• il y a 10 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcription
00:00 On va passer au buzz du jour, on va revenir sur cette histoire qui est vraiment du jamais vu en France pour ceux qui n'ont pas suivi.
00:04 Je vous explique, en fait, il y a "Reporter son frontière", donc je ne savais pas qu'ils avaient des frontières moi,
00:10 maintenant parce qu'ils en ont, comme a dit Eric Nolot ce matin, c'était incroyable.
00:14 - Avec frontière.
00:14 - Ce qu'il a dit au mec de "Reporter son frontière", c'était incroyable, il arrive dans un instant Eric Nolot, il pourra le redire.
00:18 Ils ont demandé au Conseil d'État de demander à l'ARCOM, donc le gendarme de l'audiovisuel,
00:24 de renforcer son contrôle sur ces news pour que la pluralité soit respectée.
00:27 C'est-à-dire maintenant, il peut y avoir des gens sur ces news, des gens, des présentateurs, des chroniqueurs, avec un t-shirt "Je suis de gauche",
00:35 "I love Pano", "I kif Bardella", donc voilà, en fait c'est incroyable.
00:44 Alors que ce qui est fou, c'est quand on va voter, il y a des isoloirs, pour tout le monde, pour les journalistes aussi,
00:52 pour les intervenants de télé aussi, et bien maintenant c'est comme ça.
00:56 Et j'ai vu Claire Sécaille, ce génie qui bosse au CNRS, je ne sais pas ce qu'elle fait au CNRS,
01:02 elle ferait mieux de chercher des vaccins à eux, au lieu de nous chercher des poux dans la tête.
01:05 Claire Sécaille, elle a dit qu'elle voudrait aussi faire un truc comme ça, genre vraiment, quand on arrive à l'antenne, on dise quelle sensibilité on a.
01:15 - Pour toutes les chaînes ?
01:16 - Pour toutes les chaînes, oui.
01:17 - Donc tu arrives, tu dis "Bonjour, je suis Cyril Hanouna".
01:18 - Elle veut faire ça sur France Inter aussi ?
01:21 - Non, juste pour qu'on le sache, parce que la sensibilité à France Inter, c'est clair.
01:24 - Oui, exactement, elle est claire.
01:25 - C'est toutes les chaînes.
01:26 - Je vous dis, on va recevoir dans un instant en plus celui qui est l'un des cofondateurs de Reporters sans frontières,
01:32 Romer Benard, qui est maire de Béziers maintenant, qui a été lui outré, parce que c'est pas ça.
01:37 Parce que, à la limite, le Conseil d'État, moi je ne l'en veux pas vraiment.
01:42 Moi ce que je n'aime pas, c'est ceux que vous n'avez pas, vous savez, comme en classe,
01:45 vous savez, les mecs qui viennent, les Reporters sans frontières qui viennent,
01:49 vraiment, qui veulent se mêler, qui veulent...
01:52 En fait, eux, ils se croient tout permis, les gars, les mecs de Reporters sans frontières.
01:56 Alors, il y avait le gars de Reporters sans frontières chez Pascal Praud ce matin.
02:00 Alors, on s'est rendu compte d'une chose, hein.
02:02 Alors, voilà, il est très gentil, mais bon, c'est vrai que...
02:05 - Il est un peu à l'ouest.
02:06 - C'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir.
02:08 Ouais, c'est pas demain qu'il va travailler chez Guy Degren, celui-ci.
02:12 Et je vais vous montrer, avant qu'on reçoive nos amis,
02:16 je vais vous montrer, puisque tout le monde profite maintenant,
02:18 on profite pour tomber sur ces news, parce que ces news cartonnent de plus en plus.
02:22 Sachez-le, hier encore, ces news étaient loin devant BFM TV.
02:26 J'ai lu des articles qui disaient "Cyril Hanouna affirme aussi que C8 est première chaîne de la TNT".
02:31 J'affirme rien du tout, moi, chéri.
02:33 Il y a des chiffres, regardez, vous regardez,
02:35 2023, C8 était première chaîne de la TNT.
02:38 Vous verrez qu'en 2024, C8 sera première chaîne de la TNT aussi.
02:42 Donc j'invente rien.
02:43 Quand je vois des journalistes qui mettent "Cyril Hanouna affirme",
02:46 pour ne pas avouer qu'on est première chaîne de la TNT,
02:48 je ne vais pas inventer quelque chose.
02:50 C'est comme si PSG était premier du championnat.
02:52 C'est pas Nasser Al-Khalafi qui a affirmé "PSG est le premier du championnat".
02:55 Il y a des chiffres, ils sont premiers du championnat.
02:57 C8 est première chaîne de la TNT.
02:59 Et aujourd'hui, ces news battent BFM tous les jours.
03:02 Donc je pense que c'est surtout ça aussi qui dérange.
03:04 Et je vais vous montrer un truc de fou.
03:07 Pendant ce temps-là, ils vont rentrer, nos amis, et je vais le montrer aussi devant eux.
03:09 Pour montrer la malhonnêteté.
03:11 Et là, vous allez voir, c'est incroyable.
03:13 Et je vais dévoiler des SMS.
03:16 Le patron du PS, Olivier Faure.
03:18 F-A-U-R-E.
03:21 Qui estime que ces news est une chaîne d'extrême droite.
03:25 Regardez, je vais vous montrer trois extraits d'Olivier Faure.
03:27 Et après, je vais vous montrer les échanges de SMS.
03:29 Et vous allez voir, Olivier Faure, demain,
03:32 je pense que ça va être énormément repris, ça.
03:35 Vous allez voir. Olivier Faure a menti.
03:39 – Merci Robert Bénard d'être avec nous.
03:41 Merci à Béziers, cofondateur de Reporters sans frontières.
03:44 Et j'ai vu vos réactions.
03:46 Franchement, ça fait plaisir, en tout cas.
03:48 Et je vous sens même peigné à la limite de ce qui se passe.
03:51 – Oui, peigné.
03:53 On a créé Reporters sans frontières il y a presque 40 ans.
03:55 L'an prochain, ça va être 40 ans, avec trois copains.
03:58 L'objectif, c'était pas de choisir les bons et les méchants journalistes.
04:02 C'était pas de se mobiliser pour les uns ou les autres.
04:05 C'était juste se mobiliser quand un type était en prison ou pris en otage.
04:09 Moi, j'ai passé 23 ans de ma vie à Reporters sans frontières
04:11 à sortir de prison des gens à qui je n'ai jamais demandé ce qu'ils pensaient.
04:16 Ils avaient juste à ne pas être en prison.
04:19 Et les types pour qui, ou les filles pour qui on se battait en otage,
04:22 je me disais pas, ils sont de droite, de gauche, ils pensent aussi cela.
04:25 Et là, je n'avais jamais rien dit depuis…
04:27 Il y a 16 ans que j'ai quitté Reporters sans frontières.
04:29 Vous savez, t'as pas envie de revenir sur quelque chose
04:31 qui a une belle histoire pour toi et tout.
04:33 Et là, quand j'ai entendu ça, je me suis dit,
04:35 mais ils sont tombés sur la tête.
04:37 C'est exactement le contraire.
04:39 C'est-à-dire, une association qui est la plus grosse au monde maintenant,
04:43 qui est faite pour défendre, en gros, le pluralisme
04:46 et le fait que chacun puisse s'exprimer,
04:48 cette association, aujourd'hui, elle se bat contre le pluralisme.
04:52 Moi, je suis d'accord avec ce qu'on a dit tout à l'heure.
04:54 Le Conseil d'État, c'est le Conseil d'État.
04:57 Voilà, on va pas y revenir.
04:58 – Mais moi, ce que j'aime pas, c'est ce système de délation,
05:01 d'aller chauffer le Conseil d'État.
05:03 – C'est pour ça, le Conseil d'État, c'est une chose…
05:05 – Je les mets à part.
05:06 – Ils font ce qu'ils font, moi j'en pense quelque chose,
05:08 mais c'est pas le problème.
05:09 Ce qui me tue dans cette histoire,
05:11 c'est que ce soit une organisation, celle que j'ai créée,
05:13 qui aujourd'hui, dise, en gros, concrètement,
05:17 qu'est-ce que ça va vouloir dire ?
05:18 Je vais vous prendre un, deux, trois, quatre, cinq, six,
05:21 et chaque fois, vous allez être vous, obligés de dire,
05:24 il est de droite, de gauche, il est de moitié-droite, moitié-gauche.
05:28 – Vous voulez que je vous dise, à part Gilles, Gilles Vernez,
05:30 je sais qu'il est très, très à gauche, je vous jure,
05:33 et Radouane, je sais qu'il est à droite.
05:34 – Non, je suis un souverainiste de gauche.
05:36 – Bon, ben voilà, mais je vous jure qu'ici,
05:39 je pourrais même pas vous dire qui est de droite et qui est de gauche.
05:42 – En plus, on s'en fout, on s'en fout, et puis les gens,
05:44 moi ce que je trouve terrible, c'est que les gens,
05:46 ils se définissent pas que politiquement,
05:48 vous pouvez être d'accord sur un truc qui est plutôt de droite,
05:52 le lendemain, sur un truc de gauche, et puis tu te définis pas comme ça.
05:55 – Je vous jure, Géraldine Maillet, par exemple,
05:56 Géraldine Maillet, elle est parfois très, très à droite sur des sujets,
06:01 et très, très à gauche sur d'autres.
06:03 – C'est vrai ? – Je ne sais pas,
06:04 je ne dis jamais ce que je veux dire, si vous êtes de gauche ou à droite,
06:06 je ne comprends pas, c'est-à-dire que c'est,
06:07 comme vous avez dit Robert Ménard, c'est selon la sensibilité sur certains sujets.
06:11 – Non, mais ils veulent instaurer le délit de faciès, en fait.
06:12 – Exactement.
06:12 – C'est-à-dire que tu as une gueule à voter quoi, en fait ?
06:14 – Ben c'est ça, alors Eric Nolot, qui a été excellent ce matin avec Pascal Praud,
06:18 je voulais le dire, Eric, franchement…
06:20 – Je suis un peu énervé.
06:21 – Et tu as trouvé une formule, non, non, non, ta formule sur "reporter son frontière",
06:24 c'est maintenant "reporter avec frontière", j'ai trouvé ça exceptionnel.
06:27 Alors, je voudrais vous montrer quelque chose, Robert Ménard, Eric Nolot,
06:30 avant qu'on continue d'en parler.
06:31 Je viens de montrer Olivier Faure, donc Olivier Faure, il vient de parler de CNews,
06:35 il vient de dire que c'était une chaîne d'extrême droite pour lui,
06:37 donc CNews est une chaîne d'extrême droite, on n'a jamais revendiqué comme ça,
06:40 et CNews ne s'est jamais revendiqué comme ça, mais lui, lui, il le dit.
06:43 Le plus drôle, c'est qu'il dit que CNews est une chaîne d'extrême droite,
06:45 mais que France Inter, par contre, n'est pas du tout une chaîne d'opinion.
06:48 Regardez, France Inter, alors France Inter,
06:50 si France Inter n'est pas une chaîne ou une radio d'opinion,
06:54 écoutez, je suis sûr.
06:55 Mais on ne leur en veut pas, non on ne va pas, on ne veut pas,
06:58 c'est ça que je veux dire, c'est que nous,
06:59 on ne veut pas que des gens aillent taper sur France Inter,
07:01 on est très content que France Inter, bah France Inter existe,
07:04 et ils ont toujours été comme ça, France Inter,
07:06 ils ont toujours, ça marche très bien pour eux,
07:08 ils ont toujours été très très à gauche, et franchement, ça ne nous dérange pas.
07:13 – C'est pas grave, moi je les écoute chaque matin.
07:14 – Exactement, on n'est pas allé taper sur France Inter en train de dire
07:17 "attention, vous avez vu, France Inter", mais c'est ça qui me rend fou.
07:19 Toutes les chaînes Bolloré ne l'invitent pas.
07:23 On est d'accord, C8 fait partie du groupe.
07:26 Bah écoutez, on va reprendre des SMS.
07:30 2019, on a contacté son assistante Olivier Faure,
07:34 "Bonjour, sans rien, je m'appelle Pierre-Henri Fouché,
07:36 voilà, on voudrait l'inviter sur Balance Ton Poste,
07:38 bonjour Pierre-Henri, je vérifie les disponibilités de Monsieur Faure
07:40 et vous dis ça vite."
07:41 Ça c'est donc le 15 janvier,
07:43 on a commencé à vouloir l'inviter le 15 janvier 2019, Olivier Faure,
07:47 vous vous rendez compte ou pas ?
07:48 Ça fait 5 ans donc, d'accord ?
07:51 Derrière, ça continue, 21 janvier,
07:53 "Olivier Faure vous remercie pour votre invitation,
07:55 mais il sera en circonscription."
07:56 Donc voilà, il nous balade comme ça,
07:58 "Est-ce que vous voulez un porte-parole ?
07:59 J'en ai un qui vous adore."
08:01 Et ça continue, regardez, 2019, tout ça, ça continue.
08:04 "Bonjour Pierre-Henri, Olivier Faure."
08:06 Regardez, là c'était en 2021,
08:07 "Je rentre au bureau national demain, cordialement, Olivier Faure."
08:10 Donc Olivier Faure, ça fait depuis 2019,
08:12 gros du cours, après, on l'invitait, donc il l'invite tout le temps.
08:17 Et c'est juste un exemple, Olivier Faure,
08:19 sachez qu'on invite tous les gens et les filles qui ne veulent pas venir.
08:22 Forcément, la dernière fois qu'ils sont venus,
08:24 "Louis Boyard, il a voulu faire un coup d'éclat ici,
08:27 mais on a continué à les inviter derrière."
08:28 Les gens d'Europe Écologie, on les invite aussi très régulièrement.
08:32 Et ce qui me rend fou, je vais vous dire,
08:34 la malhonnêteté aussi de ces gens, de ces donneurs de leçons,
08:38 c'est qu'il y a Ségolène Royal qui vient toutes les semaines faire une séquence.
08:43 – C'est pour raconter.
08:44 – Ségolène Royal, elle vient depuis le début de l'année.
08:46 Et même quand on a Ségolène Royal, vous savez ce qu'ils ont trouvé à dire ?
08:49 Ils ont appelé Ségolène Royal, d'ailleurs, elle était très peinée,
08:52 parce que Ségolène Royal, on en pense ce qu'on veut,
08:53 vraiment je m'entends très bien avec elle.
08:55 Ségolène, elle fait son travail, elle fait ce qu'on lui dit,
08:59 elle est très à l'écoute, c'est très important pour elle cette chronique hypnomadère.
09:03 Et ils ont dit "oui, alors vous avez conscience que vous êtes l'alibi de C8,
09:07 et du groupe Bolloré, ils se servent de vous pour faire du temps d'antenne
09:13 avec des gens de gauche, avec le parti socialiste,
09:16 donc c'est pour ça qu'Anouna vous apprime, qu'il vous fait faire 15 minutes chaque semaine.
09:19 – Il l'apprime pour une idiote alors.
09:20 – Est-ce que vous vous rendez compte où ils vont chercher ça ?
09:22 – Mais vous savez, je pense que derrière ça, il y a l'idée pour une partie de ces gens-là
09:27 qu'il est insupportable, insupportable qu'il y ait dans le paysage audiovisuel,
09:34 en l'occurrence oui, une télévision qui a, je pense à CNews,
09:39 qui est plutôt à droite, comme si c'était un crime de lèse-majesté.
09:43 C'est-à-dire que tu as 3%, 3% ça représente à peu près ça, tous les jours,
09:49 CNews, ça leur est insupportable.
09:51 C'est-à-dire qu'ils ont tellement été habitués à ce que les idées communes,
09:55 les idées de gauche soient majoritaires dans les médias,
09:59 que cette idée leur est insupportable.
10:01 Moi je trouve qu'ils devraient défendre,
10:03 moi je ne suis pas d'accord avec tout ce qui se dit sur CNews,
10:05 pas plus que je serais d'accord dans l'absolu de tout ce que vous dites,
10:08 mais on devrait au moins avoir en commun de dire
10:10 que c'est formidable que chacun puisse s'exprimer.
10:14 Et c'est ça qui est en jeu.
10:15 Et j'espère, j'espère, alors vous, vous êtes ici et vous le dites,
10:19 j'espère que même les gens qui détestent CNews,
10:22 tu as le droit de détester CNews, vont se mobiliser.
10:24 Je pense à nos confrères, les journalistes et les animateurs,
10:27 en disant "c'est pas acceptable, on va les défendre
10:29 parce qu'on a besoin que ça existe".
10:32 C'est vrai qu'aujourd'hui, si on ne fait pas ça, je vous garantis,
10:35 là c'est CNews, demain, enfin, même pas,
10:39 demain matin, ce sera vous, ce sera évidemment d'autres.
10:42 Enfin, vous le savez bien que c'est ça, c'est ça la réalité.
10:45 – Et nous, on sait très bien qu'on dérange,
10:47 on fait 2 millions tous les soirs, les gens.
10:49 Et en plus, je vous dis, ces gens de "Reporters sont contiers",
10:53 ces gens, parce que ce que j'appelle les donneurs de leçons,
10:56 ils ne se posent même pas la question de savoir pourquoi CNews marche,
11:00 pourquoi C8 et la première chaîne TNT,
11:02 pourquoi TPMP fait 2 millions tous les soirs,
11:05 au lieu d'essayer de taper sur nous,
11:07 ou d'essayer de taper sur CNews, ou d'essayer de taper sur TPMP.
11:09 Pourquoi ils ne se posent pas la question de savoir
11:11 pourquoi les gens nous regardent ?
11:13 Pourquoi autant de gens nous regardent ?
11:15 – Parce que les gens, ils ont envie d'entendre autre chose
11:17 ou de voir autre chose que ce qu'ils ont vu.
11:19 Moi, j'ai 70 ans, que j'ai vu toute ma vie.
11:22 Pardon, il y a 5 ans, ce qui se fait ici, ce qui se fait sur CNews,
11:27 ça n'avait pas sa place sur l'audiovisuel.
11:30 C'est ça la réalité, c'est cette révolution, et ça, ils ne le supportent pas.
11:34 Et moi, ce qui me tue dans cette histoire,
11:36 c'est que ce soit un reportage frontière, vous avez compris,
11:38 qu'ils se fassent l'instrument de ça.
11:40 Qu'un certain nombre de gens qui ne supportent pas,
11:42 vous ou quelqu'un d'autre, au fond, je m'en bats l'œil.
11:46 Mais que ce soit une organisation qui sert à défendre des gens
11:51 tous les jours et tout, et qui, plutôt que d'aller s'occuper
11:53 de ce qui se passe en Chine en ce moment pour les journalistes,
11:56 fasse la guerre à un certain nombre de gens ici,
11:59 parce qu'ils ne pensent pas comme eux, parce que c'est ça le problème.
12:01 Le problème, ce n'est pas ce qu'ils ne pensent pas comme eux.
12:03 Enfin, vous le savez que c'est ça.
12:05 - Il faut que chacun ait conscience quand même de la gravité de l'affaire.
12:08 Parce que le but, c'est quand même de faire disparaître ces news.
12:11 - Exactement.
12:12 - Il y a un triangle des Bermudes qui est composé de l'Arkom,
12:14 du Conseil d'État et de Reporters sans Frontières.
12:16 Et on veut que ces news disparaissent dans ce triangle des Bermudes.
12:20 Et tous les moyens sont bons. Donc la censure.
12:22 Et je n'avais jamais entendu ça, non seulement en France,
12:25 mais dans un pays démocratique, le fichage politique
12:29 des animateurs et des chroniqueurs.
12:30 Alors ça, c'est stupéfiant.
12:31 Et en fait, vous l'avez dit tout à l'heure à propos de Géraldine,
12:34 mais c'est valable à propos de chacun de nous.
12:37 Selon les sujets, on va être classés à droite et à gauche.
12:39 Donc déjà, c'est absurde.
12:40 Mais le successeur de Robert Ménard, M. Deloire,
12:44 a eu un argument très fort ce matin.
12:45 Il dit "la preuve que cette chaîne est une chaîne d'extrême droite,
12:48 ça s'appelle ces news comme Fox News".
12:50 Je ne sais pas si vous voyez le niveau d'argumentation.
12:53 - J'ai vu le niveau du gars.
12:54 Alors justement, on va revenir sur ce qui s'est passé ce matin.
12:57 C'est vrai, quel gâchis.
12:58 D'accord avec vous ?
12:59 Quand j'ai vu, je ne sais pas ce qu'elle prône ce matin,
13:01 ce monsieur, je me suis dit "quel gâchis".
13:03 Parce que "Reporter sans frontières" pour moi,
13:05 je vous dis même que je ne suis pas journaliste,
13:06 j'avais une haute opinion de "Reporter sans frontières".
13:11 - Allez dans le monde entier, vous voyez.
13:12 Moi, j'ai passé ma vie dans le monde entier.
13:14 Les gens, tu es arrivé, tu les sors de...
13:16 Vous savez ce que c'est, sortir un mec de prison,
13:19 se battre parce qu'un type est pris en otage,
13:21 c'est quand même ce qu'on a fait pendant plus de 20 ans.
13:23 Et qu'aujourd'hui, un type comme ça saccage ce boulot.
13:26 Parce qu'en plus, tu vois l'image que ça donne.
13:29 Après, tu te dis "être défendu par eux,
13:32 je préfère ne pas être défendu".
13:33 - Et il est en charge des Etats généraux de l'information.
13:36 - En plus.
13:36 - Par ailleurs.
13:37 - On va y revoir, exactement, c'est ça l'histoire.
13:39 - C'est ça, ça inouï.
13:40 - Ça, j'aimerais que vous expliquiez à nos téléspectateurs
13:42 de quoi est en charge ce monsieur.
13:44 Parce que ça, c'est important.
13:45 Les Etats généraux d'information,
13:46 j'aimerais qu'on explique à nos téléspectateurs à 20h05
13:48 ce que c'est Éric Nauveau,
13:50 parce que c'est ça qui est le plus grave.
13:51 - Eh bien, une grande réflexion sur la formation en général.
13:54 C'est-à-dire, c'est ce monsieur qui réclame
13:56 le fichage politique des gens avec qui il n'est pas d'accord.
13:58 Parce que, au début, maintenant, il dit
14:00 "ça va concerner tous les médias".
14:01 Mais au début, il n'attaquait que CNews.
14:03 Il n'y avait que CNews.
14:05 Et moi, je vous dis, pour écouter France Inter chaque matin,
14:07 qu'il y a plus de pluralité sur CNews que sur France Inter.
14:10 Chacun peut le vérifier.
14:11 En tout cas, ce monsieur a été chargé par le gouvernement.
14:14 - Et vous n'avez pas envie de supprimer France Inter ?
14:16 - Je les écoute le matin.
14:17 Je les écoute avec plaisir.
14:18 - Non, parce que si on part du principe de ce monsieur-là,
14:21 qui est responsable des Etats généraux de l'information,
14:23 si on part de son principe,
14:25 il faut aussi supprimer France Inter.
14:27 Parce qu'il faut dire...
14:28 - C'est dans cette logique-là qu'il ne faut pas rentrer.
14:31 - Exactement.
14:32 - Attends, moi, je n'ai pas envie, moi.
14:33 France Inter, j'écoute France Info, en l'occurrence, le matin.
14:36 - Non, mais on n'a pas envie que ça disparaisse.
14:37 - Bien sûr que non.
14:38 On a juste envie que chacun puisse s'exprimer.
14:42 Il y a la place pour tout le monde.
14:43 Il y a des gens qui ont envie d'entendre des choses différentes.
14:46 Mais même vous, je suppose que vous n'avez pas envie
14:47 d'entendre la même chose tous les jours.
14:49 Tu as envie d'entendre telle émission, telle chose.
14:51 Je suis sidéré de cette réduction des gens
14:54 à leur étiquette politique.
14:56 C'est de la folie de base.
14:58 - Il y a sur France Inter, un jour,
15:00 un philosophe d'extrême-gauche qui était invité,
15:02 M. Geoffroy de Laganerie, qui a dit très tranquillement,
15:04 sans être contredit,
15:06 je veux l'interdiction des opinions contraires à la mienne.
15:09 Est-ce que cette phrase a été prononcée sur CNews
15:11 ou sur France Inter ?
15:12 C'était sur France Inter.
15:13 Quelqu'un a dit, moi, je trouve que les opinions contraires à la mienne
15:16 ne devraient pas pouvoir s'exprimer.
15:17 Est-ce que M. Deloire s'est insurgé ?
15:20 Est-ce qu'il s'est tourné vers le Conseil d'État, vers la Com ?
15:22 Non.
15:22 - Alors, on va revenir.
15:23 - Pardon.
15:23 Il y a 15 jours, sur France Musique,
15:26 j'entends un type que je ne connais pas,
15:28 qui explique, qui est musicien,
15:29 je viens à Béziers, donc je suis très content
15:31 qu'il vienne jouer à Béziers.
15:33 Et le type, le journaliste, lui demande,
15:35 et pourquoi donc vous venez à Béziers ?
15:36 Et il répond, je viens pour porter un message.
15:39 Là, déjà, je commence à craindre le message.
15:41 Et il dit, oui, je viens dans cette ville fasciste.
15:44 Cette ville, ma ville, est une ville fasciste.
15:47 Et le type en face, tu crois, qui bronche,
15:49 qui lui dit, pardon, il y a des villes fascistes
15:52 dans ce pays.
15:53 Pas un mot, rien.
15:54 Et c'est eux qui vont nous donner des leçons.
15:56 C'est eux qui vont nous donner des leçons.
15:58 - C'est grave.
15:59 Alors, on va revenir sur Christophe Deloire.
16:01 Alors, Christophe Deloire, donc,
16:03 c'est le secrétaire général de Reporters sans Comptière.
16:05 Et c'est celui qui est chargé, donc,
16:06 des États généraux sur l'information.
16:09 Ils sont en train d'être mis en place.
16:11 Alors, il était chez Pascal Praud ce matin.
16:13 Ça commence de façon assez tendue.
16:15 Il n'assume pas d'attaquer CNews ce matin.
16:18 C'est fou, ça, quand même.
16:19 De mettre le Conseil d'État dans cette sauce,
16:23 parce que le Conseil d'État, il n'a rien à voir là-dedans.
16:26 Donc, il les met dans la sauce.
16:27 Et là, derrière, il vient sur le plateau de Pascal Praud,
16:30 en direct, et il dit non, je ne vais pas attaquer CNews.
16:32 - Alors qu'il dit le contraire, on sait tout.
16:33 - C'est ça, je ne comprends pas.
16:35 - Extraordinaire.
16:35 - C'est incroyable.
16:36 C'est incroyable, le manque de courage qu'ont ces gens.
16:39 Excusez-moi, je suis désolé.
16:40 Excusez-moi, c'est ce que je vois à chaque fois.
16:42 Alors, sur les réseaux sociaux, ça dit plein de choses.
16:44 Et puis, dès que ça arrive sur les plateaux, ça dit autre chose.
16:46 - C'est plus facile de le dire derrière ton téléphone
16:50 que face aux gens en disant c'est de vous dont je veux avoir la peau.
16:53 Parce que ça finit par être ça.
16:55 - Ah oui, regardez, justement, ça finit par être ça.
16:56 Parce qu'il est poussé dans ses derniers retranchements.
16:59 - C'est un cas très étrange, M. Deloire,
17:01 parce que c'est un mélange de sectarisme, de lâcheté, de nullité intellectuelle.
17:04 Alors, ça fait un cocktail qui est très, très problématique.
17:08 D'abord, sa cause est indéfendable et il la défend encore plus mal.
17:11 Donc, je pense que sa carrière va prendre une tournure différente à partir d'aujourd'hui.
17:16 - Eric, si je peux me permettre...
17:17 - Tu ne peux pas rester à la tête de "Reportage Frontière" par exemple.
17:19 - Non, non, ce que je veux te dire, c'est que je ne voudrais pas...
17:21 Je le dis parce que c'est moi qui ai créé avec des copains ça il y a des années maintenant.
17:25 Je ne voudrais pas qu'on réduise "Reportage Frontière" à ça.
17:27 - Je suis d'accord, vraiment.
17:29 - Honnêtement, ce matin, ça m'a pris au trip, je me dis.
17:33 Mais enfin, pas ça.
17:34 Non, parce que tu as des gens qui prennent deux "Reportage Frontière"
17:37 dans tout un tas de pays du monde,
17:39 qui prennent des risques incroyables pour défendre le pluralisme et tout ça.
17:42 Et vous avez compris, je n'ai pas envie qu'on se dise "c'est ça, c'est pas ça".
17:46 - Je vais le redire, il y a des journalistes de "Reportage Frontière"
17:49 qui ne sont pas en train de...
17:52 qui ont des choses beaucoup plus importantes que ça à faire.
17:55 Voilà, je vous le dis surtout.
17:56 Parce que s'occuper de ces news et du pluralisme de ces news
17:58 et de savoir qui est de droite, qui est de gauche et qui est du milieu sur ces news,
18:02 je pense que les reporters qui travaillent la majorité,
18:05 ils ont autre chose à faire.
18:06 - Il ne faut pas les confondre avec ça.
18:08 Il ne faut pas dire que c'est ça.
18:09 - Alors après 50 relances,
18:11 Christophe Deloire explique enfin ce qu'il a contre ces news.
18:14 Mais on n'a toujours pas compris.
18:16 - Ah !
18:16 - Mais oui, est-ce que la meilleure preuve que ces news donnent la parole à tout le monde
18:20 n'est pas qu'elle invite ce monsieur ?
18:21 - Bah oui.
18:22 - Non mais ça, oui.
18:23 - Bah si !
18:24 Ça veut dire, est-ce que par exemple le service public aurait invité quelqu'un qui les critique ?
18:26 - Pascal Proulx, il invite tout le monde.
18:27 - Bah oui, c'est bien, c'est ce que je dis.
18:29 Mais alors que les médias du service public n'inviteraient jamais quelqu'un qui les critique.
18:31 Donc c'est la meilleure preuve qu'en effet, il donne la parole à tout le monde en réalité.
18:34 - Mais il ne faut pas faire une guerre contre le service public et tout ça, ce n'est pas l'objet.
18:40 Aujourd'hui, il faut dire, nous on veut juste, juste,
18:43 qu'on ne nous demande pas de savoir pour qui vous votez quand vous venez là.
18:47 Et juste, on veut défendre ces news parce que même si on n'est pas d'accord,
18:51 même si on n'est pas d'accord, ils sont indispensables justement
18:55 au pluralisme de l'information aujourd'hui.
18:57 Ils en sont indispensables.
18:59 - Je me rappelle que reporter Sankantia a demandé au Conseil d'État
19:02 de demander à l'ARCOM de renforcer son contrôle sur ces news
19:05 pour que la pluralité soit respectée.
19:07 C'est-à-dire qu'ils vont devoir très vite dire, voilà,
19:10 tiens, Gilles Verdez, donc toi tu représentes la gauche, c'est ça ?
19:13 Daniel Moreau, tu représentes le milieu et Raymond, tu représentes les femmes.
19:18 [Rires]
19:21 Je vous dis, c'est incroyable.
19:23 Et chez Pascal Praud ce matin, il y avait le secrétaire général de Reporter Sankantia
19:29 et Pascal Praud lui a rappelé aussi qu'il invitait les gens de la LFI,
19:35 les gens du Parti Socialiste, mais qu'ils ne venaient pas.
19:39 Et c'est ce qu'on vous a montré avec Olivier Faure.
19:41 Il y a un instant, Olivier Faure, on l'a invité 20 fois dans l'émission,
19:45 il n'avait jamais voulu venir, même depuis 2019.
19:47 Donc voilà, ça s'adapte.
19:50 On les invite tous, ils ne veulent pas venir.
19:53 Moi je pense, à la limite, je pense que c'est leur technique.
19:56 Sachez-le, je pense qu'ils font ça justement.
19:58 Je pense qu'ils se sont donné le mot et je pense qu'ils se sont dit "on n'y va plus".
20:00 Vous avez bien vu, je vous ai lu hier le communiqué d'Europe Ecologie.
20:04 Ils se sont dit "on n'y va plus" et derrière, on va dire qu'on n'est plus représentés.
20:09 Donc c'est leur stratégie.
20:12 Et aujourd'hui, leur stratégie fait qu'il y a des gens comme ce monsieur de Reporter Sankantia
20:19 qui va vers le Conseil d'État pour leur demander un plus gros contrôle sur ces news.
20:24 Mais sachez-le, c'est une stratégie de leur part, j'en suis persuadé.
20:28 Ils disent "on va couper le robinet, on ne va plus y aller"
20:30 et puis derrière, on va dire "ils ne nous invitent plus".
20:33 Parce que Jean-Luc Mélenchon était bien content de venir ici.
20:35 C'est le premier invité politique qu'on a eu, Jean-Luc Mélenchon.
20:38 Jean-Luc Mélenchon, c'est le premier aussi gros format que j'ai fait sur un format politique
20:44 après Marlène Schiappa, Jean-Luc Mélenchon.
20:47 Donc c'est vrai qu'il était bien content de venir ici, Jean-Luc Mélenchon.
20:51 Et il est très heureux pendant la présidentielle de venir.
20:54 Pendant la présidentielle, il est venu combien de fois ?
20:56 Je crois que c'est celui qui est le plus venu.
20:57 Jean-Luc Mélenchon.
20:58 Donc voilà.
20:59 – Et c'est bien qu'il vienne.
21:00 – C'est très bien, mais il peut revenir, c'est ce que j'ai dit.
21:02 Mais maintenant…
21:03 – En exigeant en plus qu'on reparte du plateau.
21:04 – Et il avait exigé qu'Éric Nolot ne soit pas là.
21:06 – Le grand démocrate…
21:07 – D'ailleurs, je vais vous raconter, vous savez que cette histoire…
21:09 – C'est vrai ?
21:10 – Bien sûr, je vais vous raconter l'histoire.
21:12 Et il me demande qu'Éric Nolot ne soit pas là.
21:15 Et à 14h, il me demande qu'un autre intervenant ne soit pas là.
21:19 Je l'ai au téléphone, Jean-Luc Mélenchon me demande qu'un autre intervenant ne soit pas là.
21:23 Et je lui dis à 14h, je vous jure que c'est vrai, c'était un jeudi, l'émission était à 21h.
21:28 À 14h, je lui dis, si tu ne veux pas que cet intervenant soit là,
21:32 tu ne viendras pas ce soir, il n'y a pas d'émission.
21:34 J'ai annulé l'émission à 14h.
21:36 J'ai dit, je m'en fous, moi, je ferai autre chose, on va faire autre chose,
21:38 on va faire un truc avec le chroniqueur.
21:40 J'avais annulé l'émission avec Jean-Luc Mélenchon.
21:42 À 14h, il me demandait encore d'enlever telle et telle personne.
21:45 Et après, il vient de nous dire qu'il veut bien discuter avec tout le monde,
21:48 qu'ils sont les plus honnêtes.
21:51 Sachez-le, je n'ai eu de problème avec aucun invité, aucun candidat à la présidentielle,
21:57 je n'ai eu aucun problème, sauf avec Jean-Luc Mélenchon.
22:01 Ça s'est terminé, je vais vous raconter l'histoire,
22:03 ça s'est terminé avec Jean-Luc Mélenchon,
22:06 où les producteurs ont dû fermer la porte de la régie
22:10 parce que les équipes de Jean-Luc Mélenchon voulaient les insulter et les attaquer.
22:16 On a bien vu ce qui se passait dans le couloir.
22:17 D'ailleurs, vous vous rappelez, dans le couloir, il s'est insulté, etc.
22:20 – Avec Stanislas.
22:22 – Avec les autres intervenants, et notamment Stanislas Rigaud.
22:25 Et je vous le dis, ça a été catastrophique.
22:28 On a continué à l'inviter.
22:29 Il m'a dit "bah si tu veux revenir, avec plaisir".
22:32 Il était revenu d'ailleurs en face d'Éric Zemmour.
22:35 Il était revenu, voilà.
22:36 Il est revenu après, mais après, maintenant ils ne viennent plus,
22:38 je pense que c'est leur tactique.
22:40 Alors regardez, ce monsieur de "Reporters sans Comptière" avoue un truc en plus,
22:45 c'est qu'il n'aime pas le groupe.
22:46 À un moment, il avoue, il dit "en fait, lui, il n'a pas de problème
22:50 avec un tel ou un tel, il n'a pas de problème d'idéologie,
22:53 c'est juste qu'il avait un truc, qu'il n'aime pas le groupe".
22:55 Alors je ne sais pas, peut-être qu'un jour…
22:57 Parce qu'il faut que vous sachiez quelque chose,
22:58 il y a beaucoup de journalistes qui écrivent sur le groupe,
23:01 et qui font des papiers.
23:03 Et c'est souvent des journalistes qui m'ont demandé aussi de les aider parfois.
23:06 Moi, la dernière fois, je ne vais pas citer son nom,
23:08 j'ai un journaliste qui ne fait que des papiers, qui fracasse ses news.
23:12 Et ce même journaliste m'avait demandé il y a quelques années,
23:14 il m'avait dit "est-ce qu'on peut prendre un petit déj' ensemble ?
23:16 Est-ce que tu pourrais me pousser à être rédacteur en chef de CNews ?"
23:19 – Ah oui, je lui avais dit "on en a déjà, pour l'instant, ça se passe bien".
23:26 Un autre, que j'ai vu aussi, m'avait demandé
23:28 "tiens, j'aimerais bien faire aussi une émission sur C8,
23:31 ou bien j'aimerais bien faire partie de votre équipe".
23:33 Forcément, l'équipe, elle n'est pas extensible.
23:36 Et derrière, je vous promets que c'est vrai,
23:38 un an ou un an et demi après, vous avez des gars qui font des papiers.
23:42 Ils font des papiers sur vous, qui disent "ah bah non, C8 c'est catastrophique,
23:45 et CNews c'est catastrophique",
23:47 parce qu'ils sont sur la politique aussi de la terre brûlée.
23:49 Et ce que je déteste, moi, ce sont tous ces gens des médias,
23:54 des autres médias, et notamment Quotidien.
23:57 Je le dis, parce que Quotidien, vous savez,
24:00 ils n'ont pas de chance, parce qu'on me rapporte tout pendant la pub,
24:03 j'ai toutes les infos de ce qui se passe sur les autres chaînes.
24:06 Quotidien, on fait un gros sujet aujourd'hui, justement, en tapant sur CNews.
24:09 Et en disant "oui, limite, pour chauffer, pour dire,
24:11 voilà, CNews, c'est inadmissible, CNews",
24:13 et tous les jours, ils en font sur CNews.
24:15 Franchement, c'est tellement lâche, c'est tellement…
24:19 – C'est minable.
24:20 – Mais c'est minable, excusez-moi, c'est minable de faire ça, ce sont des minables.
24:24 Voilà, je le dis, ces gens-là sont des minables.
24:26 D'ailleurs, Julien Belvert, sachez-le, il m'a attaqué à l'Arkom.
24:29 Parce que j'ai dit à un moment, il a fait une lettre à l'Arkom, disons,
24:32 et l'Arkom va étudier en plus le dossier de Julien Belvert, c'est quand même incroyable.
24:36 Donc Julien Belvert m'a attaqué à l'Arkom.
24:38 – C'est la nouvelle justice, en passant.
24:39 – C'est la nouvelle justice, c'est l'Arkom, donc voilà.
24:40 Mais les pauvres l'Arkom, laissez-les tranquilles, ils ont assez de travail.
24:42 Non mais Julien Belvert a écrit à l'Arkom comme quoi…
24:45 J'avais mal parlé de lui dans l'émission, c'est sa mère l'Arkom.
24:49 Non mais voilà, le mec ne peut pas m'appeler et me dire, voilà, qu'est-ce qui se passe.
24:52 Non, c'est sa mère, il a écrit à sa mère.
24:54 Voilà, donc aujourd'hui, ils ont fait 20 minutes,
24:57 je ne sais plus, 15 minutes sur CNews pour casser CNews.
24:59 – Mais ils le font tous les jours.
25:01 – Oui, mais c'est tellement…
25:02 – Mais est-ce que nous, on a déjà fait quelque chose ?
25:08 Nous, on n'est qu'en réponse.
25:09 Est-ce qu'on a déjà attaqué Quotidien,
25:10 dire voilà, on va faire une demi-heure sur Quotidien
25:13 et sur la culture woke de Quotidien ?
25:14 – En premier.
25:15 – Et sur les idées de Quotidien qui sont quand même très, très à gauche.
25:18 Désolé, voilà.
25:19 Quotidien, vous avez déjà été reçu sur Quotidien ?
25:22 – Non, on a parlé de moi sur Quotidien, mais on ne m'a pas reçu sur Quotidien.
25:26 – Vous avez déjà été invité ?
25:28 – Est-ce que j'ai été invité ? À ma connaissance, je ne crois pas.
25:30 Fais attention à ce que je dis pour ne pas dire…
25:32 – Vous n'allez pas faire comme Olivier Faure.
25:34 – Non, je ne veux pas dire ça parce que je sais pas,
25:36 s'il se trouve, ils m'ont invité aussi.
25:37 – Non, non, mais eux, ils font, et donc derrière,
25:40 c'est vraiment, vous savez, dans la classe, il y avait des mecs comme ça.
25:44 "Ah tiens, regardez, il faut les faire redoubler."
25:46 Voilà, mais c'est exactement ça.
25:48 C'est minable, excusez-moi.
25:51 Et ils n'ont pas compris, il y a de la place pour tout le monde.
25:54 Ce n'est pas parce qu'il y aura plus CNews demain
25:55 qu'ils vont faire plus d'audience, non.
25:57 Parce que les gens qui regardent des CNews,
25:58 ils ne regarderont pas que tout le monde.
25:59 Sachez-le.
26:00 – Cyril Hanouna, vous vous rappelez,
26:02 quand il y a eu le changement de propriétaire du journal du dimanche ?
26:05 – Oui, bien sûr.
26:06 – Le tôler comme si, ça y est, ce journal devenait un journal indigne.
26:10 – Ça n'a jamais aussi bien marché.
26:11 – Et en plus, avec ce que vous dites, c'est-à-dire qu'au début,
26:14 on ne va jamais y aller.
26:15 Ah non, non, on ne va pas aller chez les fachos,
26:17 quand même, c'était à peu près ça et tout ça.
26:18 Ils sont en train, un certain nombre, de changer d'avis.
26:21 Et vous avez raison, il y a l'idée, on n'y va pas,
26:24 c'est la preuve après qu'on ne peut pas être reçu.
26:27 C'est-à-dire que tu te donnes toi-même les arguments pour montrer du doigt.
26:31 Les gens en disant "regardez, c'est des sectaires, je n'y suis pas",
26:34 mais en réalité, c'est parce que tu ne veux pas y être.
26:37 – Et Christophe Deloyer a traité Geoffroy Lejeune de pute-oie ce matin.
26:39 – Ah oui, quand même.
26:41 – C'était la méthode de Vincent Bolloré de balancer un pute-oie
26:44 à la tête d'un journal, donc Geoffroy Lejeune,
26:46 pour faire fuir tout le monde.
26:47 C'est intéressant.
26:47 – Lejeune qui a énormément de talent.
26:48 – Oui, en plus.
26:49 – Il a plus de talent que ce monsieur que j'ai vu ce matin.
26:51 – Surtout ce matin, oui.
26:52 – J'avais une question pour monsieur Ménard,
26:54 parce que je vous ai trouvé très très optimiste tout à l'heure.
26:56 Vous avez dit, au vu de l'annonce absolument scandaleuse
26:58 de ficher les non-politiques et les non-journalistes politiques,
27:03 en fait, j'espère qu'il va y avoir une sorte de solidarité du métier,
27:07 des journalistes, des éditorialistes, des autres patrons de chaînes,
27:10 je ne sais pas, vous y croyez vraiment ?
27:11 Vous pensez qu'il va y avoir des pétitions dans les autres groupes
27:13 pour nous dire "sauvons ces news" ?
27:16 – Bien sûr que non.
27:17 – Bon, donc en fait…
27:18 – Mais je pense que, je ne sais pas, moi j'ai été 40 ans de journaliste,
27:21 je pense que ce serait notre honneur dans cette histoire-là
27:25 de se dire une fois de plus…
27:26 Vous savez, moi j'étais, il y a très longtemps, au lycée,
27:31 on était tous voltairiens, vous vous rappelez,
27:33 Voltaire c'était celui, le philosophe, qui disait
27:35 "je ne suis pas d'accord avec toi,
27:37 mais je me battrai pour que tu puisses dire ça".
27:40 Nom de Dieu, c'est l'occasion de le montrer.
27:42 Tu peux dire, moi je serai…
27:44 Demain, il y a un journal qui…
27:46 Demain, l'humanité disparaît.
27:47 Dieu sait que je ne suis pas communiste.
27:49 L'humanité disparaît, je serai le premier à trouver
27:52 que c'est une mauvaise nouvelle pour le pluralisme.
27:56 Qui ici va trouver que c'est une bonne nouvelle ?
27:58 Moi, ce n'est pas ma tasse de thé.
28:00 – Mais qui va soutenir ces news en fait ?
28:02 – Mais bien sûr, vous avez raison Madame, malheureusement.
28:05 Mais c'est la profession qui est comme ça.
28:07 Il y a 80% des journalistes qui pensent à peu près ce que pense
28:11 le secrétaire général de reportage frontière.
28:15 – Bien sûr, vous avez raison, arrêtez.
28:17 – Bien sûr que c'est ça.
28:18 – Je vous le dis ici, ils font les gros yeux quand je leur dis ça parfois.
28:21 – Dans les écoles de journalisme, il y a eu des sondages,
28:23 ils votent pour qui ?
28:24 80% en fait, tu le sais.
28:26 Voilà, ils votent, c'est une caricature.
28:28 Mais c'est dommage, parce que c'est un beau métier.
28:31 On a besoin de journalistes,
28:32 on a besoin de journalistes qui fassent bien leur boulot.
28:35 On a besoin de journalistes différents.
28:36 On a besoin de journalistes qui aillent à l'encontre.
28:39 Penser, penser, c'est penser contre soi.
28:42 Moi, j'ai envie d'entendre, d'écouter, de regarder
28:46 des gens qui pensent différemment de moi.
28:48 – Mais sans compter, Robert…
28:49 – Pour m'aider à réfléchir.
28:50 Et là, tu as des types qui disent
28:52 "non, on voudrait qu'on soit tous pareils".
28:54 Et non, on ne veut pas.
28:55 – Mais sans compter que si on fiche les animateurs et les chroniqueurs,
28:59 quiconque ne sera pas dans la bien-pensance
29:00 sera qualifié d'extrême droite.
29:02 Donc en fait, tout le monde sera considéré comme d'extrême droite.
29:05 Donc on fermera la chaîne, puisqu'on dira
29:07 "oui, il n'y a pas de pluralisme, ils sont tous d'extrême droite".
29:08 – Non mais c'est un piège infernal.
29:10 – Bien sûr, c'est ce qu'a dit Robert Ménard.
29:12 C'est ce qu'ils veulent, c'est un piège, voilà, c'est tout.
29:15 Gilles, qu'est-ce que tu en penses, toi, qui es en plus,
29:17 le représentant un petit peu de la France insoumise ici ?
29:20 – C'est une stratégie, j'ai entendu votre mot,
29:22 et c'est le bon mot, c'est une stratégie.
29:24 Moi, je connais un peu Christophe Deloire, ce n'est pas un guerrier.
29:27 C'est plutôt quelqu'un qui est assez faible, plus il anime, il agit peu.
29:32 Donc s'il monte au front comme ça, c'est qu'il a été téléguidé,
29:34 il est en mission, et ça rejoint la politique de la chaise vide
29:39 que vous décriviez à juste titre de la gauche.
29:42 C'est-à-dire que la gauche, elle se victimise en disant
29:44 "on ne nous invite pas", mais en fait, ils ne veulent pas venir.
29:46 Donc vous avez un complot.
29:47 – Vous venez de m'envoyer un extrait qui est incroyable,
29:49 je ne pourrais pas vous mettre ça, parce qu'il est sur mon téléphone.
29:51 C'est Julien Belvert, un des chroniqueurs de quotidien,
29:56 qui avait dit sur Sud Radio, il refuse d'inviter Marine Le Pen,
30:00 il a dit "on est sur une chaîne privée, donc on fait ce qu'on veut".
30:02 – C'est incroyable, ça.
30:04 – C'est incroyable, je vais le mettre ça demain, l'extrait.
30:06 Julien Belvert qui m'attaque à l'art com, au lieu de m'appeler,
30:08 lui, je n'ai jamais vu un pelotre pareil.
30:11 Non mais excusez-moi, ce n'est pas possible.
30:13 Il appelle sa mère, il appelle l'art com.
30:15 Non mais c'est fou ça, cette histoire.
30:17 "On est sur une chaîne privée, donc on fait ce qu'on veut".
30:18 Non mais c'est fou cette expression.
30:21 On va le ressortir demain, ça.
30:22 – Quand tu es de gauche, tu es toujours…
30:24 – C'est Destination Télé, ça qui m'a sorti ça, bravo.
30:26 – Tu es toujours du bon côté.
30:27 C'est-à-dire, si tu es de gauche, ça veut dire que tu respectes les autres,
30:31 que tu es pour les pauvres, que tu es pour les droits de l'homme et tout.
30:33 Ils ne sont rien du tout de tout ça.
30:36 Ils s'en battent l'œil de tout ça.
30:38 Christophe Deloire, ce matin, il racontait
30:40 qu'il avait fait un tour de France avec un bus,
30:42 tu l'as entendu ce matin, pour défendre la liberté de la presse.
30:46 Il passe à côté de Béziers et il ne vient pas à Béziers.
30:48 Alors je dis, quand même, j'ai été le patron, le créateur de ça.
30:52 Il était à 20 bornes, tu vois, pas à 300 bornes.
30:55 Ah non, il n'est pas venu.
30:56 Il n'est pas venu, il n'allait quand même pas venir chez moi.
30:59 Tu ne penses pas comme lui.
31:00 Donc tu es son ennemi.
31:01 Non, Christophe, tu n'es pas mon ennemi.
31:03 C'est juste, tu nous casses quelque chose qu'on a mis 40 ans à construire.
31:08 – Très vite, oui.
31:10 – Non, au quotidien, je voudrais dire qu'ils dénigrent CNews,
31:13 mais à la fois, ça les fascine, parce que vous l'avez dit, ça marche.
31:15 Et tous les jours, vous avez dit qu'ils avaient défoncé CNews pendant 20 minutes.
31:17 Tous les jours, il y a au moins 5, 6, 7 minutes de CNews sur le quotidien.
31:21 C'est ça qui est hallucinant.
31:22 Donc c'est aussi, quand vous parlez de jalousie de ce qui marche,
31:24 c'est qu'ils vomissent sur CNews, ils critiquent CNews,
31:26 mais ils le diffusent tous les jours parce qu'ils savent que ça marche aussi.
31:28 Et quelque part, je pense que ça les fascine.
31:30 Et vous regardez quotidien, tous les jours, il y a 4, 5 minutes de CNews,
31:33 mais ça en devient gênant.
31:34 Vous avez l'impression de regarder CNews comme vous regardez le quotidien.
31:37 – En même temps, quand même, les choses ont changé, pardon de revenir sur moi,
31:41 mais aujourd'hui, moi, j'interviens sur CNews, bien sûr,
31:44 mais aussi sur LCI et sur BFM, sur les trois, tout le temps.
31:48 Et honnêtement, pour ne pas être catastrophique par rapport à ce que vous disiez,
31:51 pourquoi je suis un peu optimiste, quand même parce que les choses ont changé.
31:54 Il y a 5 ou 6 ans, ils ne m'auraient pas invité les trois.
31:58 Si tu étais la droite de la droite, autant dire…
32:01 – Vous savez pourquoi ils vous invitent ?
32:02 – Ils ont un peu le choix parce qu'ils ont des gens.
32:04 – Vous savez pourquoi ils vous invitent ?
32:05 – Deuxième tour.
32:06 – Ils ne sont pas complètement connus.
32:07 – Ils ne sont pas cons.
32:08 – Ce n'est pas moi qui vais le dire.
32:09 – Moi, je vais vous le dire, moi.
32:11 Ils vous invitent parce qu'aujourd'hui, ils ont besoin de vous.
32:13 – Bien sûr.
32:14 – C'est tout.
32:14 Je vais vous dire, vous savez, il faut arrêter.
32:17 Moi, les journalistes aussi, il y en a qui se cachent derrière,
32:21 qui se disent non, non, non, on ne veut pas,
32:23 on ne veut même pas parler d'audience, mais ils n'essayent que de faire des coups.
32:27 Je vais vous dire, quand BFM, votre ami, le ringard Benjamin Duhamel,
32:33 qui est jeune et déjà ringard, reçoit Coé, vous croyez quoi ?
32:36 C'est un coup, c'est tout.
32:37 Donc, si nous, on reçoit Coé, on va dire, ah ben, vous savez, ils veulent faire du buzz.
32:40 Mais vous croyez quoi ? Vous croyez aujourd'hui, maintenant ?
32:42 Ils sont dans la course à l'audience.
32:44 Aujourd'hui, les chaînes d'info sont encore plus dans la course à l'audience
32:47 que les autres chaînes.
32:48 Sachez-le, il y a une guerre de l'info incroyable.
32:50 – En même temps, je serais moins sévère sur Benjamin Duhamel.
32:53 – Moi, si, si.
32:54 – Voilà, l'intérêt, c'est que le parrain est là.
32:57 Et voilà, moi, je trouve qu'il fait… c'est un bon interviewer.
33:01 – Mais Robert, vous l'avez vu il y a combien de temps ?
33:03 – Ah ben, moi, je le vois toutes les semaines.
33:04 – Ah oui ? – Je le suis toutes les semaines.
33:06 – Vous avez toujours la télé ?
33:07 – Comment ?
33:08 – Parce que ça m'étonne que vous disiez ça.
33:10 – Non, mais c'est ça qui est bien, le fait de…
33:11 – Bien sûr, mais c'est bien, Robert, c'est bien qu'on soit pas d'accord.
33:13 – Mais Robert, on n'est pas obligés de…
33:15 – Je vais vous dire la vérité, et je suis d'accord avec vous sur un truc.
33:18 C'est un très bon interviewer-stagiaire, vraiment.
33:20 [Rires]
33:20 Franchement, à la fin de son stage, il sera peut-être bon.
33:23 – Mais Robert, qu'est-ce qui te rend optimiste ?
33:25 Il s'est passé aujourd'hui ce que je pensais impensable en France.
33:29 Il s'est produit l'impensable.
33:30 – Tu sais ce qui me rend optimiste ?
33:31 C'est que…
33:32 – Non, mais on a basculé, il y aura un jour d'avant, un jour d'après.
33:35 – Très bien.
33:35 – On a basculé dans un nouvel ordre.
33:36 – Sauf que…
33:37 – Un représentant de la liberté de la presse
33:40 qui demande qu'une chaîne soit censurée et même disparue.
33:42 – C'est fou, c'est fou.
33:43 – Eric, tu sais ce qui me rend optimiste ?
33:45 C'est que tout à l'heure, le chauffeur qui m'a amené ici, le taxi que je ne connais plus,
33:48 il m'a parlé de ça, il en était scandalisé.
33:51 Tout à l'heure, quand j'ai quitté l'Amérique, je suis allé prendre l'aéroport,
33:55 le garçon qui m'a accompagné, il était scandalisé de ça.
33:58 C'est ça qui me rend optimiste.
33:59 C'est que les gens, ils n'acceptent plus ça.
34:02 Alors tu me diras, ce n'est pas eux qui décident.
34:04 Mais il y a toute une partie des gens qui ne veulent plus,
34:06 qui savent bien qu'on les embrouille et qui n'ont plus envie de ça.
34:09 Ils sont adultes et ils ont envie d'entendre des choses différentes.
34:12 Et ça, c'est bien.
34:13 – Merci Robert Mélenchon, merci Eric Nolot.
34:15 [Musique]

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