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Transcription
00:00Bonsoir. Quelle était la consigne au début du match en sachant qu'il y avait cette différence de buts, de huit buts, donc il fallait évidemment pas trop prendre de buts, il fallait pas décider d'en marquer.
00:11Je comprends.
00:12Et à la mi-temps aussi, à la mi-temps, une fois qu'il y avait deux zéros ?
00:16Donc, au début du match, on ne peut pas cacher une réalité. Chaque minute passée, sans prendre de buts, ton chemin était lié pour le play-off, n'est-ce pas ?
00:41On voulait gagner du temps, parce que celui qui gagne du temps, il gagne la vie. C'était valable pour le match et c'est valable pour tout le championnat.
00:55On a réussi aujourd'hui de gagner du temps. J'espère qu'on peut gagner de la vie aussi.
01:02Donc, je reviens sur votre question. La consigne, c'était que le temps, il passe surtout si on réussit d'avoir un équilibre et si on garde de temps en temps la balle aussi.
01:21Et puis surtout, d'être opportuniste, de faire une transition rapide vers avant, parce qu'on savait très bien que Paris Saint-Germain, qui n'a pas perdu nulle part extérieure, c'est pas nous qu'on va les tuer.
01:42Ça, bien sûr que tu ne le dis pas, mais c'est une vérité que tout le monde connait. Donc, c'était ça, d'être bien équilibré et d'être opportuniste, parce que si jamais tu as une réussite, ça te donne beaucoup plus de temps après, de gérer le match.
02:03Malheureusement, on n'a pas réussi d'avoir l'équilibre en première mi-temps. Un petit peu désorienté avec le premier but, lequel il tombe de ciel, de nulle part. Je suis persuadé que le Parisien, je ne sais pas qui, il voulait centrer, ne pas mettre une lope sur le gardien.
02:26Et puis peut-être notre gardien du but aussi, il a eu une mauvaise appréciation. Mais ça, quand même, je ne sais pas, sixième, dixième minute, quelque chose comme ça, c'était un coup de marteau.
02:37Et ils ont continué de nous percer côté droit, notre côté droit, notre côté droit. Ça n'a pas marché du tout. C'était loin aussi, je ne pouvais pas corriger.
02:48Et ça, j'étais vraiment content, vraiment content. J'étais heureux, soulagé quand on est arrivé à la mi-temps pour régler quelque chose, lequel je crois que, parce que vous me demandez quelle était la consigne.
03:06La consigne, c'était que stop, stop, on se concentre sur l'équilibre et on continue de penser pour une transition rapide ou une contre-attaque ou quelque chose comme ça.
03:22Parce que moralement, les autres, ils étaient au-dessus de nous. Bien sûr qu'on a parlé du résultat lequel était à l'Orient, aux joueurs.
03:31Qu'est-ce que je peux vous dire? Donc, j'ai essayé de le faire passer, de discipliner un petit peu les efforts physiques auxquels il faisait.
03:41Mais je crois que sans réflexion et à cause de ça, le joueur qui venait de deuxième ligne lancé, que c'était latéral gauche ou que c'était le milieu du terrain.
03:57Le 41 et le 11, je crois, qui nous ont fait le cirque dans le bon sens du terme. On a réussi en deuxième mi-temps de calmer les choses.
04:09Pour pouvoir faire ça, on a eu besoin d'une performance d'un joueur lequel il fallait qu'il respecte quelque chose. Il a réussi de faire ça en deuxième mi-temps.
04:24Bien sûr que je ne vous dis pas à qui je pense. Après, vous ne m'avez pas demandé. Donc, je vous ai répondu pour la mi-temps et pour les consignes début de match.
04:42Vous arrachez les barrages de Justesse devant l'Orient. C'est quoi votre sentiment et quelle a été votre réaction en voyant l'Orient empiler les buts contre Clermont?
04:51La vérité est que j'ai compté les minutes. Enfin, j'ai regardé la montre et de temps en temps, j'ai demandé avec mes yeux à mes collègues qui ont suivi bien sûr.
05:10J'étais inquiet. J'attendais la fin du match. Parce que d'une certaine manière, vous savez, ce que j'ai dit dans le vestiaire après le match, c'est que ce n'est pas normal de vous féliciter après un match perdu.
05:37Surtout quand il n'y a pas un match de coupe internationale, quand tu peux être éliminé ou tu peux gagner même si tu perds. C'était un peu notre match international, notre match de coupe.
05:58Donc, dans le vestiaire, je le félicite malgré tout parce que cet équilibre qu'on a eu besoin, je ne veux pas dire qu'on a réussi parfaitement, mais en tout cas, on l'a arrêté.
06:11Ils ont eu des occasions avec une domination continuellement grande, mais c'est comme ça. Nous, on a réussi de s'accrocher de cet équilibre. Et puis, on a accroché aussi des infos qui venaient via Internet.
06:33Il y a eu quelques scènes un peu étonnantes, par exemple, où Kidja, le gardien, s'est fait siffler par le stade parce qu'il gagnait du temps. Quel est votre sentiment par rapport à ça ? C'est normal que le public veuille plutôt que vous vous marquiez ? Plutôt que d'empêcher Paris Saint-Germain de marquer un autre but ?
06:51J'ai un petit message pour le public. J'ai entendu, quand j'étais jeune enfant, un de mes professeurs qui m'a dit que dans la vie, tu as ce que tu peux, pas ce que tu veux. C'est qui qui ne veut pas gagner à la maison ?
07:14C'est qui qui ne cherche pas permanent la victoire ? Mais de temps en temps, tu fais ce que tu peux. C'est plus sage. Bien sûr que je n'ai pas d'exigence vis-à-vis du public de se comporter de telle façon ou de telle façon.
07:36Je crois que si eux, ils ont manifesté, ils ont manifesté peut-être à cause d'une peur, eux aussi, qu'est-ce qui va se passer au cas où, si Lorient marque encore ou je ne sais pas quoi. Mais je répète encore une fois.
07:52Deuxième étant, on a une grande, grande occasion de, deux occasions de Mycôte. Une barre, un centre, lequel il veut être un centre, mais il tombe quand même sur la barre. Leur centre, il n'est pas tombé sur la barre. Et voilà, je répète encore. Et c'est pour ça que je le félicite, qu'on a fait ce qu'on a pu. On n'a pas fait ce qu'on a pu.