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00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:301er juillet 2018
00:36Ah oui, Mardi, moins douze,
00:38co-leader Mathieu Pagon !
00:44C'est bien, c'est bien, c'est bien,
00:46c'est contrôlé !
00:47Allez, revient vers le fond !
00:48Allez, encore un peu !
00:49Oh, elle est belle !
00:51Elle est magnifique !
00:53Ah oui, c'est bien !
00:55Oui, c'est très bien, rentre !
00:56Oh là là, quel coup !
01:05Et oui, oui, oui, oui !
01:06Le point serré de Mathieu Pagon !
01:08Il m'a coûté très très cher, celui-ci !
01:13Avance !
01:14Oui, monsieur !
01:15Super !
01:16Oui, monsieur !
01:17C'est bien, c'est bien, c'est bien !
01:19C'est bien, c'est bien, c'est bien !
01:20C'est bien, c'est bien, c'est bien !
01:21Super !
01:22Oui, monsieur !
01:23Oui !
01:24Oh là là, le coup de champion !
01:25Alors qu'il était dans les cordes !
01:32Oui, oui, oui, oui !
01:33Oui !
01:34Oui !
01:35Mathieu Pagon devient le premier Français vainqueur d'un tournoi sur le PGA Tour !
01:44Grâce à sa victoire sur le PGA Tour, il nous a embarqué dans une aventure incroyable,
01:49celle de son ascension fulgurante et inédite pour un golfeur français au classement mondial.
01:55Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans un œil des pros spécial Mathieu Pagon.
02:00Vous les voyez derrière moi, ces images, ce sourire, cette détermination qui nous a fait tant rêver,
02:06qui nous a fait tant chavirer lors de cette victoire commentée par Adrien Toubiana et François Calmels.
02:12Bien, on va revenir forcément sur cette période de folie, six mois, du mois d'octobre 2023 jusqu'au Masters 2024,
02:20où Mathieu Pagon a littéralement explosé.
02:23Il a été côtoyé, les meilleurs joueurs du monde s'est affronté vis-à-vis d'eux et a eu des résultats assez exceptionnels.
02:31On a choisi de construire cette émission en deux blocs.
02:35D'abord, on va parler de ses résultats, se rappeler ce qu'il a fait avant cette période,
02:41mais surtout, parce que c'est l'essence même de l'œil des pros, vous donner les raisons de ce succès.
02:47On a des analyses statistiques, techniques.
02:51On va aussi avoir des interviews exclusives de la part de la Cellule Golf de Canal+.
02:57Et puis, on va décortiquer son staff impressionnant pour mieux comprendre pourquoi Mathieu Pagon est devenu l'un des meilleurs joueurs au monde.
03:05Alors, pour planter le décor, on va directement s'intéresser à son palmarès.
03:10Un palmarès qui, vous allez le voir, compte désormais deux victoires.
03:14Vous le savez, une sur le DP World Tour, une sur le PJ Tour.
03:18Des victoires très rapprochées.
03:19Octobre 2023, je l'ai dit.
03:21Ensuite, on a février 2024 pour le Farmers.
03:25Et puis, cette douzième place historique pour un Français.
03:28La meilleure performance, il dépasse tout juste Thomas Levé, l'un de ses mentors.
03:32Il fait mieux que Thomas Levé.
03:34Et c'est là aussi la continuité de cette performance absolument incroyable.
03:40Toutes ces performances, forcément, ça nous donne une énorme évolution au classement mondial.
03:46Ce classement mondial, on va le reprendre.
03:48Il y a un petit peu de temps, autour de la 225ème place mondiale, on est en septembre.
03:54Puis ensuite, vous voyez l'évolution.
03:56115ème, 78ème en janvier, 26ème en février.
04:01Et puis, la 22ème place qui vient clôturer une période incroyable.
04:0512ème au Masters, on l'a dit.
04:07Là, on est sur du très très haut niveau.
04:10Mais on va reprendre un petit peu le détail.
04:12Mathieu Pavon, il arrive en 2017 sur le DP World Tour.
04:15Et à ce moment-là, il signe une très très belle saison puisqu'il termine 49ème au classement général.
04:21S'en suit deux saisons assez compliquées.
04:24Il dégringole un tout petit peu au classement.
04:26Il termine 105ème en 2019.
04:28Et puis là, il arrive à parfaitement mettre les choses en place.
04:31Peut-être les graines qui vont finalement éclore quelques années plus tard.
04:36Puisque année après année, il va monter au classement pour terminer en 2023 à la 15ème place de la Race to Dubai.
04:44Donc forcément une très très bonne place.
04:47Sa meilleure place à la Race to Dubai suite à sa victoire à Madrid.
04:51Et qui fait partie d'une série absolument incroyable qui nous est racontée par Nicolas Miklusiak.
04:59En l'espace de trois mois, Mathieu Pavon a bouleversé sa vie.
05:06Ce tourbillon fou prend ses origines sur les grilles madrilènes le 15 octobre dernier.
05:11Deuxième derrière Jon Rahm en 2022, Pavon remporte l'Open d'Espagne avec quatre coups d'avance en maîtrisant ses sentiments.
05:21Et voilà, c'est fait. Il l'attendait depuis un long moment.
05:24Il peut désormais le dire, Mathieu Pavon est vainqueur sur le DP World Tour.
05:29Et pour une première, il s'offre un des tournois les plus reconnus.
05:33Aujourd'hui, j'ai eu beaucoup beaucoup d'émotions qui me sont apparues.
05:37J'ai beaucoup pensé à mon grand-père qui n'est plus avec nous, mais qui est originaire de Madrid.
05:42J'ai de la famille d'ici. L'Espagne, c'est un pays très très très très très beau.
05:47Je suis originaire de Madrid. J'ai de la famille d'ici.
05:50L'Espagne, c'est mes racines, clairement. Donc gagner ici, ça représente beaucoup pour moi.
05:56Le circuit européen est son quotidien depuis 2017.
05:59Et juste après son premier succès, quatre trous basculent son destin outre-Atlantique.
06:06D'avoir joué avec autant de cœur et autant de couilles ces derniers trous, putain c'était...
06:11Je suis désolé pour les mots qui sortent, mais c'était énorme.
06:15C'est les quatre plus beaux derniers trous de ma carrière.
06:20Quatrième tour à Dubaï, trou numéro 15, 16, 17 et 18 pour 4Birdie,
06:26qui lui offre une cinquième place au DP World Tour Championship
06:29et surtout un ticket pour le circuit Pigey, le rêve américain de tout golfeur.
06:39C'est donc un rookie de 31 ans qui se présente à Hawaï et un rookie sans appréhension.
06:45Grâce notamment à un super bigole lors du dernier tour, Mathieu Pavon, ou devrais-je dire...
06:50Mathieu Pavon.
06:51Termine au septième rang à trois coups du vainqueur.
06:59Madrid, Dubaï, Hawaï.
07:01Toute cette confiance accumulée lui a permis de réaliser ce week-end fantastique
07:05sur le parcours de Torrey Pines à San Diego.
07:08Parfois mal embarqué, il trouve des réponses sublimes.
07:11Ah oui, c'est bien. Oui, c'est très bien, rentre !
07:14Oh là là, quel coup, ça va être un parc magnifique, ça !
07:19Maître de son golf et de ses émotions.
07:22Allez, pointe, pointe, pointe !
07:23Oui !
07:25Quel point ! Le point serré de Mathieu Pavon, il m'a coûté très très cher celui-ci !
07:31Jusqu'à ce put du 18, historique pour le golf français.
07:38C'est un rêve de gamin.
07:40Un rêve de gamin.
07:42Je pars de loin.
07:44On n'a jamais pensé à un seul moment que je pouvais arriver à gagner ici aux Etats-Unis.
07:50Voilà, c'est beaucoup de travail.
07:53Le golf nous remet à sa place.
07:55Ça a été beaucoup d'échecs.
07:56Puis c'est juste incroyable de gagner à mon troisième tournoi cette année.
07:59J'ai pas les mots, c'est juste exceptionnel.
08:03L'Amérique, il voulait la voir et il l'a déjà eue.
08:11Vous le savez très bien, le haut niveau, il n'y a pas du tout de hasard.
08:17Mathieu Pavon, c'est le fils d'une femme professionnelle, d'une maman professionnelle
08:22et d'un papa professionnel de football.
08:25Donc, professionnel de golf d'un côté, professionnel de football à chaque fois dans le haut niveau.
08:30Ça berce vraiment l'ambiance familiale.
08:33Ensuite, on a d'ailleurs Michel Pavon que certains amateurs de foot peuvent très bien reconnaître.
08:39Cette Béatrice ici présente.
08:41On a vraiment, depuis qu'il est tout petit, cette ambiance où le sport fait partie de la maison.
08:46Le sport de haut niveau est présent dans la tête de tout le monde.
08:50Ensuite, il a un parcours un petit peu atypique, Mathieu Pavon,
08:54parce qu'il ne va pas partir aux Etats-Unis faire une fac comme beaucoup de joueurs de très haut niveau l'ont fait.
08:59Il ne va pas non plus intégrer les pôles de la Fédération française de golf.
09:03Il va se construire tout seul.
09:05Et peut-être cette autonomie, ces décisions, ces choix de carrière, ces choix d'entraîneur
09:10vont le rendre finalement beaucoup plus fort quand il va falloir accélérer à un moment dans sa carrière.
09:14Et on en reparlera durant l'émission, évidemment.
09:17D'un point de vue statistique, on a dit qu'on allait mettre l'accent sur cette période de six mois incroyable.
09:23Et bien, Mathieu Pavon, avant cette période, il était à 11% de top 10 sur l'ensemble de sa carrière
09:29depuis 2017 sur le DP World Tour.
09:32Et il va accélérer puisqu'il va passer à 30% de top 10 et deux victoires.
09:37Il n'avait jamais gagné encore et là, tout s'enchaîne énormément.
09:41Dubaï, évidemment, une période incroyable.
09:44Il termine par quatre birdies et Philippe Alain, qui est l'un de ses amis,
09:48qu'on a reçus dans l'œil des pros régulièrement, nous faisait part de son niveau de concentration.
09:53Il va faire trois putts sur le trou numéro 8 et il ne va pas broncher.
09:57Il va rester le même.
09:59Derrière, au 14, il prend un par 5 en deux, il refait trois putts,
10:02il sait qu'il a la carte du PJ Tour au bout du putter, au bout des clubs.
10:06Et pareil, encore extrêmement serein, sobre, il garde son attitude exemplaire
10:12pour sortir ce coup de wedge absolument fantastique au 18,
10:16signer un quatrième birdie de suite, arracher sa carte sur le PJ Tour alors qu'il le savait.
10:22Et c'est là l'important.
10:23Ce n'est pas un hasard, c'est-à-dire que cette préparation lui a permis,
10:27sous la pression, au moment peut-être le plus important de sa carrière,
10:30encore plus important que cette victoire à Madrid,
10:33parce que c'est un rêve pour lui d'aller aux Etats-Unis,
10:35il a réussi à être à la hauteur.
10:38Et puis, tout s'enchaîne très vite finalement.
10:40Il part aux Etats-Unis et là, figurez-vous que sur ses 19 premiers tours,
10:45il va jouer 18 fois sous le par.
10:48C'est un rookie, il arrive aux Etats-Unis et pour autant, il casse la baraque.
10:52Et la seule fois sur ses 19 tours où il n'a pas joué sous le par,
10:55il a joué dans le par.
10:56Excusez-du-peu, c'est une véritable machine.
10:59On le sait, top 10 au Sony Open, grâce à un jeu taillé pour les Etats-Unis.
11:04Victor Dubuisson nous l'avait dit dans Golf Plus Le Mag,
11:07dans l'œil des pros, une balle haute en fade puissante
11:10qu'il maîtrise évidemment maintenant à merveille,
11:12et puis un putting à toute épreuve.
11:15Alors, tout ça, toutes ces qualités ont amené cette victoire incroyable à Torrey Pines.
11:20En plus, dans un lieu mythique du PJ Tour.
11:22Et on va revivre ensemble le trou numéro 18,
11:25parce que forcément, c'est l'image peut-être la plus marquante de ce début d'année 2024.
11:30Même aux Etats-Unis, Mathieu Pavillon est devenu une star.
11:33On va regarder ces images.
11:35Cette mise en jeu, elle est partie un petit peu sur la gauche.
11:38Bunker de gauche, vraiment très, très proche de la lèvre.
11:42Il va faire un deuxième coup, on va faire dérouler la palette.
11:45Dans le rêve de gauche, on y reviendra tout à l'heure.
11:47Mais la difficulté ici, c'est évidemment, vous le voyez,
11:50cette pièce d'eau qui se trouve juste devant le green.
11:54Et qui plus est, lors du quatrième tour, on va avoir une position de drapeau
12:00qui est courte et à gauche, très, très proche de l'obstacle d'eau.
12:04Donc beaucoup de risques à aller le chercher.
12:06Il y a une phase d'hésitation.
12:08Son cadet va lui recommander de jouer un petit peu plus court.
12:12À 91 mètres, on voit que la pièce d'eau commence.
12:14On a 134 mètres pour le drapeau.
12:17Et finalement, Mathieu Pavon va prendre sa propre décision,
12:21va assumer son choix, va jouer le green.
12:24Il va refuser, comme on le voit, de jouer sur la partie droite.
12:27Et sortir un coup absolument phénoménal.
12:31Le green est penché de droite à gauche.
12:33Donc la balle va tomber sur le green.
12:35Elle va rouler jusqu'au drapeau.
12:37Et à partir de ce moment-là, plus aucun doute.
12:40On est certain, mentalement, en tout cas,
12:44lorsque l'on voit Mathieu Pavon avec cette sérénité,
12:47qu'il est en capacité de rentrer ce put.
12:50Ce qu'il fera quelques instants plus tard,
12:53mais regardez ce calme, c'est absolument fabuleux.
12:56Je trouve, personnellement, que cette séquence
12:59est à l'image de ce que peut faire Mathieu Pavon,
13:02c'est-à-dire une aisance technique.
13:04Il était dans le rough, ce n'était pas facile.
13:06Une aisance physique, parce qu'il faut catapulter cette balle
13:09depuis un rough que l'on sait très, très épais.
13:12C'est l'un des parcours les plus difficiles du PJ Tour.
13:15Et puis, cette force mentale.
13:17Savoir dire non à son cadet,
13:20dans un moment et dans une histoire française
13:22qui, parfois, ne nous a pas souris dans ce genre de situation.
13:25Lui, il a assumé ce choix, il a mis la balle sur le green
13:29et il a rentré ce put.
13:31Un résumé qu'on détaillera, évidemment,
13:33au fur et à mesure de l'émission,
13:35lorsque l'on va décortiquer sa relation avec son cadet, son jeu, etc.
13:39Mais avant, on a un petit bonbon.
13:41On a la chance d'avoir recueilli les sensations,
13:45les impressions de Nikolai Hoegaard et de Mathieu Pavon.
13:48Nikolai Hoegaard qui était son principal concurrent
13:51dans cette bataille aux 18.
13:53Et on va revivre avec eux ce moment d'histoire.
14:11Lorsqu'il a mis la balle sur le put, j'ai pensé qu'il y avait une petite chance.
14:14Parce que le put était si épais que c'était difficile.
14:17Il y avait beaucoup de choses qui pouvaient aller mal.
14:41Quand le cadet veut peut-être se rapprocher d'un lay-up
14:44et me donner une chance de faire part,
14:46je lui dis très simplement qu'il n'y a absolument aucune chance
14:49que je mette ma balle dans l'eau.
14:51Que je me sens soit aller sur le green, soit aller au fond du green.
14:55Et que j'ai envie de jouer le coup.
14:57Après cette discussion, lui me fait confiance.
15:00Il me dit que c'était ma décision et qu'il fallait y aller à 100%.
15:03Je m'engage sur le coup.
15:05La face se ferme comme je l'avais un peu prédit et imaginé.
15:08Cette balle qui revient légèrement vers le drapeau.
15:30Je suis très calme après ce coup-là.
15:32J'ai absolument eu aucune pensée négative
15:36sur le fait que j'allais manquer le putt.
15:39Du moment où j'ai vu la balle tomber sur le green,
15:41il n'y a pas une seule seconde où j'ai eu une pensée
15:44qui me dit que j'allais manquer le putt.
15:46Je l'ai vu 20-30 fois rentrer dans le trou avant même de le putter.
15:50C'est ça qui est assez drôle avec le mental, avec le cerveau.
15:54Il m'arrive à l'entraînement d'imaginer rater un putt de 3 ou 4 feet
15:59contre un copain.
16:01Et là, ce putt de 10 pieds en descente, un peu délicat,
16:05il n'y avait pour moi aucune chance de le manquer.
16:08C'est comme ça, ça doit être la fameuse zone dont on parle.
16:14C'était assez clair pour moi et j'ai rentré ce fameux putt.
16:19Des témoignages qui sont forcément assez touchants.
16:23Beaucoup d'émotions dans les deux personnages, dans les deux joueurs.
16:26Forcément, l'un a gagné, l'autre a perdu.
16:28Et on le sait, dans le sport de haut niveau,
16:30si vous aimez le sport, si vous suivez le sport sur Canal+,
16:33il n'y a pas de grand joueur sans grand staff.
16:36Et c'est pour cette raison qu'on va parler du staff de Mathieu Pavon.
16:40Le caddie Marc Sherwood, un caddie de renom,
16:44puisqu'on le sait, il a caddayé Jamie Donaldson,
16:47Ross Fischer, l'entraîneur Jamie Gauf,
16:50le coach de putting Jan Carlsen,
16:52le préparateur physique Ben Sheer, extrêmement reconnu aux Etats-Unis,
16:56son agent qui lui aussi est un agent de très haut niveau, Rob Jarvis,
17:00le coach mental Mathieu David.
17:02Alors, il a une casquette supplémentaire, en plus de ce côté mental,
17:07c'est que c'est un peu le chef de projet.
17:09C'est lui qui va dicter un petit peu la direction de l'ensemble,
17:12évidemment sous les demandes de Mathieu Pavon.
17:16Le kiné Jérémy Dassilva, le performance coach,
17:20comme on l'appelle maintenant, c'est Robin Koch,
17:22qui va lui récolter toutes les statistiques
17:25et tous les 2-3 mois va alerter éventuellement Mathieu Pavon
17:29sur les domaines à aller travailler
17:31ou alors sur les domaines qui ont parfaitement progressé.
17:35Et puis, la communication.
17:37David Deryl, là, on va s'arrêter deux secondes sur ce point-là,
17:40parce que ça me semble extrêmement important.
17:43Vous n'êtes pas sans savoir que dans l'histoire du golf français,
17:45on a parfois eu des problèmes avec certains joueurs
17:49qui, par une communication non maîtrisée,
17:52et je n'ai absolument aucun mot péjoratif là-dessus,
17:54mais parce qu'on ne les a pas formés, parce qu'on ne les a pas avertis,
17:58se sont parfois mis dans des situations assez négatives mentalement
18:01vis-à-vis de la presse, vis-à-vis du public.
18:04Avoir un directeur de communication épaulé par Juliette Rigaud,
18:08sa community manager, c'est, petit 1,
18:11être formé aux exigences de l'expression
18:14vis-à-vis des médias, vis-à-vis des sponsors.
18:17C'est aussi se décharger pour avoir plus de temps
18:20pour s'épanouir dans son jeu.
18:22Et c'est également avoir quelqu'un qui va coordonner
18:25la communication de l'ensemble du staff
18:28pour finalement vous mettre en valeur
18:31et surtout vous révéler tel que vous êtes.
18:33Parce que c'est l'objectif de cette équipe,
18:35faire de Mathieu Pavon le vrai Mathieu Pavon
18:38tel qu'il est en tant que sportif, en tant qu'homme,
18:41se révéler avec les clubs, se révéler avec la parole.
18:44On va regarder maintenant le jeu de Mathieu Pavon
18:48parce que cette grande équipe va lui permettre
18:51tout simplement d'avoir des résultats assez phénoménaux.
18:54En tout cas, assez inédits pour un Français.
18:57On vous a fait cette petite animation et regardez.
19:00Déjà, chose qui est assez rare,
19:03historiquement en tout cas,
19:05le putting de Mathieu Pavon est extraordinaire.
19:07Il est quasiment en train de gagner un point
19:10au True Strokes Gain.
19:12Je vous explique rapidement ce qu'est le True Strokes Gain.
19:15C'est tout simplement une valeur qui va être prise
19:18sur l'année en question.
19:20Habituellement, le Strokes Gain,
19:22on va reprendre toutes les statistiques
19:25emmagasinées sur toutes les années du Pitch et Tour
19:28et on va comparer la performance du joueur
19:31à cet ensemble de stats.
19:33Cette fois-ci, quand on parle de vrai Strokes Gain,
19:36on est sur l'année en question.
19:39Ensuite, on lui met une échelle de valeur
19:42en fonction de l'adversité et la difficulté du parcours.
19:45Là, on est vraiment sur de la stat extrêmement précise
19:48et on voit qu'il gagne 0,92 points au putting
19:51dans cette fameuse période des 6 mois,
19:540,41 points de moyenne sur les attaques de green,
19:570,25 points au driving
20:00et 0,02 points autour du green.
20:03Chose exceptionnelle, il ne perd jamais de points.
20:06Pour Mathieu Pavon, le putting est là,
20:08le putting est exceptionnel
20:10et surtout, ce qui a été la plus grosse différence,
20:13c'est sa progression sur ses attaques de green.
20:16Il est d'ailleurs régulièrement dans le top 10
20:19de la précision sur les attaques de green,
20:21c'est-à-dire qu'en moyenne, il se met très proche.
20:24Vous me direz qu'avec un swing aussi joli,
20:26on fait des coups fantastiques
20:28et on parlera forcément de son swing,
20:30mais c'est très performant en termes de précision,
20:33il se met très proche des drapeaux.
20:35Mais il est également très bon avec son driver.
20:37Il est dans le top 20 du total driving.
20:40C'est cette statistique qui reprend
20:42le nombre de fairways que vous touchez en régulation,
20:45la puissance, etc.
20:47C'est un mélange de tous les stades du driving
20:49et il se retrouve dans le top 20.
20:51En plus de tout ça, il a énormément progressé
20:54parce qu'à une époque, Mathieu Pavon, sous pression,
20:56sa balle avait tendance à prendre
20:58beaucoup d'effets arrière,
21:01effet latéral de gauche à droite,
21:03beaucoup d'effets arrière aussi
21:05et ça ne tenait pas forcément tout le temps
21:07aussi bien sous pression
21:09que lorsqu'il était beaucoup plus relâché.
21:11C'est terminé.
21:12La trajectoire est beaucoup plus perçante, pénétrante,
21:15l'effet latéral est beaucoup mieux maîtrisé
21:17et il tape de plus en plus fort.
21:19Mais évidemment, quand on parle de technique,
21:22quand on parle de ce type de joueur,
21:24ce qu'on adore dans l'œil des pros,
21:25c'est entendre le coach parler
21:27et c'est ce qu'on va faire avec Jamie Gauf.
21:45C'est un peu trop étroit.
21:46Donc on regarde toujours le setup,
21:48on regarde toujours son alignement,
21:49on regarde toujours son lien avec le club,
21:51avec son corps.
21:53Je ne sais pas si vous avez remarqué,
21:55mais on utilise beaucoup cette petite balle
21:57et la balle se met entre ses épaules
21:59et ce qu'elle fait, c'est qu'elle met sa droite épaule
22:02dans une bonne position au dessus du backswing.
22:04Dans le passé, quand on a commencé,
22:06il était derrière et la club était un peu plus
22:08à l'étranger.
22:09Donc avec la balle, on met la club devant lui
22:12et pour moi, quand il a la club devant lui,
22:14la club est un peu à l'étranger au dessus du backswing.
22:16C'est une bonne position pour produire le fade.
22:19Puis sur le downswing, on travaille dur
22:21à garder la club devant son corps tout le temps.
22:24Donc de cette position,
22:26c'est très facile de tourner à travers la balle.
22:29Donc les fondamentaux clés sont
22:31de garder la droite épaule devant,
22:33de garder la droite épaule devant
22:36sur le downswing
22:37et puis il travaille dur sur la rotation
22:39de son corps inférieur à travers la balle.
22:41Il n'est pas en train de tomber sous l'épaule de cette façon
22:44et il doit ensuite jeter les mains dessus.
22:46Donc il y a une clé et une continuité
22:48pour garder la club devant lui.
22:50Et tous les bons fades de la balle
22:52gardent la club devant son corps sur le downswing.
22:55Et vous avez vraiment des problèmes
22:58quand vous avez la club derrière vous
23:00ou sous l'épaule,
23:01alors vous devez récupérer avec les mains.
23:03Donc c'est basiquement la base.
23:05Je maintiens les structures
23:07que vous devez avoir,
23:08que ce soit une bonne alignement
23:10ou une bonne posture,
23:11ou un bon patteur.
23:12Ce n'est pas très compliqué.
23:15Vous n'inventez pas la roue
23:17à chaque session de pratique.
23:19Donc ce que nous faisons,
23:20c'est monétrer tous ses fondamentaux,
23:23vérifier que ses fondamentaux sont corrects
23:25et vérifier qu'il peut produire
23:27la balle de vol qu'il veut.
23:29Mais ce n'est pas...
23:30Nous ne...
23:31sur une base quotidienne,
23:33c'est la maintenance.
23:37Jimmy Gauf qui a coaché
23:39Thomas Björn,
23:40Riemenez,
23:41Jos Leuten,
23:43Georges Cotzi.
23:44Bref, beaucoup de victoires
23:46partout sur le tour européen,
23:48mais également maintenant sur le Pidgey Tour.
23:50Et il nous a parlé d'une notion
23:52qui peut vous paraître un petit peu étrange,
23:54pas pour l'instant très familière.
23:56L'histoire de ce coup de droit
23:58qui doit rester devant.
24:00On va prendre l'exercice en question.
24:02L'exercice du ballon.
24:05On met le ballon autour du cou.
24:08On prend un fer
24:10et on va décrypter un petit peu
24:12ce que veut dire Jimmy Gauf
24:13sur garder le cou devant.
24:15C'est un très bon exercice
24:17si vous êtes par exemple un joueur
24:18qui a tendance à avoir
24:19beaucoup d'effets de droite à gauche,
24:21des draws très prononcés
24:22ou alors des balles qui partent
24:23très à droite pour les droitiers
24:25et pour les gauchers,
24:26une balle forte de gauche à droite
24:29ou directement à gauche.
24:30Vous mettez ce ballon
24:31entre vos avant-bras.
24:33Vous vous mettez en position
24:35et forcément,
24:36avec ce ballon,
24:37vous allez être obligé,
24:39dans votre montée,
24:41d'avoir le coup de droit
24:42qui vient compresser le ballon.
24:44C'est-à-dire qu'il vient se mettre
24:45vraiment face à la caméra
24:47qui m'est juste placée
24:49ici sur ma droite.
24:50On voit que le ballon est maintenu.
24:53Si je lève mon coude,
24:55si je décale ce coude,
24:57donc si je n'ai pas mon coude
24:59en face de mon buste,
25:00tout simplement,
25:01eh bien le ballon tombe.
25:03Donc déjà dans la prise d'élan,
25:05dans le backswing,
25:06quand Dzemigow parle
25:08de garder le coude devant soi,
25:09eh bien on voit qu'il est encore
25:11en face de mon buste.
25:12Ensuite, dans la descente,
25:14c'est la même chose.
25:16Je replace le club,
25:18mais j'ai mon coude
25:19qui est en face de moi.
25:20Je n'ai pas le coude bloqué derrière
25:22avec un ballon qui tomberait,
25:24ce qui pourrait provoquer,
25:25et on le verra tout à l'heure,
25:26plutôt des trajectoires
25:27de droite à gauche.
25:30Dans la traversée,
25:31c'est la même chose.
25:32Quand j'ai ce ballon,
25:33je vais replacer le coude
25:35face à mon sternum,
25:38à mon nombril,
25:39à mes abdominaux.
25:40Et ensuite,
25:41dans la traversée,
25:42je vais avoir des mains
25:43qui sont assez calmes.
25:45Je ne vais pas manipuler,
25:47avoir un gros coup de main
25:49dans la traversée
25:50qui va faire que je vais à nouveau
25:51lâcher le ballon.
25:52Et comme Mathieu Pavon
25:53désire avoir une balle en fade,
25:55Dzemigow l'entraîne dans ce sens.
25:58C'est extrêmement important
25:59d'avoir un tout petit outil pédagogique,
26:02l'amener sur le practice,
26:04ça vous rassure
26:05et ça vous laisse toujours
26:06dans le même sens de travail.
26:08Donc, trouvez votre exercice.
26:10Encore une fois,
26:11si vous avez tendance
26:12à avoir trop de dos de draw
26:13dans votre trajectoire,
26:14prenez ce petit ballon
26:15et ça va calmer
26:16l'ensemble de votre traversée
26:18et placer ce club
26:19toujours en face de vous.
26:21Vous l'aurez compris.
26:22On va regarder maintenant
26:23le swing dans le détail.
26:25Et on a pris un exemple
26:27assez opposé finalement,
26:29puisqu'on va comparer
26:30Mathieu Pavon
26:31à Tommy Fleetwood.
26:33Les deux hommes
26:34sont avec des clubs assez longs.
26:36Fair 4 pour Tommy Fleetwood
26:38et club hybride pour Mathieu Pavon.
26:39Alors Mathieu a la balle
26:40légèrement en dessous des pieds,
26:42ce qui va favoriser,
26:43ce qui va mettre en exergue
26:44encore plus ce qu'on va expliquer.
26:46C'est plutôt une très bonne chose.
26:47Donc on va pouvoir
26:48commencer l'analyse.
26:50Pour Tommy Fleetwood,
26:51lorsque l'on va monter le club
26:54sur les premiers centimètres,
26:55on va voir que le club
26:56va directement être sur le plan.
26:58Pour Mathieu Pavon,
27:00on a un léger décalage,
27:01puisque ici,
27:03la tête de club est devant le plan.
27:05Donc on est déjà en train de parler
27:07de placer ce club
27:08devant le corps,
27:09devant le plan.
27:10Ensuite, en haut du swing,
27:11et c'est la position
27:12qui nous intéresse,
27:13différence,
27:15on va vraiment bien
27:17se caler au dernier moment,
27:19différence dans la position
27:21du coude des deux hommes.
27:23On voit que Mathieu Pavon,
27:25comme on l'a vu
27:26avec l'exercice du ballon,
27:27a vraiment le coude
27:28en face de lui.
27:29Tommy Fleetwood, lui,
27:31a ce coude qui est
27:32légèrement ouvert.
27:34On distingue parfaitement
27:35son biceps.
27:36Ce n'est pas le cas
27:37de Mathieu Pavon,
27:38puisque l'avant-bras
27:39vient cacher le biceps.
27:41Différence également
27:42de position de club,
27:43puisqu'ici,
27:45on le voit,
27:47pour Tommy Fleetwood,
27:49le club n'est pas dans l'axe
27:51de l'avant-bras gauche,
27:55alors que pour Mathieu Pavon,
27:57sur l'image de gauche,
28:00on va voir que le club
28:01est même en dessous
28:03de l'avant-bras gauche.
28:05Vous avez entendu tout à l'heure,
28:06Jimmy Goff,
28:07parler d'une position
28:08« laid off »,
28:09c'est-à-dire un club
28:10qui est juste en dessous du plan
28:12et qui favorise au retour
28:14cette trajectoire
28:15de gauche à droite.
28:16Donc ça, c'est la première
28:17différence notable.
28:19Et ensuite,
28:20regardez ce qui va se passer.
28:22Lorsque l'on va attaquer
28:24la descente,
28:27Tommy Fleetwood va replacer
28:29le club vers l'avant-bras droit.
28:32On a vraiment le shaft du club
28:34qui est placé
28:35sur l'avant-bras droit.
28:37Alors que pour Mathieu Pavon,
28:39on va placer le club
28:41entre les avant-bras.
28:42Cette différence,
28:44elle va aussi avoir une incidence
28:47sur l'attaque de la balle,
28:49sur le chemin
28:50que va emprunter la tête de club
28:52pour rejoindre la balle.
28:54Tommy Fleetwood va continuer
28:56son swing en plaçant
28:58la tête de club
28:59à l'intérieur de la balle,
29:00vous le voyez ici,
29:01alors que Mathieu Pavon
29:03va ramener la tête de club
29:05dans les derniers centimètres
29:07à l'extérieur de la balle.
29:08Regardez,
29:09la pointe du club de Mathieu Pavon
29:11se place à droite de la balle,
29:14alors que quelques centimètres
29:15encore avant l'impact,
29:17la tête de club de Tommy Fleetwood
29:19se trouve à gauche de la balle.
29:21Deux trajectoires opposées.
29:23Tommy Fleetwood,
29:24joueur qui lutte contre le draw,
29:26qui d'ailleurs fait parfois
29:28cet exercice avec le ballon,
29:30et Mathieu Pavon,
29:31un joueur qui maîtrise maintenant
29:33parfaitement cette trajectoire
29:35de gauche à droite.
29:36On déroule le swing de Mathieu
29:38jusqu'au driver,
29:39puisque de face avec le drive,
29:41il y a tellement de belles choses,
29:43et notamment, regardez,
29:45ce travail,
29:46cette puissance du corps
29:48dans la traversée.
29:49Et pour reparler du ballon,
29:51dans l'impact,
29:53ou juste avant,
29:54on peut imaginer un ballon ici,
29:56on peut imaginer un ballon
29:59encore présent dans cette zone,
30:02et enfin, jusqu'au bout du swing,
30:05quasiment,
30:06le ballon tiendrait parfaitement
30:08entre les avant-bras de Mathieu Pavon,
30:10ce qui veut dire
30:11que ce travail technique,
30:12il est digéré,
30:13il est maintenant présent
30:15sur le parcours à 100%,
30:17et c'est pour cette raison
30:18que Jamie Goff parle de maintenance.
30:20On remet quelques petits ajustements
30:22en place,
30:23mais le swing, il est là,
30:24il est incroyable.
30:25Regardez la puissance du corps
30:27et ce finish main haute,
30:29magnifique de la part
30:31de Mathieu Pavon.
30:32Mais comme vous avez pu le voir,
30:33ce swing,
30:34il est exigeant.
30:35Et sans une préparation physique
30:38de très très grande qualité,
30:40assurée par Ben Chir,
30:42il ne pourrait pas y avoir
30:43de swing aussi bon.
30:45Et bien, justement,
30:46Adrien Toubiana
30:47a eu la chance
30:48d'interviewer Ben Chir
30:50aux Players cette année
30:52et de recueillir ses impressions
30:54et surtout,
30:55comment il travaille
30:56avec Mathieu Pavon.
31:19Il y a des choses
31:20qu'il travaillait techniquement
31:21avec son swing,
31:22que je voulais aider
31:23à atteindre avec Jamie,
31:25ainsi que d'obtenir
31:26de la stabilité,
31:27si vous pensez à la stabilité
31:28comme la stabilité du pelvis,
31:29la stabilité du corps,
31:30la stabilité du scapulaire,
31:31c'est comme des ancres
31:32à l'intérieur de votre corps.
31:33Et quand ils deviennent
31:34plus stabiles,
31:35vous pouvez générer
31:36plus de vitesse.
31:37Donc, j'ai pris en compte
31:38beaucoup de son weightlifting
31:39lourd,
31:40et nous avons fait
31:41beaucoup plus de travail
31:42balliste,
31:43de vitesse haute,
31:44de vitesse haute,
31:45combiné avec du travail
31:46de stabilité et de contrôle moteur
31:47et puis, évidemment,
31:48il a pu améliorer
31:49son swing de golf.
31:50Donc, nous avons utilisé
31:51beaucoup d'exercices
31:52type bandes,
31:53du corps supérieur
31:54et du corps inférieur,
31:55pour l'aider à ressentir
31:56qu'il peut continuer
31:57à exploser
31:58dans ses mouvements.
31:59Donc, nous avons deux
32:00différents programmes
32:01qu'il travaille toujours.
32:02Un est un type de programme
32:03de force et de vitesse,
32:04et c'est évidemment
32:05un exercice plus intensif
32:06que nous allons faire.
32:07Et puis, nous avons aussi
32:08un type de mobilité
32:09et de stabilité.
32:10Sa mobilité, en général,
32:11est assez bonne,
32:12donc nous n'avons pas
32:13beaucoup de ça.
32:14Il y a des exercices
32:15type stabilité,
32:16et puis, évidemment,
32:17il a besoin de
32:18une grande quantité de travail
32:19pour atteindre le niveau.
32:20Et c'est ce que fait
32:21au quotidien Mathieu Pavon.
32:22Mais, il faut aussi
32:23un diagnostic extrêmement
32:24pressif,
32:25fait par des personnes
32:26de très très haut niveau.
32:27Et là, on voit les nuances.
32:28C'est ça qui est intéressant,
32:29c'est-à-dire que
32:30Mathieu Pavon,
32:31il était puissant.
32:32Mais, on va travailler
32:33la stabilité.
32:34On va avoir des programmes
32:35différents pour faire évoluer
32:36le son.
32:37Et c'est ce qu'il faut faire.
32:38Et c'est ça
32:39qu'il faut faire.
32:40Il faut faire un diagnostic
32:41extrêmement précis,
32:42fait par des personnes
32:43de très très haut niveau.
32:44Pour faire évoluer
32:45le joueur
32:46dans la direction
32:47que lui souhaite.
32:48Parce que,
32:49vous allez l'entendre,
32:50lui aussi,
32:51Mathieu Pavon,
32:52il veut s'améliorer
32:53physiquement.
32:54Et c'est extrêmement
32:55important pour lui.
32:56Oui, le physique,
32:57c'est hyper important.
32:58On vient de la génération
32:59Tiger Woods,
33:00qui a un peu révolutionné
33:01ce côté-là, je pense,
33:02dans notre sport.
33:03Tout le monde
33:04travaille très dur.
33:05Donc, voilà,
33:06encore une fois,
33:07une séance que toi,
33:08tu ne fais pas,
33:09c'est quelqu'un d'autre
33:10qui est en train
33:11de la faire quelque part.
33:12Donc, voilà, c'est important
33:13que tu prennes beaucoup
33:14de tournois.
33:15Les saisons sont longues,
33:16entre 25 et 30 tournois par an.
33:17Et si tu ne prends pas
33:18le temps de bosser,
33:19de te renforcer,
33:20de te sentir,
33:21de progresser physiquement,
33:22en fait,
33:23vu que tu es tout le temps
33:24sur la route,
33:25tu n'as jamais le temps
33:26de vraiment le faire.
33:27Donc, voilà,
33:28encore une fois,
33:29l'exemple le plus flagrant
33:30que m'a montré Ben,
33:31c'est Windham Clark,
33:32aux Players,
33:3364-64,
33:34dès l'heure du tournoi,
33:35vendredi après,
33:36il est à la salle,
33:37il bosse.
33:38Donc,
33:39quand tu as des mecs
33:40comme ça,
33:41qui après deux fois 64
33:42sont à la salle
33:43et continuent de suivre
33:44leur process
33:45et de continuer de bosser,
33:46peu importe le résultat
33:47qui arrive,
33:48c'est très, très motivant
33:49pour moi.
33:50Le physique,
33:51le mental et la technique
33:52sont indissociables,
33:53c'est des choses
33:54qui ont besoin,
33:55en fait,
33:56de trouver une harmonie.
33:57On n'est pas bien
33:58physiquement,
33:59mentalement,
34:00on se sent fatigué,
34:01donc on a du mal
34:02à swinguer comme on veut.
34:03Techniquement,
34:04on n'est pas au top,
34:05donc du coup,
34:06on crée des doutes
34:07dans la tête,
34:08donc physiquement,
34:09on sent de la fatigue.
34:10Et dans la tête,
34:11le swing,
34:12physiquement,
34:13pareil,
34:14en fait,
34:15tout est vraiment hyper lié
34:16et pour moi,
34:17c'est très important,
34:18je le vois surtout
34:19sur mon attitude
34:20sur le parcours.
34:21Plus je suis frais,
34:22plus je me sens bien
34:23physiquement,
34:24reposé
34:25et prêt à swinguer la balle
34:26de la façon
34:27dont je le veux,
34:28plus c'est facile pour moi
34:29d'avoir la bonne attitude
34:30sur un parcours de vol.
34:31Et le tout
34:33en gardant cette finesse.
34:35C'est vrai que dans les années 90,
34:37même jusqu'en 2000,
34:39quand Tiger Woods
34:40fonctionnait un peu
34:41la préparation physique,
34:42on avait un petit peu
34:43le traumatisme
34:44de Johnny Miller,
34:45celui qui
34:46dominait le PGA Tour
34:47et qui,
34:48après une énorme
34:49préparation physique
34:50un peu particulière,
34:51je vous l'accorde,
34:52puisqu'il avait passé son hiver
34:53à tailler des bûches
34:54pensant que ça allait
34:55le rendre plus puissant,
34:56avait perdu un petit peu
34:57sa finesse
34:58autour des greens
34:59et pendant longtemps,
35:00on disait que soulever
35:01des haltères,
35:02soulever des poids,
35:03faire du sport à outrance
35:04étaient parfois
35:05à l'opposé
35:06de ce qu'on pouvait
35:07développer au putting,
35:08au chipping.
35:09Mais ce n'est pas du tout
35:10le cas désormais
35:11pour la plupart
35:12des meilleurs joueurs du monde
35:13et encore moins le cas
35:14pour Mathieu Pavon
35:15puisque,
35:16on l'a vu tout à l'heure,
35:17il gagne quasiment
35:18un point
35:19sur le vrai strokes gain
35:20et il est
35:21le leader
35:22sur le PGA Tour
35:23jusqu'à ce
35:24fameux Masters
35:25inclus
35:26avec une moyenne
35:27de 26 mètres
35:28de put
35:29rentré
35:30par tour.
35:31C'est celui
35:32qui rentre
35:33au total
35:34le plus de distance
35:35de putting.
35:36Donc,
35:37cette finesse,
35:38cette performance,
35:39elle est là
35:40et elle est là aussi
35:41grâce à un homme,
35:42Jan Karlsson,
35:43qui l'épaule
35:44et qu'on va écouter
35:45tout de suite
35:46pour comprendre
35:47qu'est-ce qu'il apporte
35:48à Mathieu Pavon.
36:09Nous avons des plans
36:10assez bons
36:11pour faire la base
36:12comme la technique,
36:13l'objectif de put,
36:14l'écriture,
36:15et puis nous faisons
36:16beaucoup de pratiques
36:17compétitives,
36:18donc beaucoup de scores.
36:19Il m'envoie des scores
36:20et il me rapporte
36:21ce qu'il fait tous les jours.
36:22Donc, je pense
36:23que la structure
36:24c'est le plus grand changement.
36:25Nous n'avons pas fait
36:26de grands changements
36:27avec la technique
36:28et des choses comme ça.
36:29Si c'est un tournoi
36:30ou pas,
36:31c'est un peu pareil.
36:32Nous pouvons faire
36:33un peu plus
36:34à l'extérieur du tournoi,
36:35un peu plus de choses
36:36basiques et discuter
36:37et c'est très similaire
36:38à ce que nous faisons.
36:39Juste une petite chose
36:40que nous avons discuté
36:41cette année,
36:42c'est qu'on va avoir
36:43des greens plus rapides
36:44en général,
36:45un peu plus lent,
36:46donc nous avons préparé
36:47un peu plus
36:48pour ces grands
36:49breaking put et quick put,
36:50mais en général,
36:51nous faisons 90%
36:52la même chose
36:53que l'année dernière.
36:54Vous avez certainement remarqué
36:55que Mathieu Pavon,
36:56en plus d'être très bon
36:57au putting,
36:58est très rapide
36:59et c'est justement
37:00de ça
37:01dont on va parler tout de suite.
37:02Le temps que le joueur
37:03ou la joueuse
37:04va passer au-dessus
37:05de la base
37:07Encore une fois,
37:08on le précise,
37:09il n'y a pas
37:10de grande généralité
37:11qui n'a pas
37:12un contre-exemple.
37:13Ce sont des tendances,
37:14ce sont des recommandations.
37:15Dans ces recommandations,
37:16il y a le docteur
37:17Ryan Caserta
37:18qui était
37:19un ancien formateur
37:20des tireurs d'élite
37:21des forces spéciales
37:22américaines
37:23qui a fait des études
37:24sur l'activité
37:25des yeux
37:26et du cerveau
37:27sur des tirs.
37:28Il l'a ramené au golf,
37:29a entraîné,
37:30entre autres,
37:31à renoncer
37:32à l'épreuve
37:33de l'activité
37:34des yeux
37:35et a entraîné,
37:36entre autres,
37:37à Ron Badley
37:38lorsqu'il était nuant
37:39du putting sur le PGA Tour.
37:40Il a eu accès
37:41à une dizaine
37:42de vainqueurs,
37:43de majeurs.
37:44Il les a coachés
37:45sur cet aspect
37:46dont on va parler
37:47tout de suite.
37:48C'est le temps
37:49où vos yeux
37:50vont se focaliser
37:51sur la balle
37:52et l'influence
37:53que ça va avoir
37:54en termes de résultats.
37:55Alors,
37:56cet entraînement,
37:57il faut être deux
37:58mais on le sait,
37:59au golf,
38:00c'est tellement difficile
38:01qu'on peut prendre
38:02un petit peu d'aide
38:03soit avec son professeur
38:04qui vient avec vous au golf.
38:05Vous prenez
38:06une dizaine de balles.
38:07Vous vous mettez
38:08à 1m50,
38:092 mètres du trou.
38:10Et puis,
38:11votre copain,
38:12votre ami,
38:13a en sa possession
38:14un chronomètre.
38:15Il se trouve
38:16accroupi
38:17juste en dessous de vous
38:18pour pouvoir
38:19distinguer vos yeux.
38:20Vous vous êtes
38:21à l'adresse.
38:22Vous faites
38:23votre routine.
38:24Vous faites
38:25vos swing d'essai
38:26si vous en faites.
38:27Vous adressez
38:28le putter
38:29derrière la balle.
38:30Vous faites
38:31le swing d'essai.
38:32Vous faites
38:33le swing d'essai
38:34derrière la balle.
38:35Vous regardez le trou
38:36une seule fois.
38:37Et vous reposez
38:38vos yeux
38:39sur
38:40soit le numéro de la balle,
38:41soit une alvéole,
38:42soit un petit point
38:43que vous avez fait
38:44avec un stabilo
38:45sur la balle.
38:46À partir du moment
38:47où vous sentez
38:48que votre œil
38:49est vraiment focalisé,
38:50vous démarrez
38:51le putter
38:52quand bon vous semble.
38:53Votre ami,
38:54lui,
38:55il va chronométrer
38:56le moment
38:57où vos yeux
38:58vont revenir sur la balle
38:59et le moment
39:00où vous allez
39:01démarrer
39:02le putter.
39:03Ça sera
39:04entre
39:050,5 seconde
39:06et 3 secondes
39:07en général.
39:08C'est la moyenne
39:09qu'on peut
39:10retrouver
39:11chez les joueurs
39:12partout dans le monde.
39:13Et il va noter
39:14le résultat.
39:15Si
39:16votre activité
39:17des yeux
39:18est trop rapide,
39:19vous aurez tendance
39:20à être trop agressif.
39:21Donc il verra la balle
39:22aller un tout petit peu
39:23trop loin
39:24et en l'occurrence
39:25si vous avez pris
39:26un putt en pente,
39:27prendre un petit peu
39:28trop de pente.
39:29Si vous êtes resté
39:30trop longtemps
39:31au-dessus de la balle,
39:32cette fois-ci,
39:33la balle risque d'être courte.
39:34Donc sur la vingtaine de balles,
39:35il note
39:36le temps
39:37où vos yeux
39:38se posent sur la balle
39:39et le moment
39:40où vous démarrez
39:41votre putter
39:42et il note le résultat.
39:43Vous regardez
39:44le résultat des 20 balles
39:45et vous en faites
39:46une moyenne.
39:47Cette moyenne sera
39:48en général,
39:49comme je vous le disais,
39:50entre 0,5
39:51et 3 secondes
39:52mais très souvent,
39:53c'est autour
39:54d'une seconde et demie.
39:55C'est votre temps
39:56où votre cerveau
39:57sera calme.
39:58Ce qu'on appelle
39:59les yeux calmes
40:00c'est ce qu'on a parlé
40:01dans l'émission
40:02le mois précédent
40:03avec Karine Espinas-Beauvalais.
40:04C'est extrêmement important
40:05pour être performant
40:06au putting.
40:07Le docteur Ryan Caserta
40:08l'avait mis
40:09vraiment noir sur blanc
40:10dans la partie militaire.
40:11Il l'a appliqué au golf
40:12et ça a permis
40:13à de très très grands joueurs
40:14d'être extrêmement performants
40:15en majeur
40:16sous la pression
40:17la plus importante.
40:18Mathieu Pavon,
40:19c'est un grand putting,
40:20on le sait,
40:21mais c'est aussi
40:22un chipping inversé.
40:23C'est-à-dire
40:24qu'il n'y a pas
40:25d'équilibre
40:26entre la pression
40:27et le putting.
40:28C'est-à-dire
40:29un chipping inversé.
40:30Alors,
40:31qu'est-ce qu'un chipping inversé
40:32et pourquoi on utilise
40:33un grippe inversé
40:35au chipping ?
40:36Je vais vous donner
40:37une réponse
40:38à deux entrées.
40:39On va placer,
40:40pour cela,
40:41cette baguette
40:42au sol.
40:43Déjà,
40:44d'un point de vue
40:45j'allais dire
40:46presque médical,
40:47le grippe inversé
40:48vous permet
40:49de contrer
40:50ce qu'on appelle
40:51un hips,
40:52c'est-à-dire
40:53au moment où vous arrivez
40:54dans la balle,
40:55une suractivité du cerveau
40:56qui fait que
40:57vos mains
40:58bougent dans tous les sens,
40:59la tête de club
41:00se dérobe,
41:01le contact
41:02peut être altéré
41:03et donc,
41:04en grippant inversé,
41:05vous allez
41:06créer un angle
41:07dans la main droite
41:08que vous allez quasiment
41:09coller à l'avant-bras
41:10gauche
41:11et vous allez maintenir
41:12ce mouvement
41:14sans jamais
41:15enlever
41:16l'angle
41:17que vous avez
41:18dans la main droite.
41:19Dans cette position,
41:20la main directrice
41:21a beaucoup moins
41:22d'influence
41:23puisque la main gauche
41:24est en bas
41:25de la tête de club,
41:26en bas de la main droite,
41:27plus proche
41:28de la tête de club
41:29et donc,
41:30votre cerveau va croire
41:31que c'est un nouveau grip,
41:32on ne va pas maîtriser
41:33les choses de la même manière
41:34et on va avoir
41:35une certaine régularité.
41:36Je me mets en position.
41:40Je vous fais voir
41:41de profil,
41:42je vous ferai voir
41:43à nouveau de face.
41:44Ensuite,
41:45on se met en position,
41:46grippe inversée,
41:47on balance
41:48de droite
41:49à gauche
41:50et on garde toujours
41:51l'angle
41:52dans la main droite.
41:53De face,
41:54c'est la même chose.
41:57Droite,
41:58gauche
41:59et je garde l'angle.
42:00Mais il y a aussi
42:01des joueurs
42:02qui ne souffraient pas
42:03forcément d'un hips
42:04très prononcé.
42:05Exemple,
42:06Matt Fitzpatrick
42:07qui, lui,
42:08a utilisé cet exercice
42:09qu'utilise d'ailleurs
42:10beaucoup Jérôme Thonis,
42:11le coach belge,
42:12pour faire comprendre
42:13aux gens
42:14comment
42:15le club doit
42:16naviguer
42:17sur le chipping.
42:18On retourne le club.
42:20On grippe
42:21en inversée.
42:23On fait voyager
42:24le bout de son shaft
42:26visuellement.
42:27Moi, j'ai l'impression
42:28que le bout de mon shaft,
42:29le bout de mon grippe
42:30est au-dessus
42:31de la baguette jaune
42:32à l'aller
42:33comme au retour.
42:34Ensuite,
42:35je remets le club
42:36dans la bonne position,
42:37grippe inversée,
42:38petit stand,
42:39je suis en train de chipper
42:40et là,
42:41je vais faire voyager,
42:42je vais faire circuler
42:43cette partie-là,
42:44le bout du shaft
42:45au-dessus
42:46de la baguette jaune
42:47à nouveau.
42:48Moi, j'ai l'impression
42:49que mon mouvement
42:50est une ligne droite
42:51mais ce n'est pas vrai du tout
42:52parce que si vous regardez
42:53ce qui se passe
42:54sur l'image
42:55sur le plan de profil,
42:56vous voyez que
42:57quand je le fais,
42:58la tête de club
42:59va légèrement
43:00à l'intérieur.
43:01Donc, vous êtes
43:02sur le plan parfait,
43:03la ligne de compression
43:05idéale de la balle.
43:06Donc, cet exercice
43:07du grippe inversée,
43:08parfois, il est aussi là
43:09pour apprendre
43:10le bon mouvement
43:11au chipping
43:12sauf que les joueurs,
43:13qu'est-ce qui se passe ?
43:14Ils veulent gagner des tournois,
43:15ils veulent bien chipper.
43:16À force de le répéter
43:17et de voir que le résultat
43:18est bon,
43:19eh bien,
43:20Matt Fitzpatrick,
43:21il l'a amené
43:22sur le parcours.
43:24Ce chipping incroyable
43:28est forcément
43:29relié au mental.
43:31Et le mental,
43:32eh bien,
43:33il va le sublimer
43:35avec
43:37une collaboration incroyable,
43:39peut-être un révélateur.
43:40Celui qui a participé
43:43au deuxième acte
43:44de la période
43:46de l'évolution
43:47de Mathieu Pavon,
43:48c'est Mark Sherwood.
43:49Et justement,
43:50eh bien, on va écouter
43:51des mots qui sont
43:52très touchants
43:53et surtout,
43:54qui nous donnent
43:55un peu la température
43:56de ce couple
43:57sur le parcours.
43:58Un couple professionnel
43:59qui fait des ravages.
44:01Il m'apporte
44:02un peu de calme,
44:03de sérénité.
44:04Il me tempère beaucoup.
44:05Je suis quelqu'un
44:06qui joue vite,
44:07qui suis très instinctif,
44:08qui n'a pas peur
44:09d'aller dans les drapeaux.
44:10Lui,
44:11un peu plus
44:12terre-à-terre,
44:13factuel,
44:14très sur les chiffres.
44:15Et donc,
44:16du coup,
44:17on arrive
44:18à mixer tout ça
44:19et ça m'empêche
44:20de faire
44:21je pense,
44:22quelques bêtises
44:23que j'aurais pu
44:24facilement faire ici.
44:25Et voilà,
44:26j'ai l'impression
44:27qu'il me lit
44:28comme un livre ouvert
44:29qui connaît
44:30très très bien
44:31mon jeu
44:32et mes préférences
44:33et c'est pour ça
44:34que ça marche aussi bien.
44:35Le dernier allié
44:36sous la pression,
44:37celui qui,
44:38lorsque vos mains tremblent,
44:39lorsque vous avez
44:40l'estomac noué,
44:41que vous avez peur
44:42tout simplement,
44:43soit de perdre
44:44votre carte,
44:45soit de louper
44:46ce dernier put,
44:47cette victoire éventuelle,
44:48le regard des autres,
44:49le regard de la famille,
44:50la pression des sponsors,
44:51eh bien lui,
44:52le cadet,
44:53celui qui est à côté de vous,
44:54c'est le seul
44:55qui peut encore avoir
44:56une influence positive
44:57sur vos performances
44:59et c'est forcément
45:00très très important
45:01de trouver
45:02le duo parfait.
45:03C'est ce qu'a fait
45:04Mathieu Pavon.
45:05En tout cas,
45:06c'est ce qui lui correspond
45:07aujourd'hui.
45:08On sait que,
45:09malheureusement,
45:10dans ce métier,
45:11il y a des changements
45:12mais en ce moment,
45:13eh bien c'est la
45:14dernière pierre à l'édifice
45:15pour faire,
45:16eh bien tout simplement,
45:17une synergie
45:18incroyable
45:19dans cette équipe.
45:20Tout le monde est à sa place,
45:21tout le monde apporte
45:22son énergie,
45:23tout le monde apporte
45:24son ambition
45:25qui est collective
45:26et qui a participé,
45:28eh bien tout simplement,
45:30à ces six mois
45:31de folie
45:32pour Mathieu Pavon.
45:33Mathieu Pavon
45:34qui, évidemment,
45:35reste le patron
45:36de cette team,
45:37de cette équipe
45:38pour aller chercher
45:39encore de nouveaux succès.
45:41Et dans ces succès,
45:42on peut se projeter,
45:43on peut se demander,
45:44eh bien qu'est-ce que maintenant
45:46peut aller chercher
45:47Mathieu Pavon ?
45:48Déjà, on sait qu'il a la garantie
45:50de jouer jusqu'en 2026
45:53sur le Pigeot Tour,
45:54de jouer cette année
45:56des tournois signatures
45:58dont la dotation
45:59est plus importante,
46:00dont la présence
46:01de grands joueurs
46:02est assurée.
46:03On a aussi ses majeurs
46:04qui arrivent,
46:05qu'il va jouer
46:06et pourquoi pas aller chercher
46:07un top 10,
46:08son premier top 10
46:09en majeur
46:10ou une victoire
46:11si on se met à rêver,
46:12imiter Céline Boutier
46:13dont il parle souvent
46:14avec beaucoup d'admiration.
46:15D'un point de vue du jeu,
46:17on en a parlé,
46:18peut-être le chipping.
46:19Le chipping qui,
46:20aujourd'hui,
46:21est pour des questions techniques
46:23mais également
46:24d'apprentissage
46:25sur une herbe
46:26qui varie beaucoup
46:27sur le Pigeot Tour,
46:28qui est particulière,
46:29qui est différente.
46:30Si on regarde les stats,
46:31ces stats sont un petit peu
46:32moins bonnes
46:33sur le Pigeot Tour
46:34par rapport à sa période
46:35sur le Tour européen
46:36où l'herbe change moins.
46:37Eh bien,
46:38on a peut-être
46:39ce secteur-là
46:40à aller grappiller
46:41encore une fois
46:42quelques micro points.
46:44Mais ce qui est certain,
46:45et soyez-en sûr,
46:46c'est que Mathieu Pavon
46:47va tout faire
46:48à tête reposée
46:49et il va continuer
46:50de pousser
46:51la machine au maximum
46:53pour essayer
46:54d'aller le plus haut possible,
46:56de se révéler totalement
46:57en tant qu'homme
46:58par la préparation mentale
46:59mais également
47:00en tant qu'athlète
47:01par ses performances.
47:03On s'est régalé
47:04de vous donner
47:06cette analyse,
47:08cette vue globale
47:10de son équipe,
47:11de ses performances,
47:13de son jeu,
47:14de son swing,
47:15de ses techniques.
47:16Et puis,
47:17on est ravis à nouveau
47:18de vous proposer
47:19tous ces numéros
47:20de l'œil des pros
47:21sur l'application
47:22MyKanal.
47:23Vous pouvez retrouver
47:24les différents numéros,
47:25les derniers numéros
47:26pour vous remettre
47:27les exercices en tête,
47:28pour vous remettre
47:29les interviews
47:30de ces grands champions,
47:31des interviews exclusives
47:32collectées par l'équipe
47:33de Golfe Plus.
47:34Un grand merci
47:35à Vincent Pourradier
47:36pour la réalisation,
47:37Nicolas Fab,
47:38Steven Boulet,
47:39Sébastien Cometti
47:40et Martin Breteau
47:41pour la préparation
47:42de cette émission
47:43et à toutes les équipes
47:44de Kanal.
47:45Bon golf à vous !