Metz - Saint-Etienne, la réaction de Laszlo Bölöni
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00:00 C'était vraiment un match époustouflant, de haut et de bas.
00:09 Je dirais que sur les 120 minutes c'est plutôt de haut.
00:15 Je tiens à ce que tu rentres dans le vestiaire, vous imaginez qu'il y a la tristesse, l'abattement.
00:31 Des gens qui sont des adultes qui pèsent la tête, certains qui pleurent, certains qui luttent avec leurs larmes.
00:44 Il faut trouver les mots, quoi dire.
00:50 La vérité est qu'aujourd'hui ils méritent des félicitations,
00:57 tenant compte de ce qu'ils ont fait, de cet immense effort physique et mental de quel ils ont fait preuve.
01:07 120 minutes, on sait bien que ce n'est pas 120 minutes, c'est beaucoup plus long.
01:14 Passer en infériorité numérique, c'était un handicap auquel par des accélérations tu as réussi de surmonter.
01:29 Tu as un bon comportement, même pendant le match tu fais des bonnes accélérations.
01:39 Peut-être que je me trompe, tout le monde aurait pu marquer déjà avant.
01:43 Je sais le centre qui vient du côté droit, le pigeon de VDK, Arthur, Atta et le gardien de but qui sauve.
01:56 On aurait pu faire le 3-1. Vous imaginez quand il restait encore 10 minutes ou quelque chose comme ça.
02:05 On n'a pas réussi, on n'était pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez...
02:16 Tu fais énormément d'efforts et tu as de la réussite aussi, malgré ça, tu es obligé de reconnaître que ce n'était pas suffisant.
02:31 Et ça c'est extrêmement douloureux, c'est triste. Qu'est-ce que tu peux faire?
02:36 Ce que j'ai dit, c'est qu'en essayant de digérer 1, 2, 3 jours ça et de se ressourcer pour pouvoir être plus intelligent, plus fort,
02:55 pour que tu reprennes le travail et tu progresses.
02:59 Parce que ce n'est pas bien de dire que la vie ne s'arrête pas ici, mais c'est ça la vérité. Il faut être capable de lever la tête.
03:09 Comment est-ce que vous analysez justement cette expulsion précoce? Est-ce que c'est une faute en excès d'engagement?
03:14 Est-ce que vous en voulez à y aller ou pas?
03:16 Je n'ai pas revu le geste. Je crois que ce n'est pas l'arbitre qui l'a éliminé, c'est le VAR qui l'a éliminé.
03:28 Et ça c'est un petit peu énervant.
03:31 Pourquoi?
03:33 Parce que dans un bureau, dans une fauteuille, tu vis autrement un match que sur un terrain.
03:52 Sans doute que c'est une, je crois que si l'arbitre donne carte aux gens, c'est un vilain geste.
03:59 Est-ce qu'en deuxième, troisième minute, quelque chose comme ça, tu sors le rouge?
04:05 Parce que si je ne me trompe pas, je n'accuse pas l'arbitre, j'accuse plutôt des autres choses.
04:12 Les interprétations, lesquelles moi aussi j'ai le droit d'interpréter, si eux ont le droit d'interpréter.
04:18 Le joueur, il n'était pas un cadavre, n'est-ce pas? Il se levait, il a continué le match. Jusqu'au bout.
04:27 Jusqu'au bout, donc il n'a pas fait un attentat, il a fait un vilain geste.
04:34 Peut-être, il faut revoir.
04:37 Le carton jaune, il l'a reçu.
04:40 Qui change après?
04:43 Je ne sais pas si...
04:49 Je suis obligé de dire que je ne suis pas sûr que c'est juste le carton rouge.
04:56 C'est ça ce que je veux dire.
04:59 Paradoxalement, après l'expulsion, votre équipe a produit 30 très bonnes minutes.
05:04 Oui, mais peut-être que nos adversaires se sont calmés que ça va être facile.
05:14 Peut-être, et même pendant toute la durée du match, on a eu des apparitions comme ça, parce que le football c'est comme ça.
05:20 Tu as des périodes quand c'est difficile, tu es coincé dans ton 16 mètres, dans ton 20 mètres, et après tu sors et tu fais quelques accélérations et c'est toi qui joues.
05:35 On a eu des moments comme ça, on a eu une très bonne réaction après ça.
05:41 Une bonne 15-20 minutes peut-être.
05:44 Après on a eu une grande absence sur le premier but, je crois que c'est le premier but qui nous a fait presque plus de mal que le deuxième.
05:53 Le premier but c'est quelque chose à ne pas prendre.