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Transcription
00:00 Au début c'est l'athlétisme, je faisais de l'athlétisme, l'entente nîmoise d'athlétisme.
00:06 Le handball rapidement aussi parce que j'avais un professeur d'éducation physique qui était passionné de handball et qui m'a attiré.
00:14 Puis le foot, à cette époque-là, Nîmes Olympique était une équipe brillante donc j'allais voir tous les matchs
00:21 parce qu'il y avait un club de supporters dans le bar de mes parents donc j'allais voir tous les matchs.
00:26 Nîmes Olympique a beaucoup marqué mon enfance.
00:29 Vous alliez à Jean-Bouin avec votre père, avec votre mère ?
00:32 Non, mon père et ma mère travaillaient, j'allais avec les clients qui m'emmenaient, avec mes potes.
00:37 Oui, c'était mes premières ressorties.
00:40 Il y avait Nîmes Olympique et Saint-Etienne, c'était la grande époque aussi de Saint-Etienne.
00:44 Il y avait un club de supporters où j'allais régulièrement à bus voir les matchs de coupe d'Europe à Saint-Etienne.
00:50 Il y avait un personnage qui m'a beaucoup marqué dans ma carrière, c'était Kader Firoud.
00:54 Kader Firoud est un entraîneur qui m'a beaucoup marqué parce que c'était quelqu'un de très identitaire,
00:59 un vrai personnage fort en gueule et ça m'a inspiré pour la suite de ma carrière.
01:04 Dans quel domaine et pourquoi ?
01:06 Il y a deux entraîneurs de club qui m'ont marqué, c'est Kader Firoud parce qu'il avait une forme d'autorité
01:13 et j'aimais sa manière de faire que ses équipes soient des équipes de vaillants qui se bagarraient.
01:19 Et puis aussi Raoul Barrière à Béziers qui est un entraîneur qui m'a beaucoup inspiré
01:25 dans la valeur identitaire de ce que doit être un club.
01:29 Je pense qu'un club doit incarner quelque chose.
01:32 Un club ce n'est pas uniquement une structure qui fait du spectacle sportif,
01:36 pour moi un club ça incarne aussi un territoire et ces deux entraîneurs me paraissaient incarner vraiment leur territoire,
01:43 que ce soit Nîmes ou Béziers.
01:45 Quel joueur vous a marqué du Nîmes Olympique ?
01:47 A cette époque-là, quand vous avez 11 ans, 72 ans et vice-champion de France de D1, quel joueur vous a marqué ?
01:52 Je les connaissais tous, j'en ai rencontré d'ailleurs après.
01:58 Andy, Adams, Vergnes, puis celui avec qui je suis resté proche,
02:06 c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup, c'est René Girard.
02:09 On est amis avec René, mais beaucoup de joueurs m'ont marqué de cette période-là.
02:17 Ce que j'aimais c'est qu'ils défendaient un maillot mais on avait l'impression qu'ils défendaient la ville.
02:25 A cette époque-là, je les voyais comme des espèces de gladiateurs qui défendaient la fierté nîmoise.
02:29 C'est ça surtout qui m'a marqué.
02:31 Vous n'auriez pratiquement aucun match à Chamboyne à l'époque ou pas ?
02:34 Non, sauf quand je n'avais pas bien travaillé à l'école et que mes parents me punissaient et m'empêchaient d'aller au stade.
02:39 Mais la plupart du temps, j'allais voir tous les matchs.
02:41 Je vous fais de gros bisous et je vous dis à très vite pour une nouvelle vidéo.

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