"Quotidien" : retour sur les derniers rebondissements après les accusations de racisme

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 On n'est pas à l'année de ma mort sur le titre, l'émission doit-elle s'arrêter ?

00:04 [Rires]

00:06 Dans la nuance.

00:07 Alors, on le rappelle, l'émission a été accusée de racisme par les membres d'une chorale qui était invitée dans l'émission lundi dernier.

00:11 Non mais, je vais vous dire, après enquête aujourd'hui, parce que j'ai eu tout le monde au téléphone,

00:14 c'est un truc de fou ce qui s'est passé quand même.

00:16 Franchement, je vous jure, vous vous rendez même pas compte de ce qui s'est passé, moi je n'y crois pas, je vous jure.

00:21 C'est un truc de fou, c'est-à-dire que tu demandes...

00:23 Alors, il y a eu un coup de gueule ce matin, celui d'une chroniqueuse sur RMC qui s'appelle Joël Dago-Sery, qui estime, je cite, que c'est l'émission la plus blanche de la Terre.

00:30 Et c'est vrai que ce qui se passe là-bas, il y a énormément de choses qui sortent là et on a toutes les infos.

00:35 Et ce qu'on ne savait pas, c'est que le producteur de Quotidien a déjà été accusé de racisme et il a même été condamné.

00:43 Condamné.

00:44 Exactement, pour racisme.

00:45 Alors, quand je vais vous lire le SMS qu'il a envoyé le producteur de Quotidien, là je peux vous dire, c'est rideau.

00:52 Je n'avais pas connaissance de ce SMS.

00:56 C'est un truc de fou.

00:57 Incroyable.

00:57 On va en parler dans un instant, mais pour le moment, regardez ce qu'a dit cette excellente chroniqueuse sur RMC.

01:02 Il y a quand même des preuves de discrimination.

01:05 Je ne sais pas comment ils ont fait, est-ce que c'est à l'aveugle ?

01:08 Je ne comprends pas.

01:09 En même temps, Quotidien, pour regarder de temps en temps, et comme ils sont de gauche, d'après eux, c'est quand même l'émission la plus blanche de la Terre.

01:18 La diversité chez Quotidien.

01:21 Il y a zéro diversité chez Quotidien.

01:23 Et là, quand je regarde avec les images, avec les choristes noires, ça ne se rend pas du tout.

01:28 Je ne reconnais pas Quotidien.

01:29 Et à mon avis, c'est fait exprès.

01:31 Derrière le fonds de commerce de boboïtude bien pensant, en réalité, ils sont affreux.

01:36 Je suis d'accord avec lui.

01:37 C'est vrai qu'ils sont affreux.

01:39 Ce que je disais hier avec beaucoup moins de talent que Joël Lagosterie, c'est qu'effectivement, tu avais l'air surpris.

01:43 Mais en fait, quand tu regardes Quotidien, le public n'a aucune mixité.

01:46 On le répète.

01:47 Même les équipes.

01:49 Les équipes, j'ai des gens qui étaient là-bas.

01:50 Je t'explique.

01:51 C'est un truc de fou.

01:55 Il faut avoir des Stan Smith, un pantalon slim et une petite cravate.

01:57 Mono couleur et mono style.

01:59 Mono couleur, mono style, sinon tu ne rentres pas.

02:01 Mais bon, c'est incroyable.

02:02 Parce qu'on va vous dévoiler ce soir.

02:03 Quotidien, on a parlé.

02:06 On va rappeler ce qui s'est passé, Gilles.

02:08 Et on a de nouvelles infos qui sont incroyables.

02:10 Absolument.

02:10 Il y a donc une prestation musicale de Pierre Garnier, le gagnant de la Starac, qui vient.

02:14 Il est chez Sony.

02:15 Et Sony sait qu'il passe chez Quotidien.

02:17 Il dit pourquoi est-ce que vous ne viendriez pas avec 100 choristes ?

02:20 Donc les 100 choristes arrivent à l'émission.

02:22 Les Noirs, on leur met des bracelets Noirs.

02:25 Ça commence comme ça.

02:26 Et puis ensuite, en attendant la prestation, les voilà dans une salle au sous-sol.

02:30 Sans nourriture.

02:31 Vous pouvez manger un sandwich dans un escalier.

02:33 Sans toilette.

02:34 Tous ensemble, que des Noirs.

02:36 Après la prestation, les Noirs sont priés de s'asseoir sur les escaliers ou de dégager.

02:41 Les Blancs restent.

02:42 C'est de la discrimination pure et simple.

02:45 Les choristes s'émeuvent.

02:46 Pluie de tweets.

02:48 Le racisme qu'on a subi, j'ai jamais vu ça de ma vie.

02:50 Une honte.

02:50 J'étais choriste et la prod de l'émission de Quotidien.

02:52 Franchement, non.

02:52 Revoyez vos bonnes manières et la manière dont on traite les gens.

02:55 99% des Noirs ont eu des bracelets Noirs.

02:58 Ils étaient venus chanter avec l'artiste, ils les ont foutus dans une petite salle.

03:01 Ils ont laissé la majorité des Blancs choristes sur le plateau.

03:04 Incroyable.

03:05 C'est incroyable.

03:06 Incroyable.

03:06 Non mais c'est fou parce que l'histoire est vraie.

03:07 Ça y est, on a les infos.

03:08 Bien sûr.

03:09 Alors, après le bad buzz sur les réseaux, la production de Quotidien a flippé, a rapidement

03:13 présenté ses excuses.

03:14 C'est un immense malentendu, c'est ce qu'ils ont dit, etc.

03:16 Et moi, j'aimerais qu'on revienne.

03:18 Juste, Pierre Garnier, qui ne s'était pas exprimé depuis le début de la polémique,

03:22 a publié une story sur son compte Instagram dans laquelle il remercie la chorale sans

03:26 faire d'allusion directe à la sauce dans laquelle se trouve Quotidien.

03:28 Ça, ça rejoint exactement ce que m'a dit encore aujourd'hui Sony Music.

03:34 Sony Music qui dit aujourd'hui encore, pas de commentaire.

03:38 Nous le ferons en temps et en heure, mais pas maintenant.

03:41 Mais si ce n'est pas le temps et l'heure aujourd'hui pour Sony Music France de s'exprimer,

03:45 c'est dingue.

03:46 Donc en fait, il y a une chape de plomb.

03:48 Pierre Garnier, merci la chorale pour ne pas faire de vagues, alors que c'est dommage

03:51 que ses équipes ont aidé les choristes au début.

03:55 Voilà, les choristes les ont remerciés.

03:56 Aujourd'hui, chape de plomb.

03:57 Quotidien s'excuse mollement, malentendu.

04:01 Et puis du côté des choristes, plus aucune choriste n'a le droit de s'exprimer puisque

04:06 la chef des choristes est en lien direct avec Quotidien.

04:08 Donc voilà la loi du silence.

04:10 Mais ça ne marche pas ça.

04:11 Alors, on parle souvent de Jeff Panacloc et de Jean-Marc.

04:13 On dit que Jean-Marc, c'est la marionnette de Jeff Panacloc.

04:15 Jeff Panacloc, en fait, c'est Laurent Bon, c'est le producteur de Yann Barthez.

04:19 Et c'est vrai qu'il est dans son oreille.

04:20 Et c'est vrai qu'il lui raconte, en fait, sans Laurent Bon, Yann Barthez, il a du mal

04:24 à dire "bonjour, je voudrais un pain au chocolat".

04:26 Donc même à la boulangerie, il est obligé de lui dire.

04:28 Regardez d'abord le propos liminaire de Jean-Marc et de comment il décrivait la ligne

04:33 éditoriale de son émission à la commission Yann Barthez.

04:36 Et quand je vais vous montrer le SMS qu'on a ressorti de Jeff Panacloc, Laurent Bon,

04:42 vous allez voir, là, il y a quand même un problème.

04:46 Déjà, Quotidien n'est plus le premier talk de France.

04:48 Malheureusement, déjà, première erreur.

04:50 Yann Barthez, malheureusement, j'espère qu'il aura quand même…

04:54 voilà, ça lui permettra quand même de garder son petit mouton sur la peau.

05:00 Mais non, c'est plus ça.

05:01 Et donc déjà, antiraciste.

05:03 Et le producteur de l'émission, Jeff Panacloc, Laurent Bon, avait été encore plus lent

05:07 en affirmant que Quotidien incarnait carrément l'antiracisme à la télévision.

05:11 Quand je vais vous montrer son tweet et toutes les polémiques qui sortent actuellement,

05:14 là, je peux vous dire que c'est vraiment inadmissible de dire ça dans la commission.

05:17 C'est incroyable, lui.

05:18 Il dit ça quand a été condamné pour injure à caractère racial.

05:22 Parce qu'il a été condamné pour injure à caractère racial, Laurent Bon.

05:25 Le mec, tranquille, il va à la commission, il dit "non, c'est incroyable".

05:27 Mais c'est incroyable.

05:28 Donc je vous le dis.

05:29 Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier pour injure à caractère racial.

05:33 La justice l'a reconnu coupable d'avoir demandé à un de ses collègues de rédiger

05:36 un faux SMS à caractère raciste afin d'être diffusé à l'antenne, dont on ne peut pas

05:40 plaire à tout le monde.

05:41 Vous vous rendez compte ou pas ?

05:42 Il a fait diffuser un faux SMS.

05:44 Et quand je vais vous lire le SMS, un mec pas raciste ne peut pas écrire ça.

05:49 C'est lui qui a rédigé le SMS.

05:50 Il a été condamné pour ça.

05:52 Le producteur actuel de Quotidien, Laurent Bon, Laurent Bon raciste, on va l'appeler

05:59 maintenant, le contenu du SMS.

06:01 Donc il a fait croire que c'était un téléspectateur qui écrivait ça.

06:04 Écoutez, c'est incroyable.

06:05 "Diodo, ça te fait rire si on faisait des sketches sur les odeurs des blacks ? T'es

06:10 tellement bête que ça me choque même plus."

06:12 Il a fait exprès de faire des fautes d'orthographe, d'écrire en SMS.

06:15 Non mais est-ce que vous vous rendez compte de ce SMS pour lequel il a été condamné

06:19 par le tribunal correctionnel de Montpellier ? C'est extrêmement grave.

06:23 C'est un truc de fou ça.

06:24 Alors ça, ils n'en parlent jamais, mais bon, là aujourd'hui, forcément ça ressort.

06:29 Quelques années plus tard, Yann Barthez, il faisait une quenelle.

06:33 Yann Barthez, regardez, "Salut nazi à l'envers", la quenelle.

06:38 Donc ça c'était en 2013 aussi, d'ailleurs c'était quelques années plus tard.

06:43 L'histoire du SMS, c'est incroyable.

06:47 C'est incroyable.

06:48 Parce que c'est diffusé effectivement à l'antenne et ensuite Diodonné attaque,

06:52 il est retoqué une première fois, et puis il va attaquer une deuxième fois en citation

06:56 directe à Montpellier.

06:57 Et là on s'aperçoit effectivement qu'à la demande de Laurent Bon, donc c'est un

07:02 assistant de production qui a rédigé ce SMS.

07:05 Et ils ont fait comme si c'était un vrai SMS.

07:08 C'est très grave.

07:09 Mais c'est très grave.

07:10 Mais normalement un mec comme ça, il ne doit plus être autorisé à travailler.

07:12 C'est extrêmement grave.

07:13 Tout le monde est condamné.

07:15 Et les politiques continuent à y aller.

07:17 Bravo à eux, les politiques.

07:18 Les artistes qui signent les pétitions.

07:20 Bien sûr, exactement.

07:21 Ils vont tous, on les coche tous.

07:23 Mais vous savez quoi, tous ceux qui vont y aller maintenant, je vais leur envoyer le

07:25 SMS, tu vas voir qu'on va se rencher chez eux.

07:27 Et on va plus les inviter ici ni ailleurs.

07:29 Et le patron de l'Artcom, bonjour à la déontologie, il fait des fake news comme ça.

07:32 Il y va après là-bas.

07:34 Parce que vous avez vu le SMS qu'il a écrit.

07:37 Non mais c'est très grave ce SMS.

07:38 Il faut vraiment être raciste pour écrire ça, excusez-moi.

07:41 C'est un drôle de condamnation.

07:42 L'assistant de production qui a rédigé le SMS, Laurent Bon, Marc-Olivier Faugé, elle

07:45 aussi une amende.

07:46 Et puis l'ancien PDG de France Télévisions, Marc Tessier, amende également.

07:49 Tout le monde est condamné parce que le tribunal a reconnu que Dieu Donné était dans son

07:54 bon droit en attaquant.

07:55 Voilà.

07:56 C'est effectivement très très grave.

07:58 Il y a eu plein de choses.

07:59 Une autre polémique, en 2020, Cotini a accusé de dénoncer des catholiques à la police.

08:03 Est-ce que vous avez vu ça ?

08:04 Une journaliste de Cotini qui est maintenant sur BFM TV a été accusée de délation alors

08:08 qu'elle faisait un reportage sur des catholiques.

08:10 Elle est allée voir des policiers pour leur dire "Eh regardez, ils sont en train de prier

08:12 dans la rue".

08:13 Non mais je vous dis, c'est un truc de fou.

08:15 La réponse c'était "le sujet était très bien".

08:18 Et je vais vous dire, vous savez quoi ? On n'avait jamais eu la réponse.

08:20 Pourquoi Yann Barthès Cotini et son producteur, Jeff Panacloc, et Jean-Marc, ne recevaient

08:28 jamais ni le RN.

08:29 Ils en faisaient des caisses.

08:31 Quand tu en fais des caisses sur quelque chose.

08:33 C'est toujours le cul sale.

08:35 Et en fait, ils savent très bien ce qu'ils font au Cotini.

08:38 Et ils savent très bien qu'ils avaient été accusés un jour à caractère racial

08:44 il y a quelques années.

08:45 Donc quand t'es comme ça, t'en fais des caisses en fait.

08:47 Et en fait, c'est là qu'on voit que t'es pas honnête.

08:50 Et donc, ils refusent de recevoir le RN, mais ils font des tweets, des faux tweets comme

08:56 ça.

08:57 Non mais franchement, là c'est très très grave.

08:59 Et ce qui s'est passé avant-hier, ça prouve bien, c'est fou ce qui se passe et ça prouve

09:04 bien que c'est incroyable.

09:06 Et le fait qu'ils n'aient pas réagi hier dans l'émission, comme le disait Gauthier,

09:08 je trouve on dit long sur qui ils sont et leur manière de réagir à ça.

09:11 S'il y avait eu une autre polémique dans TPMP, on en aurait débriefé dès le lendemain

09:15 dans l'émission.

09:16 Eux, le fait qu'ils ne disent pas un mot montre qu'ils sont profondément mal à l'aise

09:18 avec ça.

09:19 Ils ne sont pas qui n'assument pas ce qu'ils ont fait.

09:21 Faites un truc pour désamorcer, expliquez, donnez des éléments.

09:23 Là, le silence, ça les touche complètement.

09:25 – Deux termes, c'est malentendu ou dysfonctionnant.

09:28 – Ça n'a pas communiqué, mais par les mots.

09:30 – C'est juste racisme.

09:31 – Par les mots, ils ont précisé deux hommes et demi plus tôt.

09:34 – C'est catastrophique.

09:35 Et là, ceux qui ont déterré l'accusation du producteur de Quotidien, c'est très grave

09:42 d'avoir fait ça.

09:43 – La condamnation.

09:44 – La condamnation, c'est très grave.

09:45 Alors, il y a eu d'autres choses.

09:46 Ils ont été accusés de se moquer du physique des interviewés, accusés de sexisme à

09:51 Ian Barthès-Mockhut, le RN.

09:53 Ils font pression sur les invités, ils avaient fait pression sur Préah Ambroise-Bos, champion

09:56 du 800 mètres, pour qu'il ne vienne pas dans notre émission.

09:58 Ils font pareil avec les autres invités.

09:59 Le problème, c'est qu'on n'a pas besoin d'invités pour les battre en audience.

10:02 – Ça fait plusieurs fois les invités.

10:04 – Exactement, oui.

10:05 La mission a été accusée de plagiat, je vous rappelle, aussi.

10:10 C'est un truc de fou.

10:12 – En fait, ces gens-là prônent le vivre ensemble et c'est les plus intolérants

10:14 du monde.

10:15 – Au-delà de ça, avant, ils pouvaient le cacher.

10:18 Maintenant, il y a plein de trucs qui sortent et les gens commencent à voir leur vrai visage.

10:20 Et c'est vrai que là, Laurent Bon, qui est le producteur de l'émission, c'est

10:24 lui la ligne éditoriale de l'émission, quand tu as été accusé pour des messages

10:30 à caractère raciste, c'est rideau pour moi, surtout après ce que tu viens de faire

10:36 il y a deux jours, avec cette histoire extrêmement grave des bracelets et des gens parqués dans

10:41 une pièce, c'est incroyable.

10:43 Et qu'on a voulu cacher à l'antenne.

10:45 Ils ont voulu les cacher à l'antenne.

10:46 – Vous imaginez des dizaines de Noirs parqués dans un sous-sol ?

10:50 Sans fenêtre, sans toilette, avec un bracelet noir, parce qu'ils sont Noirs ?

10:55 C'est d'une violence inouïe, ça ! C'est d'une violence inouïe !

10:59 – Tous les choristes avaient le bracelet noir.

11:01 – Non, ceux qui étaient Noirs.

11:02 – Ceux qui étaient Noirs, mais les Noirs.

11:03 – C'est tellement énormissime qu'en fait on a l'impression que c'est pas possible.

11:08 – Et pourtant c'est vrai.

11:09 Et j'ai toujours pas vu de politique réagir là-dessus.

11:10 – Non, très peu.

11:11 – Très peu de réaction.

11:12 – Très peu de réaction.

11:13 – Et même médiatique.

11:14 – Une autre émission serait accusée de racisme.

11:15 – Une émission, rien.

11:16 – Mais eux, ils auraient fait en boucle, ils seraient en boucle, on peut te dire.

11:21 – En boucle.

11:22 – Non, mais ça, personne n'a réagi, même médiatique.

11:23 Moi, j'ai pas vu beaucoup d'artistes.

11:24 – Surtout pour être allé à des dizaines d'événements, des bracelets, j'en ai eu

11:27 partout.

11:28 Des bracelets noirs, j'en ai jamais eu.

11:29 Donc il faut les chercher, en fait, ces bracelets noirs.

11:30 T'as toujours des bracelets rouges, jaunes, fluos, des trucs comme ça, mais noirs, j'en

11:33 ai jamais vu.

11:34 – Numérotés.

11:35 Numérotés.

11:36 – Numérotés, c'est fou.

11:37 – Avec des gens qui ont des numéros.

11:38 – Les choristes, pourquoi est-ce qu'ils ont voulu ne pas mettre toutes ces personnes

11:41 noires qui étaient dans le public ? Pourquoi ils ont pas voulu les laisser dans le public ?

11:43 Après tout, ça avait du sens.

11:44 – Parce qu'ils expliquaient qu'il n'y avait pas de place et qu'ils faisaient venir

11:47 du public.

11:48 – Avec les personnes noires, il y avait des places pour les blancs.

11:50 – Bien sûr, mais la vérité, on la connaît.

11:51 On va pas l'adhérer à ce qu'on la connaît.

11:53 Mais moi, j'ai entendu plein de fois des producteurs dire "ah, mais ne mette pas trop

11:56 de noir à l'antenne, les gens dans le public, fais attention, mais pas trop de noir, etc."

12:00 C'est scandaleux, c'est scandaleux qu'ils fassent ça.

12:01 – Et ils devraient se justifier sur pourquoi ces choristes ne sont pas restés dans le

12:03 public pendant l'émission.

12:04 – Non mais là, il n'a pas à se justifier, vous savez quoi, c'est Rideau.

12:06 Tu sais quand t'es pris la main dans le pot de confiture, que tu te tais et tu fais le

12:10 dos rond et ils attendent tranquillement la fin de la saison.

12:12 Et puis cet été, ils nous font des tweets pour dire qu'ils ne sont pas racistes.

12:15 – Et TF1 dit rien, il n'y a pas de communiqué ?

12:17 – Non, TF1 se chie dessus.

12:19 – Ils ont des ondes positives.

12:20 – Vous savez, ils sont dans des ondes positives.

12:21 – Il n'y a même pas une communication de cri ?

12:22 – Non, non, non, mais là, la crise, je pense qu'elle va arriver.

12:25 Je veux dire, la crise va arriver parce que je pense que les téléspectateurs savent

12:29 à qui ils parlent, et savent à qui ils ont affaire, et c'est inadmissible.

12:34 Mais même pour moi, ne pas recevoir, faire ce qu'ils ont fait, et la discrimination

12:39 qu'il faut au niveau des invités, pour moi, c'était inadmissible.

12:42 – Non mais la réaction, surtout, moi je trouve que la réaction, elle est incroyable,

12:45 les deux mots qui sont employés, comme disait Géraldine, c'est un truc de fou.

12:47 Et surtout, comment se dire, ok, ils sont quand même, voilà, un des talks aussi n'est

12:51 plus regardé, comment se dire, mais ça va passer à la trappe en fait ?

12:54 – Genre on va passer à travers les mailles du pied ?

12:56 – Mais ils sont trop nus, j'ai vu une centaine de choristes.

12:57 [Musique]

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