Marion Maréchal attaquée sur sa politique familiale sur France Inter, Pascal Praud réagit

  • il y a 4 mois
Sur France Inter ce mardi matin, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, a été attaquée sur sa politique familiale. Face à cela, Pascal Praud réagit aux propos de la journaliste qui l’interroge.

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Transcript
00:00 Je voulais vous faire écouter également, parce que c'est très intéressant,
00:02 les trois prochaines années vont être tendues.
00:05 - Ah oui, politiquement ça va être comme les trois dernières,
00:08 les gens ont pas été calmes.
00:09 - Non, elles vont être tendues.
00:11 - Les autres ont pas été calmes, oui.
00:12 - Elles vont être tendues sur le plan politique et elles vont être tendues dans les médias.
00:15 Et je voulais vous faire écouter ce qui s'est passé ce matin sur France Inter.
00:17 Sonia De Villers, qui est une journaliste extrêmement connue sur cette chaîne,
00:24 a interrogé Marion Maréchal.
00:26 - Oui.
00:26 - Bon, et je vous propose d'écouter la question qu'elle a posée à Marion Maréchal.
00:33 - Quelle différence y a-t-il entre la défense de la famille que vous proposez, vous,
00:38 et celle que proposait le maréchal Pétain ?
00:40 - Qu'est-ce que c'est que cette question ?
00:41 Vous voyez, quand j'entends cette question,
00:44 je me rappelle pourquoi j'ai envie de privatiser l'audiovisuel public, vous voyez,
00:47 et faire 4 milliards d'économies aux Français.
00:51 Parce que cette question est tellement dingue, que je n'y répondrais même pas.
00:55 - Elle est bête, elle est dingue, elle est outrancière.
00:58 - Non, elle n'est ni dingue, ni bête, ni outrancière.
01:01 C'est simplement, vous proposez une défense...
01:04 - C'est vrai que dans l'audiovisuel public, il y a 7% de gens de droite contre 34% de gauche.
01:07 - Non, c'est simplement, vous proposez une défense de la famille française et de la famille chrétienne.
01:12 - Ah oui, alors parce que c'est mal de défendre la paternité, la maternité, la dignité des femmes,
01:18 et vous faites un parallèle avec Pétain.
01:19 Mais non, vous êtes n'importe quoi, excusez-moi.
01:21 - Ce n'est pas n'importe quoi.
01:22 - C'est n'importe quoi.
01:23 C'est caricatural, c'est bête.
01:25 - Est-ce que la société a évolué depuis cette époque-là ou pas ?
01:30 - Simplement ?
01:31 - Excusez-moi, oui, alors les enfants sont toujours faits par des hommes et des femmes.
01:34 Je suis désolée, c'est peut-être fasciste pour vous.
01:35 C'est insupportable.
01:36 La nature est fasciste, c'est terrible.
01:37 - Simplement ?
01:38 - C'est terrible.
01:39 - Je vous assure, je suis très inquiet pour mes amis de France Inter qui vont vivre...
01:43 - La nature est fasciste.
01:44 - Non mais, vous vous rendez compte ?
01:46 Alors je sais que je ne reconnais même pas trop où on parle.
01:48 Vous me dites souvent, arrête de parler de la concurrence.
01:52 Mais moi, je pense que ça fait sens, c'est toujours ce que je vous réponds,
01:56 sur le débat aujourd'hui.
01:57 C'est-à-dire que vous avez des gens à France Inter avec nos impôts,
02:01 qui sont sur cette ligne-là et qui, en fait, la question subliminale,
02:05 c'est vous êtes pareil que le maréchal Pétain.
02:07 - Oui, c'est mondialement subliminal.
02:09 - Qui est l'indignité nationale, le maréchal Pétain.
02:11 - Là, ce n'est même pas subliminal.
02:12 - C'est l'indignité nationale.
02:13 C'était quelqu'un qui a été condamné.
02:15 C'est quelqu'un qui a fait, évidemment, ce qu'il a fait,
02:20 les dispositions contre les Juifs.
02:22 C'est une horreur, le maréchal Pétain.
02:24 Nous sommes d'accord, dans la période de Vichy, c'est une horreur.
02:27 Donc, vous avez une journaliste française, Sonia De Villers,
02:30 qui dit à une représentante politique,
02:32 quelle est votre différence avec le maréchal Pétain ?
02:36 Et personne ne dit rien.
02:37 - C'est subliminal, elle s'appelle Marion Maréchal.
02:40 - Je vous assure, les trois ans vont être fascinants.
02:44 - C'est évident.
02:44 - Ces trois années vont être fascinantes,
02:46 parce que ces gens-là n'accepteront pas le verdict des urnes.
02:52 Sous-titrage Société Radio-Canada
02:56 [SILENCE]

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