctuelle,
13:43 Et puis la gauche, donc Front Populaire comme c'est indiqué.
13:46 Le Rassemblement National qui indique pouvoir,
13:49 Et avoir anticipé d'ailleurs cette question de la dissolution,
13:52 Et donc pouvoir présenter un candidat dans toutes les circonscriptions en France,
13:55 577, avec des suppléants, on nous annonce des jeunes, des inconnus,
13:59 Ici en Bourgogne, est-ce que ça peut jouer aussi ?
14:01 Oui, oui, probablement, probablement, en même temps,
14:05 Comme dirait je ne sais plus trop qui,
14:07 Je ne suis pas certain que ce soit que des candidats suffisamment aguerris,
14:13 Et suffisamment implantés.
14:15 Est-ce que ça peut jouer d'avoir des inconnus finalement,
14:17 On vote Rassemblement National, mais bon...
14:19 On a vu quand il y a des parachutages,
14:21 C'est-à-dire quelqu'un qui vient un petit peu du centre de Paris,
14:23 Ça ne marche pas forcément.
14:24 Non, il y a peu de chances pour que ça fonctionne,
14:26 Il faut que ce soit quelqu'un du cru, surtout sur les élections législatives,
14:30 Qui vont marquer, qui vont être un marqueur politique très très important,
14:33 D'un renouvellement du paysage politique français.
14:35 On va pouvoir gouverner après le 7 juillet prochain à votre avis ?
14:39 Ça va être le départ en vacances, oui,
14:41 Il y aura des bouchons, pas que sur l'autoroute.
14:44 D'accord, donc ça va être compliqué.
14:46 Un mot sur la colère, on en parlait contre Emmanuel Macron,
14:49 Contre sa propre personne, est-ce qu'on a déjà vu ça,
14:52 Dans un quinquennat, dans un septennat en France,
14:55 On a l'impression qu'il concentre énormément de colère,
14:58 Voire parfois un peu plus de la part de certains électeurs, électrices.
15:01 Oui, et de manière répartie sur tout le spectre politique.
15:05 Au temps du temps de Général De Gaulle,
15:07 Il avait beaucoup d'opposants, mais centré, je dirais.
15:10 Parce qu'il a concentré beaucoup, vous aussi ?
15:12 Oui, je pense, oui, tout à fait.
15:14 Il y a au moins trois points, le mépris,
15:16 L'arrogance et parfois l'aveuglement.
15:19 Voilà les trois, le triptyque.
15:21 C'est un peu comme ça que je caractériserais la situation du président,
15:25 D'où sa fuite en avant avec la dissolution,
15:27 Mais je le répète, c'est un droit constitutionnel.

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