Alors que le mois de juin se profile, le temps demeure toujours aussi instable au-dessus de l'Hexagone, entre pluies, orages et parfois quelques belles éclaircies. Ce mauvais temps dure depuis la fin de l'année 2023 et devrait se poursuivre encore plusieurs jours à cause du phénomène de "goutte froide".
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00:00Alors, fréquentation touristique en Berne, chantier à l'arrêt, plus incessante, ont par définition un impact sur notre économie.
00:07Bonsoir Valérie Gautreau, merci beaucoup d'être avec nous.
00:09Vous êtes en Dordogne où vous dirigez le moulin de l'abbaye à Brantôme et vous n'avez eu que trois jours au sec depuis le début du mois, si j'ai bien compris.
00:16Quel impact la pluie a sur votre activité ?
00:20Écoutez, l'activité, bien sûr, il y a un manque de fréquentation touristique.
00:24Quand il pleut à Brantôme, les gens n'ont pas grand chose à faire, mais on a la chance quand même d'avoir une région assez touristique et surtout attirée par la gastronomie qui nous permet quand même de faire face à tous ces mois pluvieux.
00:36Parce que c'est plus facile à supporter quand on se met à table, donc, si je comprends bien.
00:40Exactement. Quand on a un bon restaurant, on apprécie pleinement de venir manger, même si la rivière déborde, ça attire une petite activité supplémentaire à Brantôme.
00:51Vous aviez déjà connu ça ?
00:53Jamais. Ça fait 25 ans que je suis à Brantôme, je n'ai absolument jamais connu six inondations d'affilée dans la même année, surtout en période d'ouverture.
01:03J'espère que vous avez quand même une belle cheminée pour échauffer le cœur de vos clients.
01:06Exactement. On a des belles cheminées et on a des clients fidèles qui viennent découvrir notre table.
01:12C'est ce qui nous sauve un peu de l'activité, du manque de passage, surtout dans le tourisme.
01:18Je n'ai pas rêvé, vous avez bien la terrasse de l'un de vos établissements qui, en fait, est inondée et donc inutilisable.
01:23Non, elles ne sont pas inutilisables. Parce qu'en fin de compte, l'eau descend aussi vite qu'elle ne monte.
01:30C'est-à-dire que l'eau peut monter en deux heures et en deux heures, elle peut redescendre.
01:34Alors après, j'ai vraiment la chance d'être soutenue par un groupe, par le groupe Lagrange et ainsi que toutes mes équipes où à 5h du matin,
01:42l'eau est redescendue, à 8h du matin, les gens prennent leur petit déjeuner dans la salle.
01:46Ça veut dire que vous n'avez pas besoin de faire appel à vos assurances pour l'instant ?
01:49Pas du tout. Pas du tout. Sur des inondations comme ça, on n'a pas du tout besoin parce que là, comme vous voyez à l'écran,
01:55en fin de compte, l'eau est à 23h et le lendemain matin, 8h, il n'y a plus rien. Donc, on a juste à passer un coup de cacheur.
02:03Aujourd'hui, l'établissement est vraiment prévu pour ce genre d'événement et malheureusement, on va devoir s'y habituer de plus en plus.
02:10Donc, il n'y a rien qui est vraiment en danger. On a juste à débarrasser. Le plus dur pour les équipes, c'est que toutes les semaines, on débarrasse,
02:18on remet en place, on passe le cacheur, on nettoie. Mais autrement, il n'y a rien à faire.