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00:00Nous votons le 9 juin, nous avions un candidat hier de Renaissance, nous avons aujourd'hui la porte-parole du Parti Socialiste qui est avec nous.
00:06Bonjour et bonsoir d'abord.
00:08Bonsoir.
00:09C'est l'honneur de soutenir le racisme. Merci d'être avec nous ce soir.
00:14On va parler effectivement du programme parce que c'est vrai qu'on ne comprend peut-être pas tous pourquoi il est nécessaire de se rendre aux urnes le 9 juin prochain, c'est important.
00:24Tous les points de vue sont écoutés dans cette émission.
00:28Comment ça va Maxime depuis hier ?
00:30Très bien. Si on m'avait dit il y a deux mois, tu remettras un pull le 27 mai, je n'y aurais pas cru une seconde.
00:36Alors ça je suis d'accord. Je suis d'accord avec toi.
00:38C'est vrai qu'on se demande, je ne sais pas comment...
00:40Ce n'est pas mauvais mais...
00:42On en est là. Ça va Sophie ?
00:46Moi j'ai sorti le truc que je mets en dessous de ma combinaison de ski, tu vois carrément.
00:49Ah oui d'accord.
00:50Ça je suis prête.
00:51On l'appelle 4 sides.
00:52Non mais mon fils a 17, ça lui va très bien.
00:54Mais tu vas skier ?
00:55Oui.
00:56Non mais pourquoi ?
00:57C'est pas bien, il faut que je me change même si t'es trop tard.
00:59Et Sacha t'as pas pris l'auto en venant ?
01:01Non mais je suis un peu de mauvaise humeur, je suis patraque.
01:03Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
01:05Je ne vous ai pas vu depuis une semaine.
01:07Je suis un peu patraque.
01:09Heureusement dans la production il y a des gens très sympas.
01:13Alexandre que j'embrasse m'a donné un petit médicament pour essayer de me remettre sur flat.
01:18Ça va aller Sacha.
01:19Je suis très heureux de vous voir.
01:20Moi aussi je suis très heureuse que tu sois là.
01:22Allez on va commencer évidemment juste pour vous donner un peu les grandes tendances de ces élections qui arrivent.
01:28Parce que l'Europe ça nous concerne tous.
01:30L'Europe et les décisions qui sont prises au niveau européen ont des conséquences dans notre vie de tous les jours.
01:36Et c'est ça qu'on veut vous expliquer évidemment.
01:39Céline Hervieux bonsoir.
01:40Bonsoir.
01:41Alors je vais juste vous représenter la liste de Raphaël Glucksmann.
01:45Donc ça c'est le parti socialiste qui est crédité de 13,5% d'intention de vote.
01:51Vous êtes en troisième position d'après les derniers sondages.
01:56Les derniers sondages sur les européennes.
01:58Dernier sondage Odox pour être tout à fait précis qui date d'aujourd'hui.
02:02Voilà donc 13,5% d'intention de vote.
02:07D'abord peut-être la question que je posais hier également pour tous ceux qui nous regardent.
02:13Pour qu'ils comprennent bien quel est l'impact pour vous.
02:15Comment vous voyez l'Europe dans le quotidien des Français.
02:19C'est très important parce que ça nous paraît très abstrait.
02:21Très loin.
02:22On a l'impression que l'Europe pardon mais c'est que des contraintes.
02:25En quoi l'Europe peut-elle nous aider à améliorer notre quotidien ?
02:29Alors l'Europe contrairement à ce qu'on pense en fait elle prend des décisions qui sont vraiment dans nos problématiques quotidiennes.
02:35En fait en Europe se joue par exemple ce qu'on a dans nos assiettes.
02:38Ce qu'on mange tous les jours.
02:40Ce qu'on consomme en termes d'énergie.
02:42La façon dont on va se déplacer avec l'enjeu autour des transports.
02:46Et puis plus généralement la question de notre démocratie en fait.
02:49Qui sont aujourd'hui menacées dans le contexte de guerre que nous connaissons.
02:52Donc cette question des institutions, de la façon dont on se protège en fait contre les menaces économiques aussi.
02:58On a des pays étrangers comme la Chine par exemple.
03:00Qui ont des stratégies économiques et commerciales très agressives vis-à-vis de nous.
03:04Et qui attaquent directement nos industries.
03:06Donc nos entreprises.
03:07Donc nos emplois.
03:08Donc notre travail.
03:09Donc en fait c'est notre quotidien.
03:11C'est la question du pouvoir d'achat.
03:12Donc il y a énormément de sujets en fait au niveau européen.
03:15Et c'est pour ça que c'est extrêmement important.
03:17Il ne faut pas penser en fait que les décisions sont prises de façon comme ça éloignée.
03:21Et que ça ne nous concerne pas.
03:23Et je dis ça notamment pour les jeunes.
03:25Vraiment mobilisez-vous.
03:26Allez voter.
03:27Ce n'est pas vraiment juste qu'il y ait une proportion importante des plus de 70 ans par exemple qui aillent voter.
03:33Alors qu'il y a un jeune sur trois aujourd'hui qui considère que ce n'est pas nécessaire d'aller voter aux élections européennes.
03:38Alors que c'est notre avenir en fait qui se joue.
03:40C'est vraiment notre génération qui est concernée.
03:42Donc évidemment je dis à toutes et tous.
03:44C'est très important d'aller voter.
03:45Et je peux vous expliquer dans un deuxième temps pourquoi.
03:48Évidemment c'est le projet de Raphaël Guzman.
03:49Pourquoi voter pour vous.
03:50Pour ceux qui sont les candidats.
03:51On entend toutes les voix.
03:52C'est très important sur C8.
03:54Donc c'est le parti socialiste ce soir.
03:56Je rappelle juste qu'il y a 705 membres qui composent le Parlement européen.
04:00Et nous notre mission nous Français c'est d'élire le 9 juin prochain 81 députés européens.
04:06Voilà pour que la voix de la France pèse.
04:09Alors chez les socialistes vous avez une proposition très forte en matière de pouvoir d'achat.
04:13C'est la loi acheté européen.
04:15Oui.
04:16Pas acheté à l'étranger.
04:17On parle des poulets qui viennent de très très loin.
04:19Non achetons des poulets européens.
04:21Je prends cet exemple évidemment parce que c'est le plus significatif.
04:24Oui complètement parce qu'en fait on a vu qu'il y avait de nombreux traités de libre échange.
04:28Ce qu'on appelle les traités de libre échange qui permettent justement du commerce extérieur et international.
04:32Et on importe des produits qu'on serait nous en mesure de produire sur notre sol.
04:36Faire travailler nos concitoyens.
04:38D'entreprises qui ne respectent aucune norme sociale.
04:41Aucune norme environnementale que nous-mêmes on s'applique.
04:44Donc l'idée du Buy European Act donc c'est acheter européen.
04:48L'idée c'est qu'on va favoriser la commande priorisée en fait pour la commande publique des entreprises européennes.
04:53Et non pas françaises.
04:55Contrairement à ce qui est dit par d'autres candidats européennes.
04:58Pourquoi ? Parce qu'en fait il y a aussi des entreprises françaises qui exportent sur le marché européen.
05:02Donc en fait il faut instaurer un protectionnisme et c'est pas un gros mot intelligent.
05:07Qui permettent justement de nous garantir en fait d'être prioritaires sur les marchés publics.
05:12La commande publique c'est immense en fait comme levier économique.
05:15Vous pensez à quel type de produit pour ceux qui nous regardent peut-être ?
05:18C'est sur l'alimentaire.
05:20Vous avez évoqué le céréal par exemple.
05:22La viande.
05:23La viande évidemment.
05:24En ce moment on avait beaucoup de discussions avec des pays comme le Brésil par exemple.
05:27Dans le cas du Mercosur qui est donc un de ces fameux traités qui vise à importer des viandes.
05:33En fait bovines qui sont nourries de manière absolument obscure et dont on n'a certainement pas envie d'avoir à consommer.
05:40Donc ça, ça fait partie des produits alimentaires évidemment des sujets importants.
05:44Après il y a des questions d'industrie en fait.
05:47Tout simplement de construction de bâtiments.
05:50Je veux dire toutes les matières premières en fait.
05:52Il faut qu'on soit capable de redevenir producteur en fait en Europe.
05:55Mais j'ai une question qui est très simple.
05:56Si on importe européen, est-ce que ça ne va pas nous coûter plus cher à nous consommateurs ?
06:01Mais aujourd'hui en fait ce qui se passe c'est qu'il y a une concurrence déloyale.
06:04Donc on est pénalisé.
06:05Donc si ça va nous coûter plus cher ?
06:07Alors en fait forcément ça coûte plus cher à un moment.
06:09Sauf que derrière en fait c'est une économie qui marche mieux et qui se protège.
06:12Les Américains le font, les Canadiens le font, tous les grands pays le font en fait.
06:16C'est quoi c'est du protectionnisme ?
06:17C'est une logique en fait.
06:19On défend nos industries.
06:21Et le problème c'est qu'on a perdu ces industries.
06:23Aujourd'hui en fait l'Europe c'est un grand marché de consommateurs.
06:26On a beaucoup de pouvoir d'achat.
06:28Nous on a l'impression que notre pouvoir d'achat diminue.
06:30Mais en fait par rapport à d'autres régions du monde, c'est notre force en fait.
06:34On est un marché.
06:35Les multinationales, elles ne peuvent pas se priver de ce marché.
06:38Donc non seulement il faut instaurer des taxes sur les produits comme ça qui viennent de l'étranger.
06:42Voire vraiment prioriser ceux qui sont produits sur notre sol.
06:45Et il faut une fiscalité aussi plus juste.
06:48Parce que ce n'est pas normal que des entreprises françaises qui produisent en France
06:51soient taxées à un certain niveau d'impôt sur les sociétés.
06:54Et que d'autres multinationales viennent bénéficier de notre marché
06:57et en fait ne sont pas imposées.
06:59Et ils ne payent quasiment pas d'impôt.
07:01Et c'est pour ça qu'en fait les gens aussi se détournent de la question européenne.
07:04Parce qu'effectivement si on voit ça comme des contraintes.
07:07Mais en fait c'est ce qui nous protège.
07:08Sauf qu'aujourd'hui ce n'est pas suffisamment organisé et cohérent.
07:11Il y a un autre poste de dépense très important pour ceux qui nous regardent ce soir
07:16et ceux qui sont ici.
07:17C'est aussi le coût de l'énergie, l'électricité, le gaz, le carburant.
07:22Que fait le parti socialiste pour agir justement sur ces prix ?
07:26Alors nous ce qu'on demande c'est une tarification sociale
07:29notamment sur les enjeux de l'énergie.
07:31Vous savez qu'on a un marché par exemple de l'électricité européen.
07:34Donc il faut réfléchir à des mécanismes qui permettent de protéger et de limiter les taxes.
07:38Parce que les taxes en fait pèsent très lourd sur le prix de l'énergie.
07:41Mais plus globalement il y a un enjeu d'indépendance sur ces questions d'énergie
07:44qui est notre dépendance aux énergies fossiles.
07:47Et là je suis désolée de le dire, je sais qu'on roule en voiture,
07:49tous on en a besoin pour le quotidien.
07:51Mais les voitures thermiques, etc.
07:53et notre dépendance au pétrole avec les monarchies du Golfe,
07:56ça ne peut pas durer.
07:59Et on voit bien d'ailleurs ce qui s'est passé dès qu'il y a une crise.
08:01Bon là il y a une guerre extrêmement grave en Ukraine.
08:05On se retrouve pris à la gorge avec les tarifs du gaz qui explosent.
08:09Donc comment on retrouve en fait une forme d'indépendance ?
08:11Et bien c'est aussi en investissant massivement dans la transition énergétique.
08:16Et ça vous pensez que c'est la France qui va le faire tout seul
08:18avec ses beaux mais petits bras ?
08:20Non, c'est évidemment au niveau européen que ça se passe.
08:22Et c'est pour ça qu'on a besoin d'avoir des députés socialistes écolos
08:26qui sont pragmatiques, qui savent travailler le compromis aussi.
08:29Parce que c'est comme ça qu'on construit le débat démocratique.
08:32Mais sur ces questions énergétiques, c'est de l'indépendance dont on a besoin.
08:35Il y a un autre volet très important, un volet social très important
08:39au Parti Socialiste sur lequel vous voulez insister.
08:41Raphaël Glucksmann souhaite faire augmenter les aides
08:44et donc la dépense sociale.
08:47C'est-à-dire, quelles aides particulières ciblez-vous ?
08:51Je prends l'exemple de la jeunesse.
08:54On ne parle pas beaucoup de la jeunesse dans le cadre de ces élections européennes.
08:57Mais nous, on a proposé par exemple une allocation d'autonomie
08:59notamment pour les jeunes pour qu'ils puissent bénéficier d'un budget supplémentaire
09:05qui pourrait les aider à sortir de la prise arrêtée.
09:07Mais vous trouvez où l'argent en fait ?
09:08C'est des investissements, c'est des investissements d'avenir si vous voulez.
09:12Et ce que j'évoquais tout à l'heure sur la taxation par exemple
09:15d'une meilleure justice fiscale.
09:17Vous voulez vous augmenter la taxe des impôts ?
09:19Les impôts, oui, pour les grands patrimoines.
09:21Ah oui, les plus grands patrimoines.
09:23C'est quoi les riches au Parti Socialiste ?
09:25Parce qu'on évoquait hier, je ne sais plus si c'était dans TPMP ou dans PAF,
09:28mais cette fourchette, un couple seul qui gagne plus de 5 000 euros par mois
09:32est estimé comme étant un couple riche.
09:36Est-ce que c'est aussi votre vision des choses au Parti Socialiste ?
09:38C'est compliqué de réfléchir comme ça parce qu'en fait,
09:40si vous vivez au cœur de Paris à 5 000 euros, vous n'êtes pas considéré comme riche.
09:43Si vous vivez dans une zone plus rurale, isolée, vous avez un plus fort pouvoir d'achat.
09:48Donc, c'est difficile de réfléchir comme ça.
09:50Moi, c'est plutôt en fait, il y a deux catégories.
09:53Il y a les gens normaux et il y a les très hauts patrimoines.
09:55Et les très hauts patrimoines détiennent des richesses innommables,
09:58dont on n'a même pas idée.
09:59Et donc, nous, ce qu'on propose,
10:01et c'est vrai que c'est une de nos particularités de la liste de Raphaël Glucksmann,
10:04c'est que l'Europe puisse prélever l'impôt sur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui,
10:08ce sont les États qui prélèvent l'impôt, sur les plus hauts patrimoines.
10:11Et lutter aussi contre les paradis fiscaux.
10:14Parce que ça, c'est quand même un gros problème aussi.
10:16Ça, c'est une absurdité supplémentaire de notre système d'Union Européenne aujourd'hui,
10:20qui est injuste.
10:21Et donc, on va aller chercher l'argent là où il est.
10:23Parce que l'argent, il y en a.
10:25Mais pas en réduisant les allocations de chômage comme le fait le gouvernement.
10:28– Et quand vous voulez vous y prendre pour taxer les dividendes, j'imagine,
10:30les dividendes, c'est-à-dire ce que rapportent par exemple les actions,
10:33taxer les dividendes, taxer les grosses fortunes,
10:36vous vous y prenez comment ?
10:37Et vous mettez la barrière, vous la placez où ?
10:39– C'est des mécanismes après de négociations,
10:42de compromis avec les autres pays européens.
10:44Mais en fait, sur la question par exemple des multinationales, c'est très simple.
10:48Vous n'accédez pas au marché européen
10:50si vous ne payez pas un certain niveau d'impôt sur les sociétés.
10:53– Mais peut-être qu'ils s'en fichent.
10:55Les grosses multinationales dont vous parlez,
10:57effectivement, sont des multinationales ultra puissantes dans le monde.
11:00– C'est vrai.
11:01– On va vous dire, écoutez, vous êtes gentille.
11:02– C'est le rapport de force.
11:03Et moi, je vous garantis que, c'est ce que je vous disais,
11:05nous sommes le premier marché du monde.
11:08Donc oui, les entreprises multinationales chinoises ou américaines,
11:11elles sont très fortes, les GAFA, mes compagnies,
11:13mais elles ont besoin de notre marché.
11:15C'est ça, la politique, en fait.
11:17Et aujourd'hui, on a abandonné ça.
11:18On n'est plus dans le rapport de force.
11:20On pense qu'on a perdu déjà cette bataille.
11:22Mais en fait, non, on peut se battre.
11:23Et Raphaël Glucksmann, c'est ce qu'il fait au quotidien,
11:25puisqu'il est élu déjà depuis 2019.
11:27Il a fait ses preuves,
11:28et toutes les personnes qu'il accompagne sur la liste
11:30sont des gens qui sont extrêmement engagés.
11:32Et je vais dire que, contrairement à d'autres candidats aussi,
11:34lui, au moins, il va au Parlement européen,
11:36il va porter les sujets qu'il défend dans la campagne.
11:38Contrairement à d'autres qui prennent le salaire
11:40et qui ensuite ne se pointent même pas dans les commissions
11:43au sein desquelles ils sont censés siéger.
11:45Donc ça, c'est aussi un problème de démocratie.
11:47Donc oui, les mécanismes économiques et fiscaux,
11:49ils sont difficiles à trouver.
11:51Mais l'argent, encore une fois, on peut aller le chercher.
11:53Et en fait, il faut qu'on investisse massivement
11:55dans toutes ces transitions sociales, écologistes
11:58qui sont nécessaires, en fait.
12:00Et Raphaël, vraiment, c'est quelqu'un
12:02qui est un Européen convaincu.
12:04Il n'est pas dans les partis.
12:06Il ne se présente à aucune autre élection.
12:08En fait, son moteur, c'est vraiment la question européenne.
12:10C'est ce qu'il porte, en fait.
12:12Et il est vraiment authentique et sincère dans sa démarche.
12:14Et je pense que ça se perçoit.
12:16Et c'est pour ça aussi qu'il y a une dynamique dans la campagne.
12:18Là, vous avez donc parlé du sondage à 13%,
12:20mais on a atteint presque 15% dans certains sondages.
12:23Donc on est fiers de dire que, oui, il y a une alternative.
12:25– C'est la renaissance du Parti socialiste ?
12:27– Alors, en fait, on tranche une ligne à gauche.
12:30Ça, c'est sûr.
12:32Mais nous, on ne fait pas partie de cette gauche
12:34qui agite un peu les populismes.
12:36Et donc, on a un rapport très clair, en fait,
12:38sur les questions de rapport à la démocratie,
12:40à la violence et au régime autoritaire.
12:42Ce qui n'est pas le cas de toute la gauche.
12:44Donc ça, on assume de le dire.
12:46Donc oui, on va trancher le débat.
12:48Les électeurs trancheront.
12:50Et j'espère qu'il y aura un maximum de gens
12:52qui vont se mobiliser pour cette élection.
12:54– Voilà. Et donc, allez, votez le 9 juin.
12:56Chaque voix compte.
12:58Quelle que soit votre opinion.
13:00Ce soir.
13:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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