Débat BFMTV pour les européennes: ce qu'il faut retenir des trois heures d'affrontements entre les huit principales têtes de liste
Huit candidats se sont affrontés, ce lundi 27 mai, sur notre antenne pour un grand débat à deux semaines des élections européennes. Elles ont notamment abordé les thèmes de inflation, du pouvoir d'achat, avant d'aborder la question de l'Europe face aux guerres et celle de l’immigration.
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00:00 - Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur BFM TV.
00:03 Bonsoir, Pauline.
00:04 - Bonsoir, Maxime.
00:05 8 candidats et 3 heures d'échange parfois tendues.
00:08 - Je vais laisser Manon Aubry à ses élucubrations.
00:10 L'occasion de quelques règlements de compte, d'abord à gauche.
00:14 - On ne lutte pas contre l'extrême droite en remettant en cause l'austérité,
00:17 en acceptant le marché européen de l'énergie qui fait exploser nos factures.
00:20 - Vous ne luttez pas contre l'extrême droite, vous faites 2 mois votre type principal.
00:22 C'est le cas depuis 6 mois.
00:24 Vous avez l'extrême droite à 40%, Manon Aubry.
00:27 Lâchez-moi un peu les baskets, ça fait 6 mois là.
00:29 Mais la cible principale des attaques, Jordan Bardella,
00:33 toujours en tête des sondages, visée de toutes parts.
00:36 - Cessez votre hypocrisie, vous ne défendez jamais les Français,
00:38 vous êtes une arnaque sociale.
00:40 - Mais monsieur Bardella, c'est un peu plus poli, c'est vrai,
00:42 il a des cheveux bien gominés.
00:43 Vous n'avez pas une onzimanité, je ne sais pas quel genre d'homme vous êtes.
00:47 Le ton est monté d'un cran encore face aux candidats communistes.
00:50 - 150 millions, mort le communisme.
00:52 - Je peux parler ?
00:53 - Allez-y, Léonore Lesfontaine.
00:54 - Léonore Lesfontaine, on vous écoute.
00:56 - Juste, monsieur Bardella, l'héritage de mon parti en France.
00:59 C'est Manouchian au Panthéon, et vous c'est Pétain à l'île-Dieu.
01:02 C'est ça l'héritage.
01:03 Mais la tête de liste du Rassemblement national a rendu chaque coup.
01:06 - La question que vous devriez vous poser, sauf votre respect,
01:08 c'est pourquoi est-ce qu'on est obligé de mettre tous les moyens de l'État
01:10 pour aller vous sauver dans cette campagne électorale ?
01:12 Pourquoi est-ce qu'on est obligé d'appeler monsieur Attal,
01:15 monsieur Macron pour venir vous sauver ?
01:17 C'est parce que probablement vous êtes en très grande difficulté.
01:19 Au milieu de ces échanges musclés,
01:21 le candidat républicain est resté lui, plus polissé
01:25 et concentré sur les thèmes européens.
01:26 - Nous vivons aujourd'hui la réalité de cet appauvrissement,
01:30 mais aussi le décrochage de la France dans l'Europe.
01:33 La campagne officielle se poursuit jusqu'au 7 juin, vote le 9.
01:38 - Franchement, tout ce qu'on vient d'entendre
01:39 ne nous aide pas beaucoup à choisir, Mathieu.
01:41 Parce que ce sont les échanges les plus vifs,
01:43 les punchlines, comme on dit, entre les candidats.
01:45 Mais ils ont abordé le fond hier.
01:47 Après, c'est difficile de dire qui a gagné.
01:50 C'est plus facile de dire qui a perdu, qui a passé une mauvaise soirée.
01:54 Jordan Bardella, il était la cible de toutes les critiques,
01:56 il a tenu le choc, donc il n'a pas perdu.
01:58 Donc il a plutôt gagné.
02:00 En revanche, ceux qui ont été en difficulté,
02:01 Valérie Ayé, qui devait à la fois défendre le bilan
02:04 de la commission européenne sortante,
02:07 et puis qui s'est pris les pieds un peu dans le tapis tout seul.
02:10 Je vous explique tout à 7h50.
02:12 Autre candidate en difficulté, Marie Toussaint, l'écologiste,
02:15 prise d'assaut par tous les autres candidats sur
02:18 "Est-ce que l'Europe est trop verte ?"
02:19 Et puis il y a eu des révélations quand même.
02:21 Celles qui avaient besoin de se faire entendre fort,
02:23 Marion Maréchal et puis Manon Aubry, l'insoumise.
02:26 Et puis ceux qui se sont un peu révélés au grand public,
02:28 je pense à François-Xavier Bellamy, par exemple, le candidat LR,
02:30 pas forcément très connu, mais qui a eu le temps de développer sa pensée,
02:33 ou encore à Raphaël Glucksmann.