Raphaël Glucksmann est le premier invité du Grand Oral des Européennes, présenté par Benjamin Duhamel, sur BFMTV.
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00:00 J'aimerais vous dire une chose, aujourd'hui la France n'a pas, donc Emmanuel Macron,
00:04 n'a pas réorganisé nos lignes de production pour pouvoir livrer la résistance ukrainienne.
00:08 On est aujourd'hui en France incapable de livrer plus que 5 000 obus par mois à la résistance ukrainienne
00:14 alors que les Russes en tirent 20 000 par jour.
00:16 Est-ce que c'est cela un soutien résolu à la résistance ukrainienne ? Non.
00:20 Est-ce que le fait de refuser de saisir les 206 milliards d'avoir public russe
00:25 qui sont gelés dans nos banques au moment où on se parle, est-ce que c'est cela un soutien résolu ?
00:28 Il y a encore de la marge pour aller plus loin.
00:30 Il faut faire pression pour que nos États aillent plus loin et avec une ligne rouge
00:34 qui est qu'il n'y aura pas de confrontation militaire directe avec la Russie.
00:38 Et que tout le reste doit être fait, pourquoi ?
00:40 Pas par solidarité avec un peuple qui se bat pour sa liberté simplement
00:44 mais parce que nous sommes les cibles de Vladimir Poutine.
00:46 Moi j'ai présidé la commission spéciale sur les insurances aux parlements européens.
00:50 C'est moi qui ai mis le dossier sur la table à l'échelle européenne
00:53 et je sais qu'il y a une guerre hybride qui vise nos démocraties
00:55 et que nos démocraties doivent se défendre et qu'il faut être inflexible là-dessus.