• il y a 6 mois

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Sport
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00:00 Bonjour à toutes et à tous, très heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro
00:10 du podcast NBA Extra, peut-être le dernier d'ici les finales NBA parce qu'on est tout
00:15 proche du dénouement.
00:18 Boston qui est le premier finaliste, qui vient de sweeper les Pacers après un parcours quasi
00:24 parfait.
00:25 4-1, 4-1, 4-0.
00:28 On entre tout de suite dans le vif du sujet avec toi Xav, est-ce que Boston sera quoi
00:32 qu'il arrive le favori de ces finales NBA ?
00:34 Non, pas forcément.
00:38 Que ce soit Dallas ou Minnesota, même si…
00:42 Ça devrait être Dallas.
00:43 Ça devrait être Dallas, on ne sait jamais.
00:45 Mais effectivement, on y va tout droit.
00:47 Pas forcément, ils sont sur une…
00:53 Ils déroulent tellement leur basket que je pense qu'ils sont remplis de confiance,
00:58 que les deux premiers matchs à domicile vont déterminer énormément de choses sur la série.
01:02 Mais évidemment que Dallas semble avoir toutes les armes possibles pour poser les plus gros
01:08 problèmes possibles à Boston, surtout qu'on a appris que Maxi Kleber pourrait revenir.
01:11 Ça a l'air de rien comme ça, mais un Maxi Kleber, c'est quelqu'un à l'intérieur
01:15 qui pourra vraiment gêner un Porzingis, qui pourra déjà donner 6 fautes.
01:18 On verra le temps qu'il aura.
01:20 Non, je pense que Boston a l'air favori comme ça, mais qu'on aura une finale bien
01:24 plus ouverte que ce qu'on vient de voir en finale de conférence.
01:26 Parce qu'on pourra voir deux sweeps depuis plus de…
01:29 Je crois que la date exacte, c'est 1957.
01:32 C'est ce que je t'ai dit.
01:33 Excellente année.
01:34 Année de naissance de Jacques Moncler.
01:35 La dernière fois qu'il y a eu deux sweeps en finale de conférence, mais je ne suis
01:37 pas exactement sûr.
01:38 Le truc avec Boston, c'est qu'ils arrivent en finale NBA, c'est assez rarissime, à
01:43 vaincu à l'extérieur.
01:44 6 de suite.
01:46 Mais même si on peut toujours trouver à redire sur le cheminement, sur les événements
01:52 qui s'alignent bien pour eux, sur les petits coups qu'il y a eu, ils ont su aller les
01:58 chercher et les garder sans que les staps Porzingis.
02:01 Pour revenir à ta question, oui Boston sera favori avec un Porzingis opérationnel pour
02:09 deux trois choses.
02:10 La première, c'est qu'ils ont gagné 64 matchs dans la saison régulière et qu'ils
02:14 ont dominé, même si depuis le transfert et les trades, Dallas le mois de février
02:20 était largement au niveau de Boston.
02:23 Ça c'est le premier point.
02:24 Le deuxième point, c'est qu'ils ont l'avantage du terrain.
02:26 Le troisième point, c'est qu'ils savent pertinemment, c'est un peu idiot ce que je
02:31 vais dire, mais c'est qu'ils seront jugés que sur la finale.
02:34 Parce que le fait qu'il n'y ait pas Embiid, le fait que Milwaukee soit dévasté, que
02:39 l'Hennig se soit épuisé, que Cleveland n'ait pas donné ce qu'il pouvait donner,
02:43 leur a donné un parcours très serein.
02:46 Indiana a fait des très très belles choses pour arriver en finale et surtout ils sont
02:52 restés sur trois matchs si près de gagner que ça en est...
02:56 On s'interroge avec Mathurin, avec Halliburton à la maison, ils auraient sans doute gagné
03:03 des matchs, au moins un match.
03:05 Boston a un statut de favori aussi pour l'attente du 18ème titre.
03:11 Et finalement la match-up de Dallas, si c'est Dallas, leur va beaucoup mieux que quiconque.
03:18 Même si Luca et Kyrie sont des génies, ils ont de quoi en défense ces défenseurs
03:25 élites d'Eric White, Olliday, l'intensité de Jay Brown, le côté casse-bonbon de Pritchard,
03:33 tout ça, il va falloir que Joe Mazzulla, qui sera lui aussi jugé que sur la finale,
03:38 la ligne est...
03:39 Oui, statut de favori, même si en face, vous le savez, vous le savez, moi ça fait
03:45 depuis un mois et demi que je dis que pour moi Dallas va gagner.
03:49 Mais le statut de favori, il est pour Boston avec l'attente de ce 18ème titre.
03:55 Je crois que c'est la 24ème apparition en finale.
03:59 Les Lakers en ont 32, ils sont à 23 ou 24.
04:03 Ils sont pas à 22 sur 17 ?
04:06 En finale, Boston gagne très souvent dans la nation.
04:11 Mais ils y vont, ils y ont moins été que les Lakers.
04:14 Oui, ça sera forcément, si c'est Dallas, un match-up clé, le duo d'Eric White et Juro
04:21 Olliday.
04:22 Ça, ça peut vraiment poser des problèmes à ceux qu'on appelle de plus en plus comme
04:25 le meilleur duo de la Ligue actuellement, Lucas Donchic, Carey Irving.
04:29 C'est fou ce qu'on peut renvoyer en l'air comme ce tease des fois.
04:32 Il y a deux semaines, c'était Anthony Edwards, le meilleur joueur de la NBA.
04:35 Et maintenant, Paul Pierce, puisque c'est lui qui a déclaré que c'était le meilleur
04:39 duo de l'histoire de la Ligue.
04:42 D'arrière, ok.
04:43 Même pas d'arrière, il n'a même pas précisé d'arrière.
04:47 Oui, c'était quoi la question ?
04:49 Non, ils ont vraiment deux joueurs pour gêner Dallas.
04:53 Oui, bien sûr.
04:56 Ça, c'est totalement clair.
04:57 De l'autre côté, il y a beaucoup d'intérieurs à Dallas qui vont embêter Boston.
05:00 Si Portzingui n'est pas revenu à 100%.
05:03 Oui, bien sûr.
05:04 En termes de match-up, en tout cas en termes de défense, oui, il y aura un avantage Boston.
05:11 Ça, c'est une certitude.
05:12 À Jason Kidd de trouver des solutions.
05:14 Des solutions, il peut en avoir.
05:17 Il n'en aura peut-être pas énormément.
05:19 Mais à eux de trouver le moyen de jouer leur basket au rythme de Dantzic.
05:25 C'est comme ça qu'ils ont pris le meilleur jusque-là sur Minnesota.
05:29 C'est en imposant leur rythme à eux.
05:31 On verra.
05:32 Je trouve que Minnesota aura fait un match-up plus intéressant défensivement parlant.
05:40 Parce que la meilleure équipe à trois points contre la meilleure défense à trois points.
05:44 Ça aurait été quelque chose.
05:45 À l'intérieur, ça aurait été quelque chose aussi.
05:47 Maintenant, on n'aura très certainement pas ça.
05:50 Dallas a ses armes.
05:53 De toute façon, ils auront...
05:54 Franchement, les deux premiers matchs à domicile pour moi vont déterminer énormément
05:58 de choses sur la suite de la série.
06:00 Boston s'est raté deux fois à domicile.
06:03 Mais dans les circonstances, est-ce qu'il y a un seul moment où on serait inquiété
06:05 pour Boston quand il y avait un partout ? Jamais.
06:07 Est-ce qu'on va s'inquiéter pour Boston si jamais il y a un partout sur cette finale ?
06:12 Peut-être un petit peu plus.
06:14 Mais c'est vrai que là, au moins, ils vont être challengés pour de vrai, pour la première
06:17 fois des playoffs.
06:18 Boston, que ce soit contre Dallas ou Minnesota, oui, il y aura une opposition qui sera bien
06:23 plus intéressante.
06:24 Maintenant, Indiana n'a pas démérité.
06:28 C'est un 4-0.
06:29 4-0, c'est très très dur.
06:30 Quand on voit le match 1, quand on se souvient du match 1, ça fait vraiment mal à la tête.
06:36 Même le 4, cette nuit.
06:37 Bien sûr, le 3.
06:38 Le 3 aussi, moi aussi, on en parle d'eux.
06:40 Parce que si jamais leur technique à la con était formidable, si ça tombe dedans,
06:45 on insiste à un coup de génie.
06:46 C'était vraiment pas mal ça.
06:48 Et là, aujourd'hui, il y a ces points d'avance, ils ne mettent pas un panier en 3 minutes
06:52 40 et ils ne sont quand même pas loin.
06:55 Et c'est un faux 4-0, mais absolu.
06:57 Mais c'est un 4-0.
06:58 Tout près, très loin.
06:59 C'est ça.
07:00 Souvent, quand tu prends 4-0, quand tu perds de peu à chaque fois, il y a quand même
07:04 une raison.
07:05 Le premier, il détermine tout.
07:06 On en avait parlé avec la caricature du fameux Orlando Houston de 1995 en finale.
07:12 C'est exactement ça.
07:13 Imaginez, mentalement, pour Boston, s'ils font 2-0 sur les deux premiers, ils vont à
07:20 l'extérieur ou ils sont invaincus depuis les playoffs.
07:23 Donc ça va être très bizarre.
07:25 Le 1 nous garantirait une série longue.
07:29 Je trouve que si, bien évidemment, Kyrie et Lucas sont un duo exceptionnel.
07:38 De là à parler de l'histoire de la NBA.
07:40 Non, pas de l'histoire de la NBA actuellement.
07:42 Mais en face, trouvez-moi des défenseurs plus élites que de Drew Lee Day et d'Eric
07:50 White.
07:51 Je crois qu'il n'y en a pas.
07:52 Il y a un peu de touch.
07:53 Avec Ludorff au deuxième tour, il s'est déjà coltiné des sacrés défenseurs.
08:01 En NBA, à l'heure actuelle, il y a peu de joueurs qui sont capables de mettre la pression
08:04 comme est Ludorff.
08:05 Il y a Dylan Brooks, auquel je pense tout de suite.
08:08 C'est à peu près tout.
08:09 C'est à peu près tout.
08:11 Des mecs capables comme ça de te rendre fou par le contact physique, par l'intensité,
08:17 parfois même par les cris.
08:18 Ils sont des physiques qui vont vite, qui se déplacent vite latéralement.
08:23 Ils sont gaulés comme des pierres à feu, comme des Flintstones.
08:26 Les deux sont deux blocs et ils sont un peu méchants aussi.
08:30 Très agressifs.
08:31 Méchants entre guillemets.
08:32 Il n'y a pas, je n'en vois pas, capable de faire ça à Lucas.
08:39 Alors si, Josh Green peut être dans son registre.
08:42 Derrick Jones a montré côté Dallas des choses pour les éteindre.
08:47 Mais les Bostoniens, à mes côtés Boston, je n'en vois pas des rudes, rudes, rudes.
08:53 Un Pritchard, puis un Kikine, Kyrie, peut-être Lucas pendant des séquences de une minute,
08:59 deux minutes.
09:00 Strother, comment il s'appelle le shooter ?
09:04 Samother.
09:05 Samother.
09:06 Non, ça ne peut pas.
09:07 Non, mais tout va dépendre de Derrick White et de Jérôme Lidé, mais qui ont peut-être
09:11 qui sont moins...
09:12 Pour Génie ou Lucas, il faut souvent un physique pour pouvoir lui rendre ses dents.
09:15 Il arrive un moment où sur des joueurs de ce calibre-là, Xavier a très bien dit, c'est
09:19 donner des minutes de défense et tu as six fautes à passer et il vaut mieux les envoyer
09:24 sur la ligne, surtout que Dallas, c'est une de leurs irrégularités, ce sont les lancers
09:28 francs, que d'attendre que le mec qui te poste.
09:31 Et tu sais, on peut reprendre Rudy quand il se fait mettre sur le skate et que l'autre
09:35 y met le trois points.
09:36 Tu as deux points d'avance.
09:39 Il restera huit secondes s'il shoot à la limite.
09:44 Pourquoi tu l'envoies pas sur la ligne ? Tu lui donnes la possibilité de faire match
09:48 nul, mais tu as la dernière balle et tu ne perds pas.
09:51 Non, mais ça, c'est la NBA.
09:52 En NBA, on ne fait pas faute.
09:53 C'est ça.
09:54 Mais bon, c'est toujours la même histoire.
09:57 Je trouve que le coaching, maintenant, j'ai vu que Jake Hiddle le faisait faire.
10:03 C'est Lucas qui doit leur dire.
10:04 Oui, en Europe, on fait comme ça et ça marche.
10:06 Ça peut marcher.
10:07 C'est vrai que si tu prends des lancers francs, les ricains, ils fantasment avec le côté
10:12 des winners, le buzzer habiter.
10:13 Non, et puis surtout, s'ils considèrent que si tu as trois points d'avance, si le
10:19 mec, tu l'envoies sur la ligne, il va mettre un lancer.
10:22 Ils vont jouer le rebond offensif, récupérer, ressortir à trois points et marquer à trois
10:26 points.
10:27 Mais ça, c'est dans les bons films.
10:28 Ça n'arrive pas souvent.
10:29 C'est rare.
10:30 Ça arrive.
10:31 C'est pour ça que ça les bloque.
10:33 Je ne comprends pas.
10:34 Le ratio efficacité risque est quand même en faveur de la faute.
10:38 Quel avenir pour les Pacers avec un Pascal Siakam qui pourrait être Free Agent.
10:45 Il n'a pas totalement dit cette nuit qu'il était certain de ressigner.
10:50 Il a laissé passer, nul doute.
10:52 Mais c'est normal.
10:53 Ça, c'est pour faire gonfler le chèque.
10:55 Il y a aussi l'histoire de gros sous derrière, sachant que c'est Indiana qui pourra lui
10:58 proposer le plus et le contrat le plus long.
11:00 Les Pacers qui avaient quand même lâché Bruce Brown pendant la saison pour le récupérer
11:06 plus de premiers tours de draft, ce qui est quand même beaucoup.
11:12 Pour Indiana, il faut absolument ressigner Pascal Siakam pour ce projet.
11:19 Je n'en sais rien.
11:20 Absolument, je n'en sais rien.
11:22 Est-ce que ça ne peut pas se finir aussi par un silent trade ? Est-ce qu'ils ont vraiment
11:26 envie de le garder ? Qu'est-ce qu'ils ont dans la tête ? Je n'en sais rien.
11:28 On verra bien.
11:29 Maintenant, qu'est-ce qu'il leur faut de plus pour retourner en finale de conférence
11:34 l'année prochaine ?
11:35 Finalement, pas grand-chose.
11:37 Donc oui, on peut penser tout de suite évidemment à ressigner Siakam.
11:42 Il faut regarder ce qui est un petit peu dans la free agency et c'est vrai qu'il n'y a
11:45 pas grand-chose.
11:46 En tout cas, au niveau de Siakam sur ce poste-là, je ne crois pas avoir vu.
11:51 Enfin, si, peut-être un certain Lebron L.
11:53 Mais bon, j'y crois.
11:55 J, pardon.
11:56 Je ne lui prends pas les masses.
11:57 Si Lebron a signé au Pacer, ça va.
11:58 Je ne lui prends pas les masses.
11:59 J'en sais rien.
12:00 Et encore, tu ne vises pas sur l'avenir.
12:02 Non, c'est sûr.
12:03 Je n'en sais rien.
12:04 On verra.
12:05 Mais bon, ils ont des possibilités.
12:07 Indiana n'était pas pour autant la deuxième meilleure équipe de la conférence Est cette
12:14 année.
12:15 Il y a eu des faits très importants.
12:18 Est-ce qu'avec cette équipe-là, ils pensent qu'ils peuvent y retourner ? Je ne suis pas
12:22 sûr.
12:23 Il va falloir se renforcer peut-être différemment, réfléchir à d'autres choses parce que
12:29 AdMit va revenir.
12:30 Parce que l'année prochaine, les Bucks, ce ne sera pas la même équipe.
12:33 Ils vont revenir à 100 %.
12:34 Normalement, il y a les Knicks, pareil.
12:38 Ce sera beaucoup plus compliqué d'y retourner l'année prochaine.
12:41 Donc, il faut réfléchir aussi avec tout ça.
12:44 Donc, on signerait ça quand même peut-être.
12:45 Mais il n'y aura pas que ça à faire.
12:49 Même avec Mathieu, en plus, ils seront peut-être un top 4, un top 5.
12:52 Mais pour progresser, il va falloir réfléchir.
12:55 D'abord, c'est une belle saison pour les Pacers.
12:59 Il y a une saison, ils vont en finale.
13:01 Ils tordent Boston.
13:02 Ils sortent Milwaukee.
13:03 Ils sortent tout le monde.
13:04 Ils vont en finale.
13:05 Bon, belle aventure.
13:06 Ils prennent date.
13:07 Après, l'équipe, elle part en vrille un peu.
13:10 Liberton nous fait une Carl Anthony Towns et ils font un peu n'importe quoi.
13:15 Moi, je trouve que l'arrivée de Siakam, c'est un succès.
13:18 C'est un succès.
13:19 Ça a mis son temps à venir, mais ça s'est surtout concrétisé en play-off.
13:24 Et on a vu que ça pouvait très bien fonctionner.
13:26 Ça fonctionne bien.
13:27 Alors après, qu'est-ce qu'ils doivent faire ?
13:29 Tu sais, il faut parfois aussi, quand on regarde l'âge des équipes, ils sont très jeunes.
13:35 Mathurin est absent.
13:37 Mbarde a beaucoup progressé.
13:39 Sheppard a beaucoup progressé.
13:42 Hobbitopine fait une bonne saison.
13:44 Ils ont à l'intérieur, bon, ils n'avaient plus Jalen Smith, mais Isaiah Jackson a montré
13:49 de belles choses en play-off.
13:50 Turner n'a jamais été aussi bon qu'en play-off, même si c'est à mon avis là qu'il faudrait
13:55 qu'il y ait plus de régularité et qu'il faudrait renforcer le poste, sachant que Jackson
13:59 peut faire les deux.
14:00 Oui, Siakam est un bon fit.
14:04 Je crois que c'est un mec qui a envie de s'installer.
14:07 Le progrès de Indiana, ce n'est pas obligatoirement du recrutement, c'est le travail de leurs
14:14 jeunes.
14:15 Ils sont tous hyper jeunes.
14:16 Il faut juste qu'ils progressent, qu'ils se développent, qu'on leur laisse un peu
14:19 de temps et qu'on voit s'ils y arrivent avec Ali Burton, Sheppard, Mbarde, Smith, Mathurin.
14:25 T'as des Hobbitopines, t'as déjà tout un tas de gamins.
14:29 Donc on verra ce qu'ils vont piquer à la draphe, même s'ils se sont mis un peu en
14:33 péril avec la venue de Siakam.
14:35 Moi, je crois que la première des choses, c'est cultiver son jardin.
14:39 C'est des Voltaire, ça.
14:41 Il faut faire progresser ces mecs qui sont jeunes.
14:45 Alors oui, après, le recrutement, il n'est pas évident parce qu'il n'y a pas grand
14:48 monde sur le marché, c'est vrai.
14:50 Mais des fois, un feat te fait franchir un niveau.
14:53 À Denver, quand ils prennent Bruce Brown, ils ne savent pas qu'ils vont être champions
14:57 avec lui.
14:58 Qu'est-ce qu'il était la valeur complémentaire des autres ?
15:01 Idem pour Jeff Green.
15:03 Des mecs comme ça, il faut trouver le bon feat un peu à l'intérieur et peut-être
15:08 en sérénité extérieure parce qu'Ali Burton, il a des fois les feats qui se touchent.
15:13 Mais il est jeune aussi.
15:15 Il est jeune aussi.
15:16 Il faut avoir...
15:18 C'est comme en foot, tu sais, quand on ne parle que du recrutement, machin.
15:23 Regarde ce que tu as, protège-le, considère les marges de progression que tu envisages,
15:29 les oppositions que tu as dans ta division, puis dans ta conférence et tu vas voir.
15:33 L'avantage à Indiana, c'est qu'on a peut-être un peu plus de temps pour construire parce
15:36 qu'il y a aussi moins de pression.
15:38 Et puis il y a une progression terrible.
15:40 Ça faisait 20 ans qu'ils n'avaient pas... 10 ans qu'ils n'avaient pas été en finale
15:45 de conférence.
15:46 Ça semble, c'est tous les 10 ans.
15:47 Normalement, la prochaine fois, c'est en 2034.
15:48 C'est avec Paul George la dernière fois ?
15:50 Oui, absolument.
15:51 Danny Grandge.
15:52 Deux années de suite avec Yann Maynemi.
15:53 Avec Yann Maynemi, bien sûr.
15:56 Pour revenir sur les finales NBA, il y a un joueur qui pourra quand même être un peu
16:00 le fil rouge de cette future série.
16:03 Si c'est Dallas, évidemment, c'est Kerry Irving qui pourrait retrouver le T.J.
16:07 Garden avec qui il a une relation assez compliquée.
16:12 Lui qui avait parlé un jour de racisme subtil en tribune pour parler des supporters de Boston,
16:18 qui avait fait un dos d'honneur aussi en 2022 quand ils jouaient avec Brooklyn.
16:22 Et puis cette fameuse promesse de prolongation à Boston.
16:24 Il y a eu aussi un petit marché sur le Leprechaun au milieu, non ?
16:28 Si, si, bien sûr.
16:29 Tout à fait.
16:30 Et cette promesse de prolongation avant de signer un an plus tard à Brooklyn, ça, ça
16:36 va vraiment être sympa.
16:38 Et je vous en parle à vous parce que vous allez être au T.J.
16:40 Garden.
16:41 Ça va être, ça va être assez foivré.
16:46 Si c'est Dallas, précisons si c'est Dallas.
16:48 Si c'est Dallas, c'est exactement ce que j'allais dire.
16:50 Si c'est Dallas.
16:51 J'ai du mal à me projeter tant que ce n'est pas officiel.
16:53 Alors, c'est mon côté, c'est mon côté vendeur de vendeurs de machines à laver où
16:59 je voudrais que nos abonnés aient une super fin de série.
17:02 Et donc ce soir, j'espère que Minnesota va gagner.
17:05 Tu as ton badge dans la poche, non ?
17:09 Oui, si tu veux.
17:12 Non, mais c'est vrai que le retour de Carey à Boston, ça va être une dinguerie.
17:16 Ça, c'est sûr.
17:17 Bien plus que le retour de Porzingis à Dallas, par exemple, puisqu'il ne faut quand même
17:21 pas oublier que Porzingis est passé par les Mavericks.
17:23 Ça, on l'oublie parce que c'est vrai que c'est bien plus vendeur que Carey.
17:27 Oui, bien sûr.
17:28 Il n'a pas fait de donnaire au public, Porzingis aussi.
17:31 Non, non, non.
17:32 De toute façon, ils ne l'ont pas vu beaucoup jouer déjà à l'époque.
17:34 Non, ça n'a pas été le bon moment pour Porzingis.
17:38 On a toujours su son talent, etc.
17:40 On sait très bien qu'il peut apporter quelque chose quand il signe à Boston.
17:43 Tu dis, écoute, oui, ça peut fonctionner s'il est là.
17:46 En ce moment, il ne l'est pas, mais normalement, il sera là pour les finales, bien sûr.
17:50 Mais le retour de Ravine à Boston, ça va être un délire.
17:53 Ça va être fou.
17:54 Ça va être fou.
17:55 En finale, comme ça, ça va être fou.
17:58 Mais c'est peut-être le meilleur moyen de l'énerver aussi et de le rendre encore plus fort.
18:02 Il fait dix matchs de suite, je crois qu'il a perdu, croyable.
18:04 C'est pas tellement le match, les joueurs sont dans le truc, T5 et tout.
18:10 C'est quand ils vont débouler, lui et Luca, pour l'échauffement personnel.
18:15 Parce qu'à Boston, c'est la seule salle des États-Unis vraiment où le public commence à chambrer à l'échauffement.
18:22 Chaque fois que Steve Curry manquait un shoot à l'échauffement, c'était innovation.
18:26 Ils chambrent, ils sont sans arrêt là.
18:29 Et c'est vrai qu'au-delà des incidents qu'il y a pu avoir,
18:32 l'attente du public de Boston de ce 18e titre,
18:35 leur albol de ne pas avoir de titre de champion depuis 2008,
18:39 jusqu'au bout deuxième finale pour cette génération qu'on va définir comme Tatum-Brown,
18:47 leur réputation assumée d'être avec New York, un des publics les pas.
18:54 Tous les publics sont chauds, chauds, chauds.
18:56 Là, il est chambreur, et chambreur piquant, piquant.
19:00 Et Luca, c'est un bon client aussi.
19:03 Et si Luca voit que Kyrie se fait défoncer par le public,
19:08 il va le prendre pour lui aussi en voulant jouer le justicier mal masqué.
19:12 Il va en vouloir pour lui aussi peut-être.
19:13 Et ça va être une rencontre exceptionnelle si ça a lieu,
19:17 entre Luca, Kyrie et les fans de Boston.
19:22 Mais ça, ça va être un truc de dingo.
19:25 Dallas saura le rendre à Boston, à Dallas.
19:30 Ouais, mais là, il n'y aura pas un ciblage sur deux mecs.
19:33 Tout le monde, parce que ça a l'air bien chaud au Texas aussi,
19:36 au-delà de la température.
19:38 C'est une super salle.
19:39 33, 35.
19:40 Oui, t'as vu, il va faire chaud.
19:42 On dit que c'est pas trop pour Dallas, mais on s'est déjà regardé là.
19:46 On s'est déjà regardé aussi pour Minneapolis, si tu veux savoir.
19:49 Tu sais qu'on travaille le truc.
19:51 Parce que si ça avait été une finale Indiana-Minneapolis,
19:55 Indiana-Minnesota, pardon, de Indiana-Police à Minneapolis,
20:01 il y a deux avions ou 900 kilomètres.
20:03 C'était vite vu.
20:05 C'était vite vu.
20:07 Non, non, on a regardé.
20:08 Et à Boston, par contre, il va cailler à l'extérieur.
20:10 Si tu veux tout savoir.
20:12 Dans Parisien.
20:13 Oui, dans Parisien, complet.
20:15 De merde, donc.
20:16 Il pleut tout le temps en ce moment.
20:18 C'est une finale.
20:21 Alors, sur Minnesota, la match-up est très différente.
20:25 Mais sur Dallas, la match-up se ressemble beaucoup.
20:28 La match-up, c'est l'opposition directe sur poste,
20:30 avec des gros talents sur chaque poste.
20:33 Avec Minnesota, c'est plus déséquilibré.
20:35 On aura peut-être l'occasion de faire un retour sur Minnesota.
20:38 Moi, je vais juste dire un truc.
20:40 Ils vont peut-être être sweepés, ils vont peut-être pas être sweepés, peu importe.
20:44 En tout cas, je ne pense pas qu'on puisse coacher à ce niveau-là.
20:48 Ce qui est arrivé à Chris Finch est trop difficile.
20:51 Et je suis très surpris que personne ne le reprenne.
20:54 Coacher du deuxième rang, c'est...
20:57 Non, non.
20:58 J'y vois là des moments de perte de lucidité d'Anthony Edward, bien sûr,
21:03 de Carl Anthony Towns.
21:04 Des moments de motivation pour un tel ou un tel,
21:07 de communication avec Colin Hennig, Alexander Walker,
21:10 le boss de la défense, Kéru, dit...
21:12 On ne peut pas coacher du deuxième rang.
21:14 Et par procuration.
21:16 On le voit parfois se lever, il est proche, il se rapproche parfois du terrain.
21:20 Il se rapproche, il n'en peut plus.
21:21 Et tu vois, vous voyez, pardon,
21:24 Xavier, ça m'est venu hier, je me suis dit...
21:28 Mais le coaching de Carl Anthony Towns,
21:31 qui ne joue pas dans le quatrième quartan sur le match 3,
21:34 et qui joue trop dans le match 4,
21:36 oui, Chris Finch en arrive à dire, ça faisait peine à voir.
21:40 Est-ce qu'il l'aurait mis aussi longtemps s'il ne l'avait pas laissé sur le banc,
21:44 le coup d'avant ?
21:45 Et ce n'est pas lui.
21:46 Je pense que c'est très difficile.
21:48 Mikanori, je n'ai rien contre lui.
21:50 Ce que je vois, c'est que Pablo Prigioni essaye de faire le lien
21:53 entre Chris Finch, les joueurs, Mikanori.
21:57 Que entre Mikanori et Chris Finch, je ne vois pas beaucoup d'échanges.
22:02 Et que Mikanori, pour l'instant, ce n'est pas encore un coach NBA.
22:05 Je lui souhaite de le devenir un jour.
22:07 Et qu'une finale de conférence, dans les circonstances qu'ils ont eues,
22:12 en sortant de la bagarre contre Denver,
22:16 avec la jeunesse d'Anthony Edwards.
22:18 22 ans !
22:20 Il aura 23 ans cet été.
22:22 Il peut faire les Jeux Olympiques de foot.
22:25 Oui, c'est vrai.
22:27 Si on cherche un attaquant pour l'équipe de France, potentiellement.
22:31 Antoine Griezmann.
22:33 C'est une info NBA Extra ?
22:35 Absolument pas.
22:36 Absolument pas.
22:38 Et un de ses grands potes historique,
22:42 qui n'a jamais joué en club ensemble,
22:44 et c'est bien la faute de l'OL,
22:46 c'est Alexandre Lacazette.
22:47 Ça pourrait faire de solutions à G de plus de 23 ans.
22:50 On se met à parler de foot maintenant.
22:52 Mais sur la Turquie, tu n'as rien ?
22:54 Non, ça ne va pas vous intéresser.
22:56 Juste pour terminer, j'ai raison ou pas ?
22:59 Sur Anthony Edwards,
23:01 qui avait été si bon pendant la première moitié des playoffs,
23:06 qui connaît un gros creux depuis plusieurs matchs,
23:09 ça a été un peu mieux sur la dernière partie dans le Game 3.
23:13 Comment on explique un tel coup de mou à un tel moment de la saison ?
23:18 Est-ce que c'est physique ?
23:19 Est-ce que c'est juste un manque d'expérience ?
23:21 Est-ce que ça ne veut pas rentrer ?
23:23 J'aime bien tourner les choses dans le côté positif.
23:26 S'il y en a un qui n'est pas bon, c'est peut-être parce qu'il y en a un autre qui est meilleur.
23:29 Peut-être que la défense de Dallas a tout compris pour empêcher Anthony Edwards d'avoir le ballon,
23:33 en tout cas d'être bon.
23:34 Après, effectivement, il n'a pas forcément eu la dasse qu'il a eue habituellement,
23:38 même dans les tirs ouverts.
23:40 Mais crédit qu'a dit à ce que fait Jason Kidd,
23:42 parce qu'ils ont réussi à retourner complètement le jeu des team Rawls
23:47 depuis le début de la série.
23:49 Donc voilà, moi je donne plutôt du crédit à ce qu'ils font en face,
23:52 contre Anthony Edwards,
23:54 plutôt que de démonter Anthony Edwards,
23:56 qui est un gamin, qui apprend.
23:58 Mais c'est pas grave, aujourd'hui il apprend.
24:00 Jacques Parley, il y a pas longtemps,
24:02 puisqu'il faut absolument le comparer à Jordan,
24:04 très bien, ben comparons-le à Jordan.
24:05 Jordan, il s'est fait démonter la tête par les business.
24:08 Il prend des vieilles souilles par ce stage-là, oui.
24:09 Voilà, alors qu'écoutez, ça l'a empêché de devenir Michael Jordan.
24:12 Non, donc Anthony Edwards.
24:14 Bon, ben là, effectivement, il prend un mur dans la tronche.
24:18 Comme tu le disais, c'était vraiment mieux au match 3, pour le coup,
24:21 même s'il y a encore d'autres choses qui étaient bien plus compliquées,
24:24 parce qu'on cible Anthony Edwards,
24:25 mais on oublie de parler de Carl Anthony Towns,
24:27 qui n'est pas bon du tout depuis la même chose.
24:30 Voilà, c'est pas très grave, je veux dire, il apprend.
24:37 C'est un gamin qui apprend.
24:39 Voilà, on le retrouvera plus fort au fur et à mesure, Anthony Edwards.
24:43 Bon, pas trop fort aux J.O., on espère quand même pour les Bleus.
24:46 Coach, en tout cas, justement, il peut te le faire payer, celui-là.
24:49 On va pas parler d'États-Unis pour les Bleus, notre problème,
24:54 il est inqualifié, le Japon et l'Allemagne, dont je rappelle qu'elle est une championne nue.
24:59 Anthony Edwards, il a perdu en ce moment le mot de jour à 3 points.
25:03 Ça change beaucoup de choses dans son jeu.
25:05 Il est toujours aussi fort en pénétration,
25:07 et quand il porte son équipe dans le 3e quartan,
25:09 c'est sur du drive, c'est sur du 2 points avec la planche,
25:12 et on voit qu'il est moins fluide.
25:14 Alors, il y a plusieurs choses.
25:15 Bien sûr, la défense aime bien le chercher à 3 points pour l'embêter.
25:19 Ils défendent très bien à 3 points.
25:20 Ils ont beaucoup de joueurs, ils sont postes.
25:22 T'as Derrick Jones qui lui a fait un travail extraordinaire,
25:25 Derrick Jones Jr. a passé un cap défensif absolument extraordinaire.
25:29 Josh Green, elle est un sacré pitbull aussi.
25:32 C'est un bon soldat, ouais.
25:33 Tu peux avoir aussi un Dante Exum, des mecs comme ça qui jouent pas en ce moment,
25:37 mais qui peuvent être sacrifiés et donner des fautes.
25:39 Tim Hardaway.
25:41 Tim Hardaway Jr. qui, pour l'instant...
25:43 Dallas, c'est simple.
25:46 Mais il joue à 8 ou 9, de toute façon, Dallas.
25:48 Oui, mais avec des rôles.
25:49 T'as deux mecs qui ont le ballon et faites le cumul du nombre de dribbles posés dans le 5
25:55 par Derrick Jones, par Gafford et Washington, le nombre de dribbles posés.
26:03 Ça doit être moins que le nombre de shoots qu'ils prennent.
26:07 Les deux autres, t'arrêtes pas.
26:09 Et que les Jekylls, là, ils te font toup, toup, dans tous les sens.
26:12 Création de jeu à droite, à gauche, au milieu, piqué le roll, remonté,
26:16 écrans, la balle bouge, Myung Jekyll, il a organisé un truc.
26:19 Ou si en début de saison, on dit "Tim Hardaway sera un 8/9e homme
26:23 et Derrick Jones va être titulaire",
26:26 tu dis "Oh mec, arrête de manger la pelouse, ça suffit".
26:31 Et bien, c'est la réalité.
26:33 Et ça, c'est une équipe de basket construite.
26:35 Quand Derrick Wilde signe à Boston, est-ce qu'on pense qu'il va être titulaire dans le 5 ?
26:40 Pas évident.
26:41 Alors, il est peut-être pas dans le 5 si y'a Pantzinghis,
26:43 ça dépendra des match-ups, hors ford, pas hors ford,
26:46 et tout manque à patins, tu peux toujours faire plein de choses,
26:49 mais c'est ça le basket, ce sont des rôles,
26:51 pas que des highlights, des actions individuelles.
26:54 La cohésion, c'est ce qui manque à Minnesota.
26:57 Xavier parlait de Towns, je crois qu'il est à 15/56.
27:03 Post 4, on va me dire "Il shoot externe".
27:06 Bah oui mec, mais c'est une chose de shooter, c'est une autre chose de scorer.
27:11 Et il faut quand même cibler son jeu, ils ont perdu toute lucidité.
27:17 Et je trouve que Mike Conley a pas pu contrôler son équipe.
27:20 On en revient toujours à l'élaboration.
27:23 C'est vraiment une très mauvaise série.
27:24 Il a été blessé Mike Conley, il est sorti un moment, il est revenu,
27:28 il a raté un match dans les playoffs.
27:30 De la série d'avant.
27:31 Ouais, la série d'avant.
27:32 Alors peut-être qu'il est pas au top physiquement.
27:34 C'est pour ça que quand il y a Eddie Edwards,
27:36 il passe son temps à remonter la balle aussi.
27:38 C'est un peu sa nature.
27:39 Ouais mais là c'est quasiment tout le temps.
27:42 Oui bien sûr.
27:43 Nigel Alexander-Walker a disparu aussi du niveau pour l'instant.
27:46 Donc t'as la ligne arrière qui a explosé.
27:48 Et quand, je vais pas dire que c'est son cornaque,
27:51 mais quand un joueur reçoit des ballons en timing de Conley,
27:54 avec Conley tu perds efficacité sur Rudy,
27:57 tu perds efficacité sur lui même s'il a mis 16 points au dernier match.
28:01 Bref, derrière ils ont pas tenu la marée.
28:04 Voilà.
28:05 Et dedans, bon, on pouvait s'attendre à ce que Carl Anthony Towns pète en l'air comme ça
28:12 parce que mentalement il est trop fragile.
28:14 Et Nasrid met des paniers, il prend peu de rebonds.
28:17 Et Rudy prend des rebonds, fait des comptes, mais il met peu de paniers.
28:21 Donc tout ça, Towns c'est celui qui est censé faire les deux.
28:24 Et finalement il a fait n'importe quoi jusqu'ici.
28:27 S'il y a une chance pour que Dallas ne gagne pas ce soir, cette nuit,
28:33 c'est que Edwards a foutu dedans à plus de 50% et que Towns en colle 25.
28:38 Il y a une réalité, c'est ça.
28:41 Alors ça veut pas dire que shooter, shooter, shooter, c'est construire le jeu pour.
28:44 Sachant qu'il y aura peut-être pas Lively ce soir.
28:47 Et que même si Maxi Kleber revient, derrière Gafford, tu manques de vérité.
28:52 Tu penses pas qu'il joue ce soir non plus ?
28:54 Lively ?
28:55 Non, non, Kleber.
28:56 Kleber ?
28:57 Non, ils vont le garder au frais.
28:58 Questionable, ils vont le garder au frais.
28:59 Mais à 4-1, 4-2, Dallas a des balles de match devant.
29:03 Ils en ont trois devant.
29:06 Et bien on verra ça cette nuit, si Dallas arrive à terminer le travail
29:10 et à rejoindre très vite Boston en finale.
29:12 Début des finales NBA le 6 juin, quoi qu'il arrive,
29:15 quoi qu'il se passe sur la fin de la conférence ouest.
29:18 Sur Bill Walton, légende, qu'il repose en paix.
29:23 Légende du basket universitaire avec Hugh C. Healy,
29:26 qui avait pris la succession pour l'Amérique de Karim Abdul-Jabbar
29:29 auprès de John Wooden et cumule de titres avec Hugh C. Healy.
29:33 La génération hippie, son amour du Grateful Dead, des frères Garcia,
29:38 sa carrière en quiquiné par une cheville, son côté Bill le Rouge
29:43 qui fait gagner Portland en 77 avec le regretté Dennis Johnson.
29:48 Et tous les deux ont la particularité de s'être retrouvés à Boston
29:51 pour le titre de 86, c'est ça ? 5 ou 6, je ne sais plus.
29:56 6, avec Larry, Michael, etc.
30:00 J'ai lu ce matin sur un journal de référence qu'il était le remplaçant de Larry Bird.
30:06 En aucun cas, il était le sixième homme et il jouait pivot
30:09 et plus souvent à la place de Michael ou le Chief Parrish.
30:12 C'est un ancien MVP qui a eu le trophée de meilleur sixième homme,
30:17 Bill Walton dans sa carte.
30:18 Un personnage super truculent, incroyable.
30:24 Qui est resté très proche de la ligue tout le temps.
30:26 Que ce soit en tant que consultant, on le voyait tout le temps dans les salles.
30:30 NCA aussi.
30:31 Bien sûr, c'est quelqu'un qui est resté toujours très proche,
30:33 je veux dire du basket d'ailleurs, plutôt que de dire de la NBA.
30:35 Et de la voie sociale, hein Xavier ?
30:37 Oui, bien sûr.
30:38 On ne s'en rend pas forcément compte ici en France,
30:41 mais Bill Walton c'était quelqu'un de très très apprécié outre-Atlantique,
30:45 très important.
30:46 Il avait 71 ans, il aura marqué son temps.
30:52 Sa blessure terrible à la cheville, son retour par les San Diego Clippers à l'époque.
30:58 Et puis après cette espèce de revival qui,
31:01 de toute proportion regardée, pourrait ressembler à ce que
31:03 a fait Christophe Sporting-Gliss avec Boston,
31:06 d'arriver dans l'institution Boston.
31:08 Lui, le mec de la Californie, Bill le Rouge, le bandeau, les cheveux,
31:13 il est arrivé dans l'institution très classique bostonienne,
31:17 et ça a été un feat incroyable.
31:19 Ça a été un feat incroyable.
31:21 Voilà.
31:22 Bien sondé.
31:23 Messieurs, merci pour votre participation, votre disponibilité.
31:27 Et si on ne refait pas de podcast ensemble,
31:29 on se parlera depuis la France et vous les Etats-Unis,
31:32 dans le froid bostonien et dans la chaleur de Dallas.
31:35 Un froid relatif.
31:36 Un froid parisien de Boston, ou bostonien de Paris.
31:40 On y mange bien.
31:41 Merci beaucoup, ciao.

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