Anthony Lebon se dit confiant quant à la réunion qui se déroulera ce vendredi à la CCIR.
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00:00Il faut dire que le BTP et la filière a été écouté tout au long de cette semaine puisqu'on a pu mener
00:07de nombreuses rencontres en vue d'une analyse de la situation. Surtout on a focalisé cette
00:13semaine sur un des points qui reflètent la conjoncture c'est à dire le manque de visibilité
00:18et le besoin d'activité. Donc cette semaine a permis dans toutes les micro-régions de rencontrer
00:24tous les acteurs de la commande publique du BTP et de faire un état des lieux de ce qui a été
00:30réalisé, ce qui est en programmation, qu'est-ce qui est bloqué, quels sont les leviers pour améliorer
00:34la situation. Nous notre réflexion c'est qu'est-ce qui peut y avoir comme choc de commande publique
00:39pour immédiatement pouvoir donner de l'activité à toutes les tailles d'entreprise et essayer de
00:43sauver des emplois, sauver des entreprises et également avoir un engagement de pérennité
00:48pour le futur. Le sujet c'est l'inquiétude pour l'emploi et pour l'activité et des réponses
00:54urgentes à apporter. Donc notre positionnement nous c'est d'avoir été force de proposition,
01:01on a fait notre devoir d'alerte envers le territoire. Donc c'est vraiment analyser
01:08très concrètement est-ce qu'il y a des dispositifs pour avoir un choc de commande publique puisque les
01:13indicateurs malheureusement confirment et les analyses de cette semaine confirment que
01:18l'activité est en baisse, les défaillances sont record et puis la trésorerie des entreprises et
01:22les emplois sont en difficulté également. Donc qu'est-ce qu'on attend, est-ce qu'il y a des
01:25solutions à mettre en face de ces constats et pour répondre à l'urgence de la situation et
01:30puis des événements de la semaine dernière. Cette semaine a permis de faire un travail de
01:34collecte de données donc désormais il faut le traiter, l'agencer et après il faudra passer à
01:40la phase d'analyse opération par opération mais effectivement le montant n'est pas encore
01:46consolidé mais c'est plutôt ce volume là à peu près. Pour vous donner une idée c'est 250 millions
01:51d'euros d'opérations bloquées ou engagées mais sans ordre de travaux, c'est un quart de l'activité
02:00annuelle du BTP. Immédiatement ça peut être un abandement complémentaire de l'état pour débloquer
02:06toutes les opérations bloquées, ça peut être un abandement des collectivités, on a rencontré la
02:11région, on a rencontré le département, ça peut être un abandement complémentaire de tout le monde
02:17conscient de l'urgence d'avoir enfin de la commande à la hauteur de ce pourquoi les entreprises ont
02:24été dimensionnées, c'est à dire que nos entreprises elles se sont mises à ce niveau là de structure
02:28et d'emploi parce qu'on nous a dit qu'on allait faire 4000 logements par an pendant 20 ans. Si on
02:34nous dit qu'il n'y a plus de logements à faire et qu'il n'y a plus de BTP on va se tourner vers un
02:38autre métier. Donc il ne faut pas oublier que la situation elle est là aujourd'hui parce qu'en
02:41programmation on nous a indiqué qu'on allait faire de 1 milliard à 1,5 million annuel. En 2023 on fait
02:49900 millions d'euros de chiffre d'affaires. En 2022 la commande publique affiche à la Réunion une
02:55baisse record de tous les territoires ultramarins et de l'Hexagone. Donc on se dit donc qu'il y a
03:00vraiment un sujet localement et donc des sujets à situation exceptionnelle et bien moyen exceptionnel
03:06et donc on reste positif, on est persuadé qu'il va y avoir des choses émergentes demain.