Comme chaque jour dans le Live Switek, Roselyne Dubois répond à vos questions.
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00:00 - On parle des Bleus, c'est ça ? - Oui !
00:01 - Ils sont dans le train. - Ils sont dans le train, en route vers leur premier match amical avant l'Euro.
00:05 Ce sera à Metz demain soir face au Luxembourg.
00:07 Metz, c'est à une heure et demie de TGV de Paris.
00:10 Loïc Braille nous a rejoint, rédacteur en chef adjoint au football sur RMC Sport, c'est ça ?
00:14 - C'est ça. - Ça claque.
00:15 Bon, en tout cas, d'habitude c'est le car, c'est l'avion.
00:19 Là, ça y est, enfin le train.
00:20 Ils n'ont pas non plus un TGV entier, il y avait des questions là-dessus,
00:23 on ne leur a pas réservé un train complet non plus.
00:24 Alors non, mais c'est une vraie première pour l'équipe de France de foot. Alors, comment on en est arrivé là ?
00:30 Souvenez-vous, en octobre dernier, le président de la Fédération française de foot, Philippe Diallo,
00:33 qui voulait vraiment tourner définitivement la page de l'ère Legrette,
00:37 avait présenté un petit peu à la surprise générale un grand plan d'engagement sociétal
00:42 avec un pan écologique assez important et il voulait que toutes les sélections nationales
00:47 pour des trajets de moins de trois heures prennent le train.
00:50 Et évidemment, cela doit aussi concerner les stars de l'équipe de France A de Didier Deschamps.
00:55 Alors, il aurait voulu que ces premiers trajets en train se fassent dès le mois de mars 2024.
00:59 Il y avait des matchs à Lyon et Marseille.
01:02 Le sportif incarné par le chef Didier Deschamps avait mis un veto pour des raisons de temps de récupération trop long
01:08 et des contraintes de sécurité un petit peu trop élevées aussi pour ces deux trajets-là.
01:12 Ils sont tombés d'accord pour ce déplacement à Metz, match amical demain de préparation face au Luxembourg.
01:19 La curiosité et l'incongruité un petit peu de ce déplacement, c'est qu'ils vont faire le trajet en train uniquement à l'allée.
01:25 Ils vont rentrer en avion au retour.
01:28 On a essayé...
01:29 - Attendez, attendez, attendez...
01:30 - Ça veut donc dire qu'un avion...
01:33 - Voilà. Je vous vois arriver, Maxime.
01:35 - On est en train de se foutre de nous, les frayeurs.
01:39 - Vous avez raison, Maxime, de soulever ça.
01:41 On n'a pas eu la réponse. On a cherché. On a appelé la fédération dans tous les sens.
01:45 On ne sait pas d'où va partir ce fameux avion qui va ramener les joueurs de Metz pour Paris.
01:50 - Parce que là, ils sont dans quoi ? Dans deux wagons réservés ?
01:52 - Alors, aujourd'hui, à l'heure où on se parle, ils sont dans un TGV commercial.
01:56 - Avec d'autres gens, c'est normal.
01:57 - Ils ont pris le train à la gare de Massy.
01:59 Donc, ils ont évité de rentrer en plein Paris où c'est la pagaille aujourd'hui au niveau sécurité.
02:04 Ça aurait été l'enfer, gare de l'Est.
02:05 Ils vont arriver en gare de TGV Lorraine, un petit peu à l'écart du centre-ville de Metz également.
02:10 - Oui, on a vu. C'était compliqué d'approcher.
02:12 - C'est plutôt bien. Le trajet Clairefontaine-Massy, c'est assez rapide à faire en bus.
02:16 Donc, là-dessus, pas de souci.
02:17 Ils ont les deux premières voitures en première classe de ce TGV commercial.
02:22 Donc, il leur est totalement réservé, en tout cas pour ces deux voitures.
02:25 Mais il y a des clients comme vous et moi sur les voitures derrière.
02:28 - Dans le reste, on va au wagon-bar.
02:29 - Mais c'est vrai que pour des raisons encore une fois liées au temps de récupération.
02:33 Donc là, encore une fois, c'est le sportif et donc Didier Deschamps qui n'a pas voulu rentrer vite
02:38 pour privilégier la récupération, sachant qu'il y aura un deuxième match amical.
02:41 La préparation est relativement courte, en tout cas assez intense.
02:45 Et le sportif n'a pas voulu rentrer en train directement après son match.
02:49 Et effectivement, on ne sait pas d'où va venir ce fameux avion.
02:52 - Ils ont un avion à titrer ou pas ?
02:53 - Mais il est possible qu'il y ait un trajet à vide qui soit fait par ce jet.
02:57 Ça n'a aucun sens du coup par rapport aux objectifs de la Fedé.
03:00 Donc, c'est plus symbolique qu'autre chose.
03:02 - Sur Chouk, Loic, pendant des mois, on nous a expliqué que ce soit l'équipe de France ou le PSG,
03:05 que c'était impossible, impensable.
03:07 C'était du pipo. C'est du pipo.
03:10 Il n'avait pas envie de mettre le pied dans un TGV.
03:13 - Il y a des vrais enjeux de sécurité, ceci dit.
03:15 Quand vous voyez le dispositif sur la gare, c'est compliqué.
03:17 - Et affrêter un TGV tard le soir après un match, c'est compliqué.
03:21 - Ça n'existe pas en fait.
03:22 - Ça fait partie des contraintes aussi.
03:23 - Et c'est vrai qu'à Metz, il n'y a pas d'hôtel.
03:25 C'est connu.
03:26 - On vous appelle.
03:27 - En tout cas, ça m'énerve.
03:29 - Vous êtes une récupération rapide.
03:30 - Ça m'énerve.
03:31 - On le sent un petit peu.
03:32 - Je vous explique juste que ça m'énerve.
03:33 - C'est un dispositif qui va absolument bénéficier des meilleures installations de Clairefontaine le plus rapidement possible après un match.
03:38 En tout cas, ça reste une première.
03:40 - Et si vous avez la réponse pour l'avion, ça nous intéresse.
03:43 Si vous avez la réponse quand même pour l'avion.
03:45 - On est dessus.
03:46 - Est-ce qu'il y a un vol à vide ?
03:47 - Vous vous en êtes promis.
03:48 - Si il y a un vol à vide, vous payez un resto.
03:50 - Nous tous à son tour.
03:51 - Si il y a un vol à vide, je vous paye un resto.
03:53 - Je vous jure que ce soit le cas.
03:55 Malheureusement, parce que l'avion...
03:56 - Non, dans l'oreillette, on me dit moi aussi.
03:58 Non, c'est juste Loïc Braylé.
03:59 - Non, c'est de l'autre côté, il le mérite bien lui aussi.
04:01 - On vous confirme l'info dès qu'on a la réponse.
04:03 - En attendant, ils sont dans le train, ils arrivent d'ici une demi-heure.
04:05 Merci beaucoup Loïc.
04:06 - Ça m'énerve.
04:07 - Ça, on l'a un petit peu senti, vraiment.