• il y a 10 mois
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Transcription
00:00 s'intéresse à la touche, pourquoi ? Parce que c'est la phase de conquête la plus importante en rugby.
00:05 En moyenne par match, en top 14, il y a 28 touches par match.
00:09 En moyenne, vous en avez 14 et il y en a 14 pour votre adversaire, ça en fait des occasions.
00:13 Et on va expliquer ce que c'est donc un contre en touche en image avec deux exemples.
00:17 D'abord un exemple avec le Racing 92, qui est une des équipes qui est très forte en contre en touche,
00:24 avec Cameron Wauquiez, vous le voyez ici, le lancé lyonnais, ballon récupéré par le Racing.
00:29 C'est assez simple à comprendre pour Grégory, même si vous n'êtes pas un aficionado du rugby,
00:35 c'est quand même très simple comme dans tous les sports.
00:37 C'est quand même très simple, c'est comme récupérer la touche.
00:39 Je suis sûr que vous auriez été très bon dans l'exercice.
00:43 Merci de s'en rattraper, c'est gentil.
00:45 Le late rugby manager, bien sûr, vous avez les mêmes méthodes.
00:49 C'est vrai aussi.
00:51 Le late rugby manager de Thibaut Martinez, Zahel Keyrou, vous avez compris ce que c'est que le contre en touche.
00:55 Merci, c'était formidable.
00:56 Quelle belle analyse.
00:57 Alors là, on a tout compris.
00:59 On va un peu plus loin.
01:00 Bon, quelle est la meilleure équipe dans l'exercice ?
01:02 C'est Toulon en top 14 avec une statistique assez impressionnante, presque affolante.
01:06 Toulon vole un ballon sur trois à ses adversaires en touche.
01:10 Personne ne fait mieux en top 14, et notamment grâce à un homme, une recrue, elle s'appelle Esteban Abadi.
01:16 C'est leur troisième ligne.
01:18 Toulon a fait exprès de le recruter pour ce domaine-là.
01:22 Et c'est un homme qui fait peur à tout le monde.
01:24 Esteban Abadi a été recruté parce que c'était le meilleur contreur en touche la saison dernière.
01:29 Il évolue à Abrives, désormais il évolue à Toulon.
01:31 Et il fait des ravages, et c'est ce qu'on va voir.
01:33 Quelles sont ses forces ?
01:34 Allez-y, je vous laisse aller vous installer pour nous parler d'Esteban Abadi, qui n'est pas déjà un géant.
01:40 Parce qu'on pourrait penser que dans l'exercice, c'est ce qui compte.
01:42 Pas forcément.
01:43 Vous allez tout nous détailler.
01:44 C'est vrai que ce n'est pas un géant.
01:45 Il fait 1,88 m.
01:46 Et donc, il doit compenser d'abord avec l'anticipation.
01:50 C'est la première force d'Esteban Abadi.
01:52 On va le voir d'abord à vitesse réelle, ici contre, et puis au ralenti.
01:56 L'anticipation, elle vient d'où ?
01:57 Elle vient d'abord de son regard.
01:59 Il l'analyse.
02:00 C'est quelqu'un qui travaille beaucoup.
02:01 Ce que nous ont dit ses entraîneurs, qui travaillent beaucoup à la vidéo.
02:04 Là, il suit du regard.
02:06 Et regardez, il est derrière, il va finir devant grâce à sa vitesse de placement.
02:10 Puisqu'il a anticipé, il va mettre la main juste devant le sauteur, casser et récupérer le ballon.
02:16 Ça, c'est sa première qualité.
02:17 Sa deuxième qualité, c'est sa détente.
02:20 Elle est assez incroyable.
02:22 Il peut aller jusqu'à 4,50 m.
02:24 Je parle bien de sa main.
02:25 4,50 m de hauteur.
02:27 Là aussi, parmi ses entraîneurs qui l'ont coaché ou ceux qui l'ont affronté cette saison,
02:31 ils sont tous unanimes.
02:32 Ils nous ont tous dit que c'est le seul joueur qu'ils connaissent qui peut aller aussi haut.
02:35 Et encore, à l'entraînement, il est déjà allé jusqu'à 5 m.
02:38 Et enfin, ces mêmes entraîneurs nous ont dit, on ne connaît pas un joueur plus rapide dans le saut.
02:44 Regardez ici.
02:45 On l'a dit, il fait 1,88 m.
02:47 Face à lui, il a des joueurs parfois, comme à basket, qui font plus de 2 m.
02:50 Ici, Douglas fait 2,02 m.
02:52 Et pourtant, qui va atteindre la cible en premier ?
02:56 Lancé, Bordeaux.
02:57 Cible assez haute.
02:59 Esteban Abadie avec l'anticipation et la vitesse.
03:02 C'est lui qui termine tout devant.
03:04 Voici ces trois forces.
03:06 L'anticipation, c'est fou, Grégory.
03:08 Oui, mais il saute.
03:09 Après, il y a les deux dents dessous.
03:10 Il y a les lifters, effectivement.
03:12 Ce qui est intéressant, ce qui travaille énormément à la vidéo, c'est qu'il regarde avant ce qu'ont fait les équipes.
03:16 Ce qu'ont fait les équipes dans les matchs précédents pour travailler et anticiper un peu.
03:20 Alors, si il n'est pas aussi haut, c'est parce qu'il est porté par deux lifters, ce qu'on appelle au rugby.
03:27 Mais c'est le cas de tout le monde en touche.
03:29 Et lui, il a une détente déjà sèche.
03:31 C'est ce que nous ont expliqué certains de ses entraîneurs.
03:33 Avant même qu'il soit porté, il va déjà assez haut.
03:35 Ce qui fait que le centre de gravité est déjà assez haut et que c'est beaucoup plus facile de...
03:38 Et aujourd'hui, on recrute des joueurs qui sont bons pour contrer les touches.
03:42 Effectivement.
03:43 C'est une vraie arme.
03:45 L'an dernier, Toulon, contrait en moyenne deux ballons par match.
03:47 Désormais, c'est quatre. Ils ont multiplié par deux.
03:49 Donc, ça fait deux ballons de plus d'attaque.
03:51 Et on va le voir après à quel point c'est important.
03:53 Obaya.
03:54 Juste pour répondre à Grégory, c'est vrai que la touche, c'est un élément clé du rugby moderne.
03:59 Parce que, par exemple, c'est peut-être la phase de jeu qui est la plus "touchy".
04:04 On filme des entraînements. Non, mais c'est la vérité.
04:06 La mêlée, on va dire, il n'y a pas trop de surprises.
04:09 Mais la touche, il y a des vraies combinaisons qui sont réglées, répétées, re-répétées aux entraînements.
04:16 Et c'est vrai que quand on filme, par exemple, des entraînements de rugby,
04:19 souvent les entraîneurs ne veulent absolument pas qu'on filme les touches.
04:22 Parce qu'il y a ces combinaisons-là, ces lancements de jeu qui sont répétés.
04:26 Et donc, effectivement, après, il y a les vidéos qui circulent d'un adversaire à l'autre.
04:30 Et donc, effectivement, il y a des combinaisons qui doivent rester en tête.
04:33 Donc, ils savent si ça va être plutôt en début d'alignement, plutôt en milieu d'alignement,
04:37 plutôt en fond d'alignement. Et c'est aussi comme ça qu'ils organisent le contre.
04:41 Et juste dernière chose, il y a aussi des équipes qui choisissent de ne pas sauter en touche.
04:45 Parce que souvent, ces touches, c'est quoi ? Ensuite, on part en ballon porté.
04:48 Et donc, ils choisissent d'avoir tous leurs joueurs au sol pour pouvoir défendre sur le ballon porté.
04:52 Ce qui n'est clairement pas l'option choisie par Toulon.
04:55 Ils savent qu'ils ont cette arme qui est Esteban Abadi.
04:58 Donc, ils savent que potentiellement, s'ils sautent, ils vont récupérer un ballon sur trois en touche.
05:02 Donc, c'est beaucoup plus intéressant pour eux d'aller contrer en l'air.
05:05 Alors, on va retourner sur le terrain, Thibaut. Justement, le ballon est pour l'adversaire.
05:08 Toulon va essayer d'aller le chipper. On parle défensivement d'abord.
05:12 Ça permet, dans une situation mal embarquée, de s'en sortir honorablement.
05:17 Ça illustre ce que vient de dire Amaia avec cet exemple, encore une fois, avec le Racing 92.
05:22 Le Racing 92 qui n'est qu'à 10 mètres de la ligne de Toulon.
05:26 Ça peut faire essai, ça fait essai très souvent.
05:28 Sauf que là, il y a Esteban Abadi. Au moment où le Racing Man va lancer,
05:32 il a déjà 1,50 m d'avance sur Cameron Wauquiez.
05:35 Résultat, plutôt que de prendre un essai et récupérer le ballon,
05:38 ils vont même récupérer la pénalité juste après.
05:40 Toulon va pouvoir se dégager. Ça, c'est 100 % d'Esteban Abadi.
05:44 On apprécie l'image derrière vous aussi qui nous permet de comprendre un peu comment s'en sortir.
05:50 Grégory.
05:51 Dernière question.
05:52 Allez-y, allez-y. On a encore des images en plus.
05:54 Il y a des entraîneurs qui sont spécialisés pour ça ?
05:56 Bien sûr, il y a des entraîneurs de la touche, de la conquête.
05:59 Il y a évidemment les clubs et les équipes nationales s'équipent spécialement sur ce secteur.
06:04 Parce qu'au foot, on voit Arsenal qui a un entraîneur vraiment spécialisé dans les coups de pied arrêtés.
06:09 Ça, c'est super intéressant parce que sur les phases défensives,
06:11 c'est intéressant pour se dégager, pour éviter un essai et offensivement récupérer pour…
06:16 Grégory, vous avez vu l'organisation que ça demande une touche au rugby.
06:19 C'est entre 2 et 8 joueurs dans l'alignement ou 7 joueurs dans l'alignement avec le lanceur.
06:24 Et s'il y en a 28 par match, ça veut dire une touche toutes les 3 minutes.
06:28 Donc forcément, il y a des entraîneurs pour ça.
06:31 Ce n'est pas le thème du jour, mais est-ce qu'Abadi est beaucoup cherché aussi quand les touches sont pour tout le long ?
06:36 Évidemment.
06:37 Quand même, il est très bon.
06:38 Il est bon quand il y a son équipe, ça c'est une certitude.
06:41 Mais sa spécialité, c'est vraiment le contre, aller chercher les ballons des adversaires.
06:46 Alors, puisqu'on a travaillé défensivement, maintenant on va travailler offensivement.
06:49 Si ça vous va, le ballon est pour l'adversaire toujours,
06:52 mais autant s'en servir si on le récupère pour aller leur faire mal.
06:55 Et c'est ça qui est peut-être le plus intéressant dans un contre en touche.
06:58 Parce que ni ceux qui ont le ballon, ni ceux qui le récupèrent ne s'attendent à attaquer.
07:02 Ça crée un déséquilibre.
07:03 Ici, Pau est au milieu du terrain, donc pas vraiment de danger.
07:06 Et c'est Toulon qui va récupérer.
07:07 Ce qui signifie que Pau était en position d'attaquer, il va devoir se retrouver à défendre.
07:12 C'est donc une défense complètement désorganisée, pas du tout en ligne, qui était placée sur la largeur.
07:19 Résultat, sur l'action d'après, il y a un surnombre avec un 5 contre 1 + 1.
07:24 Et Toulon peut aller marquer.
07:26 Et ça, c'est dû juste à ce ballon récupéré, puisque personne ne s'y attendait.
07:30 Et que quand on perd un ballon en touche, on passe d'une aile d'avion à une défense à plat.
07:38 Et tout le temps qu'on met à se replacer, c'est un déséquilibre.
07:42 Et donc, ça permet à l'adversaire de marquer.
07:44 Merci Thibault.
07:45 Comment on fait sans Abadie alors quand il n'est pas là ?
07:47 On ne fait pas quand il n'est pas là.
07:48 Toulon ne joue pas.
07:49 Parce que c'est un prénom à jouer.
07:51 Par exemple, à Montpellier, Esteban Abadie n'était pas là.
07:54 Ils n'ont pris aucun ballon à l'adversaire, les Toulonais.
07:57 Ils en ont perdu 5 sur leur propre lancé.
07:59 Et ils ont perdu.
08:00 Ils ont perdu.
08:01 On parlait tout à l'heure de la liste.
08:03 Alors déjà, c'est vrai que Esteban Abadie, il est quand même très souvent là, très peu blessé.
08:06 Quand il était en pro D2, la saison dernière, il a enchaîné 44 matchs quand même,
08:11 à cheval entre deux saisons, en étant toujours sur les feuilles de match.
08:15 Il fait partie peut-être des joueurs qu'on pourrait voir appelés par Fabien Galtier le 17 janvier la semaine prochaine.
08:21 C'est vrai qu'il y a beaucoup de troisième ligne de talent en France.
08:24 Mais pourquoi pas la surprise avec Esteban Abadie ?
08:27 Et en rugby, on l'a bien compris, autour d'Abadie, la touche, c'est un élément clé dans une rencontre.
08:34 En foot, beaucoup moins.
08:35 Parce qu'en fait, elles ne sont pas travaillées.
08:38 Vous les avez beaucoup travaillées dans votre carrière, Grégory ?
08:41 Pas du tout.
08:42 Honnêtement...
08:43 Les deux pieds sur la ligne ou pas ?
08:44 Même pas.
08:45 On avait des joueurs qui faisaient des longues touches pour la mettre vraiment dans la surface adverse.
08:51 Mais sinon, c'est vrai que c'est peut-être deux ou trois fois dans l'année, mais c'est 10 minutes.
08:55 Après, les coachs, ils passent à autre chose.
08:57 Ils passent plus à la tactique dans le jeu.
08:59 Mais c'est vrai que dans certaines situations, surtout quand on est en point de corner,
09:02 que ce soit défensivement ou offensivement, des fois, on cherche des solutions.
09:04 Et les joueurs ne bougent pas.
09:06 Et à la fin, le mec, il te met un parpaing.
09:08 Il n'a pas d'idée.
09:09 Est-ce qu'il y a des tactiques sur corner ?
09:11 Il y en a.
09:12 Il y en a plus sur corner, sur coufran, mais les touches, c'est vrai que je trouve que c'est un peu mis à l'abandon.
09:18 Alors, on va voir quelques touches en Angleterre, si ça ne vous gêne pas, pour s'apercevoir que ça peut fonctionner aussi.
09:23 Alors, il y a eu quelques joueurs un peu légendaires, mais...
09:26 Renforts, on le fait beaucoup.
09:27 Bah oui.
09:28 Ecoutez, alors, la stratégie n'est pas folle, mais en gros, vous prenez le meilleur lanceur de javelot du coin, vous l'appelez, il vient.
09:35 C'est ça, en fait.
09:36 C'est ce que je vous ai dit.
09:37 Nous, c'était Mariano.
09:38 Je m'en souviens à l'époque à Bordeaux, le Brésilien.
09:40 Il faisait des touches, mais je ne sais pas, il avait des jambes à la place des bras, ce n'est pas possible.
09:44 Et ça, vous ne l'utilisiez pas ?
09:45 Si.
09:46 On mettait nos deux centraux, c'était Henrique et Lamine Sane, montés dans la surface de réparation pour dévier, pour après, on ne sait pas.
09:53 Comme un...
09:54 Oui, mais c'est au meilleur de la chance.
09:55 Et c'est pour ça, ce n'est pas travailler comme au rugby.
09:58 Liverpool a eu un coach de touches pendant 4-5 ans.
10:01 Il est parti l'été dernier, je crois.
10:03 Oui, il était à Toulouse l'an dernier, Thomas Gronmark.
10:05 Oui.
10:06 Ils l'ont eu, notamment l'année où ils étaient champions en 2020.
10:08 Alors, je ne dis pas que c'est ça qui leur a donné ce titre, mais c'était le seul club de Première Ligue qui avait un entraîneur spécialiste dans les touches.
10:14 Et je sais que le Vila Adonaï Emery travaille aussi beaucoup les touches, juste pour un appel dans un sens, pour libérer le deuxième joueur, juste pour avoir de la propreté dans son lancement de jeu.
10:25 Ce n'est pas...
10:26 C'est un lancement de jeu un peu moins élaboré qu'au rugby, mais ils le font un petit peu.
10:29 Oui, sinon, ce sont des initiatives individuelles.
10:31 Chacun y va de son petit appel et parfois, il peut s'y télescoper.
10:34 Tu fais l'appel, tu fais pas, après, le lanceur, il se retrouve un peu...
10:37 Je ne vais pas dire le mot, mais c'est compliqué en touches, ce n'est pas assez travaillé, alors qu'il y en a énormément.
10:42 Il y en a un mythique, quand même, en Angleterre.
10:44 Je sais qu'à la maison, vous le connaissez, vous dites "mais ils ne vont pas nous parler de Rory Delap encore ce soir ?"
10:48 Pour le coup, c'était des occasions, parce que c'était des centres.
10:51 La résistance de Rory Delap...
10:53 Mais il pouvait tuer quelqu'un.
10:54 Là, c'était une diagonale.
10:55 C'était des centres tendus.
10:57 Oui, c'était magnifique.
10:59 Joris.
11:00 Et aller à stock, à l'époque, c'était dangereux, enfin dangereux pour les adversaires, parce que c'était une petite équipe.
11:06 Et chaque touche dans les 20 derniers mètres était perçue comme une occasion de but par le stade.
11:11 Tout le stade se levait et s'enflammait à chaque touche de Rory Delap, qui a donné pas mal de buts.
11:16 Et il a fait ça combien d'années, il était là-bas ?
11:18 Il a fait ça pas mal d'années.
11:19 Il a fini à 55 ans, il avait un bide énorme.
11:22 Je ne saurais pas vous dire les stats, mais il y a eu beaucoup de buts, peut-être pas sur des passes décisives claires,
11:27 mais sur des touches au départ de Rory Delap, et des coiffouillages, et des ballons mal renvoyés.
11:32 Ce serait même possible de travailler des combinaisons auprès d'un lanceur en touche, souvent latéraux,
11:38 avec trois joueurs fixes au départ, et puis il change tout.
11:41 Oui, c'est ça.
11:42 Bien sûr, ça serait possible.
11:43 Par exemple, Aston Villa le fait un petit peu.
11:45 Aujourd'hui, c'est plus récent. Avant, on ne le faisait pas.
11:47 J'y pense que maintenant. J'aurais dû vous en parler pour vous sortir l'image,
11:50 mais j'ai vu dans un match amateur, j'ai vu une vidéo, un joueur qui s'accroupit pour faire une touche,
11:55 et du coup, au lieu de donner un ballon qui va rebondir et qui va être dur à gérer, il est presque à terre.
12:00 Ça devient presque une passe. On se dit pourquoi on n'y a pas pensé avant.
12:02 Attendez, j'ai un ballon, vous ne voulez pas nous la faire ?
12:05 Vous voyez ce que je veux dire ? La balle arrive très basse et c'est un ballon beaucoup plus négociable.
12:10 On s'est un peu éloigné d'Esteban Abadi, mais c'est sympa de faire ce parallèle avec les touches en foot
12:15 qui ne sont pas très exploitées, à part par quelqu'un qui a beaucoup de bras.
12:18 1m88, Abadi, et il monte jusqu'à 4m50.
12:22 La main.
12:23 Et il est aidé quand même, parce que 4m50 sans être aidé, il faut qu'il aille…
12:27 Il s'appelle Jamorent.
12:29 Même Jamorent, il ne monte pas à 4m50. Le haut de la planche, il est à 3m95.
12:33 Il fait la même taille.
12:34 Oui, il faut un petit 1m90.
12:35 Et sur qui il a dunké, par exemple ?
12:37 Sur OMB.
12:38 Absolument.
12:39 Oui, mais il avait un petit problème à la cheville.
12:41 Regardez, 1m88. Combien le panier, Joris ?
12:47 3m05, le panier.
12:48 Bon.
12:49 Il faut y aller quand même.
12:50 Là, il n'a pas les lifteurs. Il a de sa détente sèche.
12:53 3m30, ah oui.
12:54 C'est quand même énorme.
12:56 Et OMB, sans lever… Exactement, il est à 3m05, 3m10.
12:59 Et là, il n'a pas poussé.
13:01 Oui, c'est ça. Il a encore les pieds au sol.
13:03 Donc…
13:04 Malheureusement, Jamorent, il s'est blessé derrière. Pas sur cette action.
13:07 Il est allé chercher un peu trop loin.
13:10 C'est vrai ?
13:11 Oui, il est blessé en ce moment.
13:12 C'est vrai.
13:13 [SILENCE]