Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée, était l’invitée de Benjamin Duhamel sur BFMTV.
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00:00Il ne s'est pas rien passé, moi je crois qu'on a fait beaucoup avancer les idées qui sont les nôtres au niveau de l'Europe.
00:05La preuve en est d'ailleurs c'est qu'aujourd'hui nous sommes donnés par les sondages à plus de 30, nos amis du Vlaams Belang à plus de 30 en Flandre,
00:12nos amis autrichiens à plus de 30, M. Geert Wilders, notre allié du PVV aux Pays-Bas, vient de gagner les élections législatives,
00:22a formé un gouvernement et est donné lui aussi à plus de 30, donc on voit que les idées nationales, c'est-à-dire dans la compétition...
00:30Au point de faire le grand groupe que vous appelez de vos voeux ?
00:32Dans la compétition entre le mondialisme et le retour des nations, en quelque sorte, je pense que nous sommes en train de marquer des points,
00:41que nous en avons marqué dans les dernières années et que nous allons continuer à en marquer.
00:44Au point de faire un grand groupe que vous appelez de vos voeux ? Vous avez tendu la main à G.Méleny, elle n'a pas franchement répondu pour l'instant.
00:50Oui, mais vous savez, tout ça se déroule après les élections, toutes ces discussions. En tout cas, il y a beaucoup de mouvements aujourd'hui,
00:58patriotes, qui expriment le souhait que l'on puisse réussir à s'unir. Pourquoi ? Parce que si on arrive à s'unir, on peut être le deuxième groupe
01:07du Parlement européen, c'est-à-dire un groupe qui, évidemment, aura une très grande capacité à peser sur les débats.
01:19Donc vous dites à G.Méleny, « Georgia, on ne s'est pas toujours adoré, mais accepte ma main tendue et réunissons-nous ».
01:24Oui, mais quand on aime son pays, il faut être capable aussi de faire cette démarche au niveau européen, d'union, même si on n'est pas d'accord
01:35sur l'intégralité des sujets, bien sûr.