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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mardi, c’est Kimberose, pour son nouveau single "Anita", annonciateur d’un album à venir. Elle sera en tournée à partir de novembre et passera par la salle Pleyel le 20 novembre.

Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu

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Transcription
00:00 Et alors j'ai la chance de recevoir une des très très belles voix du moment, Kim Burrows est avec nous ce matin.
00:06 Bonjour, merci beaucoup d'être là.
00:08 On va parler évidemment de ce titre, ce nouveau titre
00:11 que vous sortez et que vous allez nous chanter en live tout à l'heure. Mais d'abord on va dresser votre portrait sonore, c'est la tradition ici.
00:18 Des petits sons pour mieux vous connaître. Voici le premier.
00:20 *Musique*
00:35 Ça c'était histoire de vous calmer direct.
00:37 Voilà, ça c'est Kim Burrows qui chante, qui chante X Factor de Laurie Neal.
00:41 Le premier album que vous avez acheté d'ailleurs, je crois que c'est The Miseducation of Laurie Neal.
00:47 Vous vous souvenez des sensations d'ailleurs de la première écoute de cet album quand vous avez découvert Laurie Neal ?
00:53 Je connaissais déjà avant parce que j'avais vu le film Sister Act, si je dis pas de bêtises, et j'étais déjà super fan.
00:59 Mais ouais, ça m'a marqué à vie. Encore aujourd'hui c'est un album que j'écoute sans me lasser.
01:05 C'est magnifique. Et alors c'est vrai qu'on vous compare souvent dans les portraits, j'ai vu à Laurie Neal, mais aussi parfois à Beyoncé,
01:11 parfois à Mewina House ou même Nina Simone, j'ai lu ça aussi.
01:14 C'est pas rien et pourtant il paraît que vous n'avez jamais pris de cours de chant.
01:19 Oui, c'est vrai. J'ai pris des cours de chant, mais dans ma chambre, justement en écoutant les grandes chanteuses que j'aimais.
01:25 Et vous chantez, vous écrivez, vous composez aussi, là en complète autodidacte ?
01:30 Oui, complètement. Après je travaille avec des musiciens, je travaille très rarement seule, on est en équipe.
01:36 Mais ouais, j'ai appris toute seule, c'est vrai.
01:38 Vous avez appris en chantant notamment sept chansons.
01:42 Je me souviens, il me semble, des jeux qu'on inventait ensemble.
01:52 C'est beau, hein ?
01:53 C'est un dessin animé ?
01:55 Absolument, c'est Anastasia, loin du froid de décembre, c'est un film d'animation et c'est la chanson que vos copines vous demandaient, paraît-il, de chanter à l'école.
02:01 Oui, c'est vrai, j'étais le jukebox.
02:04 Et vous étiez aussi fascinée par Beyoncé, vous chantiez du Beyoncé déjà à l'époque ?
02:10 J'ai toujours été fascinée par Beyoncé, mais surtout avant, elle était dans un groupe qui s'appelait les Destiny's Child.
02:15 Et quand j'étais enfant, c'était vraiment immense à cette époque-là et ça nous a marqués complètement.
02:20 Survivor, tout ça.
02:22 C'était très girl power aussi.
02:24 Évidemment, ça encourage, ça donne envie de chanter.
02:26 Bien sûr.
02:27 Extrait suivant.
02:28 Ça vous parle ce générique ou pas ?
02:34 Ça me dit quelque chose, c'est une série.
02:36 C'est Esprit Criminel.
02:38 On suit une équipe de profilers qui étudie les comportements des criminels, qui traque les tueurs en série.
02:43 Et bien vous, à 18 ans, c'est ce que vous vouliez faire, Kim Burrows.
02:46 Là, on est assez loin d'Anastasia.
02:48 C'est vraiment un autre délire.
02:50 De Beyoncé.
02:52 Deux ambiances.
02:53 Ça fait un peu flipper en vrai, de se dire ça quand même, que je voulais faire ça.
02:57 C'est le générique qui fait flipper.
02:59 Oui, aussi.
03:00 Je pense trop de séries.
03:01 À mon avis, c'est ça.
03:02 Trop de consommation de séries.
03:04 Trop de rêves bizarres.
03:06 Et puis à la fac, vous finissez par rencontrer un guitariste qui deviendra votre compagnon.
03:09 Et là, vous vous mettez vraiment à la musique.
03:11 Et vous faites un passage à la nouvelle star.
03:13 Vous n'avez pas trop aimé d'ailleurs faire l'émission.
03:15 Pas vraiment, non.
03:16 Ça ne m'a pas réussi.
03:17 Ça n'a pas été une expérience cool pour moi.
03:20 Même si vous êtes allé à Baltard quand même.
03:22 Vous avez fait quelques tours.
03:23 Oui, alors c'est vrai que je ne vais pas cracher non plus dans la soupe.
03:26 Ça m'a permis de me rendre compte que je voulais faire ce métier encore plus.
03:29 Je crois que je suis rentrée chez moi en me disant, bon allez, là maintenant, on y va sérieusement.
03:33 Mais surtout, ça m'a donné envie d'écrire mes propres chansons.
03:35 C'est ça.
03:36 C'est ce que vous avez fini par faire.
03:37 Vous travaillez votre voix, vos textes.
03:39 Mais alors financièrement, c'est quand même compliqué.
03:41 Donc un jour, vous chantez ça.
03:43 "I'm broke", c'est-à-dire "Je suis fauché".
03:57 Vous l'avez écrit, paraît-il, en dix minutes, le jour où un huissier de justice a frappé à votre porte.
04:01 Oui, c'est une vraie histoire.
04:02 Complètement.
04:03 Il a frappé à la fenêtre.
04:06 Et j'ai fermé la fenêtre et je me suis dit, il faut absolument que j'écris quelque chose là-dessus.
04:10 Ça m'avait tellement fait flipper.
04:13 Je me suis dit, je suis dans quelle galère encore ?
04:15 Il faut que j'écrive une chanson.
04:17 Mais vous ne lui avez pas ouvert, à l'huissier ?
04:18 Si, je lui ai ouvert la fenêtre.
04:19 Et justement, c'est là que je me suis rendu compte que c'était un huissier.
04:22 Et je me suis dit, il faut que je lui en fasse quelque chose de joli.
04:25 Et du coup, une chanson.
04:26 Merci, pour une fois qu'on peut leur dire merci.
04:28 C'est vrai.
04:29 C'est fantaste.
04:30 Et un jour, vous participez à Taratata, c'est un succès.
04:33 Ça vous apporte une vraie visibilité.
04:36 Et vous sortez ce titre.
04:38 Sober, alors là vous comprenez pourquoi on la compare aussi à Miwai Nas.
05:06 Dans la voix, dans la thématique aussi.
05:10 Sober, qui veut dire sobre.
05:11 Mais ce n'est pas vous qui l'avez écrite cette chanson ?
05:13 Non, pas du tout.
05:14 C'est une chanson de Jolade Kuhn.
05:18 Oulala, je bug.
05:20 Mais oui, c'est une chanson d'une chanteuse américaine qui n'est pas très connue en France.
05:24 Et c'est dommage parce qu'elle a des chansons magnifiques.
05:27 Et la première fois que vous l'avez écoutée, vous avez presque eu peur tellement elle parlait de vous à un moment précis de votre vie.
05:31 Un moment où vous aviez une relation un peu problématique avec l'alcool.
05:34 Et là vous vous êtes dit "il faut que je chante absolument cette chanson".
05:37 Oui, et surtout ce que je trouve intéressant dans cette chanson, c'est le double sens.
05:40 Parce qu'elle parle aussi de la sobriété vis-à-vis d'une histoire d'amour.
05:43 Des fois on peut avoir cette espèce de manque, cette sensation de manque qui peut être comparable à l'alcool ou à d'autres choses.
05:50 Et j'étais dans cette situation-là aussi à ce moment-là.
05:53 Donc ça m'a parlé tout de suite, bien sûr.
05:55 Et ça vous a apporté le succès qui ne s'est pas démenti depuis.
05:59 Et on va parler de ce nouveau single que vous sortez, "Anita", annonciateur d'un nouvel album.
06:04 Et puis vous serez en tournée à partir de novembre, dont la salle Playl le 20 novembre.
06:08 Vous allez le jouer aussi avec Nile Rodgers, chanteur de chic.
06:13 On en parlera dans quelques instants sur Rop'n.
06:15 À tout de suite.
06:16 Culture Média, nous vous soutenons.