Garcia en mode diesel contre la 145e... au 1er tour de ce Roland-Garros 2024. Tout le monde n'a pas été aussi bien servi que Caroline Garcia lors du tirage au sort. Pourtant, ce fût laborieux contre la qualifiée allemande Eva Lys, 145e mondiale. La Lyonnaise, mal partie, a su rebondir pour l'emporter 4-6, 7-5, 6-2 et rejoindre Sofia Kenin au deuxième tour. Embourbée pendant deux manches, la Française n'a pas réussi à trouver son rythme et a commis 38 fautes. Libérée après le gain de la deuxième manche, Garcia a ensuite pu respirer et assez tranquillement filer au deuxième tour. Il faudra monter en puissance pour ne pas connaître une désillusion contre Kenin, finaliste de l'édition 2020, tombeuse de l'Allemande Laura Siegemund.
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00:00Qu'est-ce qui a changé dans le troisième set ?
00:05J'ai commencé à trouver un peu mon rythme, à être un peu plus agressive, lui mettre plus de pression, aller plus vers l'avant et à servir aussi un peu mieux.
00:15Ça s'est joué sur quelques points par-ci par-là mais je suis vraiment contente de l'état d'esprit d'aujourd'hui.
00:21Quel est le sentiment qui prédomine ? C'est quoi, du soulagement ?
00:25Non, je suis vraiment contente du match d'aujourd'hui, de la victoire. C'était un match difficile, il a fallu trouver des solutions et rester combative avec le jeu de l'adversaire donc je suis contente.
00:37Est-ce qu'il y avait un petit peu de pression d'entamer Roland-Garros devant son public ? Est-ce que c'est toujours un moment particulier, surtout pour un premier match ?
00:45Oui, bien sûr. Chaque grand chelem est vraiment particulier, Roland-Garros encore plus. Il y a de la pression de l'extérieur mais aussi moi j'ai envie de bien faire et j'ai envie de jouer chaque tournoi du mieux que je peux.
00:56Je sais que je me suis bien préparée, que je suis prête à commencer le tournoi mais après la compétition c'est toujours quelque chose de différent.
01:05Forcément, tu joues aussi avec des émotions parce que ça me fait plaisir, que je suis contente d'être là, que j'ai envie de faire bien. Forcément, il y a de la pression.
01:15Sur quelle conviction majeure tu t'appuies pour continuer à aller de l'avant comme ça ?
01:23Sur mes douze ans de carrière, sur le fait que je sais que j'ai des points forts dans mon jeu, que je peux revenir, que je suis prête physiquement à durer jusqu'au bout.
01:34Et que le tennis, à tout moment, sur chaque point, ça peut changer, ça peut basculer en ta faveur.
01:40Après, je sais que je vais perdre des matchs et que ça fait partie du tennis mais j'ai envie de sortir du terrain sans regret et en ayant joué mon jeu et m'être battue jusqu'au bout.
01:51On a vu qu'il n'était pas encore complètement rempli le châtelier. Est-ce qu'il y a un petit peu de frustration ou est-ce que déjà l'ambiance qu'il y a aujourd'hui, ça t'a poussé ?
02:02L'ambiance, ça m'a poussé. Forcément, avec le toit fermé, c'est un avantage aussi. Après, je ne sais pas combien de personnes il y avait exactement.
02:11C'est le premier jour du tournoi, évidemment, est-ce que j'aimerais jouer devant un stade plein ? Oui, forcément.
02:16Mais après ça, ça ne dépend pas de moi et je suis vraiment déjà très contente d'avoir joué sur le châtelier avec une belle ambiance et mes proches et mes amis derrière.
02:27Pour revenir sur le match, est-ce que tu as le sentiment qu'à un moment donné, tu situes la bascule de ce match ?
02:36Peut-être un moment important quand tu sauves cette balle de break dans le deuxième set, tu vas chercher le public à ce moment-là, 3-2 d'une bonne première.
02:41Tu vas chercher le public, on a l'impression que peut-être c'est là que tu...
02:46Je pense que forcément au milieu du deuxième set, je commence à mieux jouer, à frapper mieux la balle.
02:52Elle commence à me donner quelques points parce qu'elle ne me donnait pas grand-chose à un moment donné.
02:56Après, le premier jeu où je la break pour faire 5-4 est vraiment top et il y a beaucoup de choses positives.
03:03J'avance beaucoup plus dans mes frappes, j'y vais beaucoup plus avec mon corps et tout.
03:08Et après, je me suis fait breaker.
03:10Donc ça, c'était moins bien.
03:12Après, je suis quand même restée bien positive et je l'ai breaké direct derrière avec vraiment un bon jeu.
03:18Et là, c'était vraiment important de rester solide.
03:21Après, j'avais l'impression que j'étais au-dessus avec le break.
03:26Après, je me suis fait débreaker, etc.
03:28Mais au niveau du jeu, il y avait quand même beaucoup de choses positives à ce moment-là.
03:33Une petite question par rapport aux Jeux Olympiques, même si je sais que tu ne t'es pas encore prononcée là-dessus.
03:38Qu'est-ce que tu penses qu'il va se passer dans la tête des joueurs et des joueuses qui vont jouer ici, à Paris, à Roland-Garros, avec le meuble d'Equipe de France ?
03:47Est-ce que c'est quelque chose qui va pousser les joueurs et les joueuses à chercher une médaille ?
03:53Forcément, l'objectif de tous les Jeux Olympiques, c'est d'aller chercher des médailles.
03:57Après, généralement, c'est des tableaux qui sont petits et des tableaux très denses, où tu peux perdre au premier tour comme avoir le potentiel d'aller chercher une médaille.
04:07Chaque athlète, tu joues trois, quatre Olympiades.
04:10Donc forcément, à chaque fois que tu vas en jouer une, que tu sois français ou un autre pays, tu veux tout donner et laisser tout sur le terrain.
04:19Forcément, quand tu as l'opportunité de jouer dans ton pays, c'est vraiment une chance très, très rare.
04:26Ça va être des conditions qui vont être difficiles, mais il va y avoir beaucoup d'ambiance, j'espère, beaucoup de soutien.
04:31Et forcément, les athlètes français vont avoir envie de faire bien et de donner leur maximum.
04:37Est-ce que ça va apporter du médaille ? On verra bien parce que forcément, c'est du sport et c'est de la compétition.
04:42Donc, on n'est pas tout seul sur le terrain, mais on va donner notre maximum et espérons que ça nous donne des ailes.