Les oppositions ont décidé de censurer le gouvernement qui ne les a pas consultées sur les économies budgétaires. À quelques jours des élections européennes, c'est aussi une façon d'entraver la campagne de la majorité.
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00:00 – Écoutez, Hachetel ne vous a pas échappé que nous sommes
00:02 à un peu moins d'une semaine d'une campagne européenne.
00:04 Désormais, pour les oppositions, c'est une façon de convoquer
00:08 le gouvernement ici et de parler budget.
00:11 C'est justement ce qu'il voulait, notamment Éric Coquerel,
00:14 le président de la commission des finances de la France insoumise,
00:17 nous disait que ce serait un moyen tout de même de parler
00:20 des finances publiques ici à l'Assemblée.
00:22 Alors, vous l'avez dit, effectivement, ces deux motions de censure,
00:24 elles n'ont aucune chance de passer.
00:26 Pourquoi ? Parce que pour le Rassemblement national,
00:29 la gauche ne souhaitera pas la voter.
00:31 Et puis, pour celle de la France insoumise,
00:33 eh bien, c'est les Républicains, cette fois-ci, qui ne souhaitent pas la voter,
00:36 même si peut-être deux ou trois députés, à titre individuel,
00:39 laissent présager peut-être un vote favorable.
00:42 Mais ça ne suffira pas.
00:43 Des Républicains, pourtant, eh bien, qui nous disent, depuis plusieurs mois,
00:48 qu'ils font voler un peu cette menace d'une motion de censure sur le gouvernement,
00:51 mais ils ne souhaitent pas, nous disent-ils,
00:53 le faire de façon opportune, sans texte.
00:56 Et justement, eh bien, depuis plusieurs mois,
00:58 Éric Ciotti menace d'une motion de censure, mais plutôt à l'automne,
01:01 pour le budget, justement.
01:03 Et un député de la majorité Renaissance, que j'interrogeais ce matin,
01:07 concernant son état d'esprit sur ces deux motions de censure cet après-midi,
01:11 me disait "c'est une balle à blanc,
01:14 on sait tous que c'est à l'automne que le fusil risque d'être chargé".