Le Parti socialiste, le Parti communiste, les Écologistes et La France insoumise ont indiqué lundi vouloir soutenir des candidatures uniques dès le premier tour des élections législatives, dans un communiqué également signé par Place publique, ou Générations
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00:00 - Il y a un instant, les leaders de la gauche, vous avez entendu Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti Communiste Français, Marine Tondelier, la patronne des écologistes, et Olivier Faure, le patron du Parti Socialiste.
00:13 Bruno, je me tourne devant vous. Il faut qu'on... Je prends à témoin ceux qui nous regardent, qu'on essaye de comprendre un petit peu... Là, on va avoir besoin de votre éclairage.
00:21 Est-ce que ce soir, cela veut dire que c'est le retour de la nupesse ? Est-ce que c'est quelque chose de différent ? On entend que cela s'appellerait un front populaire, écologique et social.
00:34 On a eu aux alentours de 20h Raphaël Glucksmann, celui qui vient de faire plus de 13% aux élections européennes, dire "je veux pas de Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, je propose Laurent Berger, ancien patron de la CFDT".
00:45 Et pourtant, on voit sur ces images, aux côtés d'Olivier Faure, le patron du Parti Socialiste, Manuel Bompard, coordinateur de la FI. Là, je me mets à la place de ceux qui nous regardent et qui se disent "on a un peu de mal à comprendre ce qui est en train de se passer ce soir à gauche".
00:57 Est-ce que vous pouvez nous éclairer ?
00:58 Alors, sous réserve de lire le communiqué qui est sorti en même temps que les dirigeants du front populaire écologiste...
01:06 ...qui dit "quelques jours pour faire front populaire", qui parle du fait qu'il y ait des candidats uniques dans les circonscriptions, signés par les écologistes, la FI, le PCF, le Parti Socialiste et Place Publique, le parti de Raphaël Glucksmann.
01:19 La NUPES 2, ça ressemble à la NUPES 1 et c'est la NUPES 2 qui est là ce soir. Donc, ils ont trouvé un accord minimal, le communiqué n'est pas très très long, pour, j'allais dire, proroger la plateforme électorale qu'ils avaient signée en 2022.
01:37 Parce qu'ils savent bien que s'ils partent séparément, ils reviendront ratiboiser à l'Assemblée nationale.
01:43 Mais autour de quelle ligne ?
01:45 Ils ont mis sous le tapis tout ce qui a fait divergence pendant la campagne des européennes, dont le ton a souvent tourné vinaigre, notamment à l'endroit de Raphaël Glucksmann.
01:55 Alors, on a entendu que M. Le Bonpard était sur votre plateau tout à l'heure, il refuse par contre de reprendre ce qui avait fait la spécificité de la campagne de la NUPES 2.
02:03 Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre.
02:04 Élise et moi, Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il refuse pour l'instant de mettre Jean-Luc Mélenchon sur le devant de la scène.
02:15 D'ailleurs, on ne l'a pas vu, on ne l'a pas entendu.
02:17 Pardon, Bruno, je dis, est-ce que c'est une façon d'essayer de le marginaliser ?
02:21 En tous les cas, c'est une façon...
02:23 Qu'il ne fasse pas peur aux électeurs.
02:25 C'est une façon de le mettre de côté pour que les 20 jours qui viennent, il y ait une espèce d'entente de façade pour pouvoir faire réélire les députés.
02:34 En tous les cas, entre Olivier Faure et Raphaël Glucksmann, il y a une divergence sur cette question, puisque Olivier Faure n'a pas repris à son compte et n'a pas commenté l'idée de Raphaël Glucksmann
02:46 de mettre en avant Laurent Berger, l'ancien patron de la CFDT, comme leader de cette gauche...
02:54 De ce Front Populaire Écologique et Social, FPES, c'est pas commenté.