• il y a 7 mois
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00:00 Jean, j'aimerais qu'on évoque les enfants et leur fonctionnement glandulaire
00:06 puisqu'on a l'impression qu'on a parlé un petit peu du déterminisme, des
00:12 influences diverses, de l'influence que les parents exercent au niveau je dirais
00:18 social, au niveau culturel, au niveau de presque des injonctions même qu'on
00:22 pourrait donner, mais il y a aussi une influence qui est celle des glandes
00:26 endocrines et qui commence déjà dans la maturation du fœtus dans le
00:30 ventre de sa maman, mais il y a aussi une fonction qu'on
00:33 néglige trop souvent. Alors moi en tant que naturopathe, on accorde une
00:39 grande part aux acides gras pour le développement glandulaire, c'est une
00:41 chose, mais il y a aussi le caractère, la détermination psychologique de
00:46 l'enfant par son juste développement glandulaire et c'est vrai qu'on a une
00:50 tendance à catégoriser des enfants de telle ou telle manière, d'ailleurs vous
00:54 avez l'exemple avec le docteur Jean Gauthier où bon, s'il y a un
00:58 ralentissement ou un déséquilibre de la thyroïde, on est classé comme mauvais
01:03 élève, comme attardé et j'aimerais qu'on aborde cet aspect là parce qu'il y a
01:08 beaucoup de parents et je dirais même la société bloque et cloisonne l'enfant je
01:12 dirais presque à vie. Vous, vous avez eu une opportunité, si ce n'est une chance, de
01:17 rencontrer le docteur Jean Gauthier, lui il a eu une opportunité de se confronter
01:20 à une lucidité de dire "mais en fait je suis, j'ai un problème de thyroïde, je
01:26 suis pas mongolien". Est-ce que vous pourriez parler de l'aspect spécifique
01:29 des enfants ? Oui, alors d'abord un enfant est un glandulaire, c'est-à-dire qu'il est
01:33 beaucoup plus soumis que les adultes à ses glandes endocrines. Pourquoi ? Parce
01:37 que justement son équilibre glandulaire se forge petit à petit par le biais des
01:42 parents, par le biais de l'éducation qui formate l'enfant, qui amène des éléments
01:47 de régulation future, régulation personnelle. L'enfant est comme une cire,
01:53 comme disait Descartes d'ailleurs, une cire capable de recevoir toutes les
01:57 formes possibles. Donc cette cire elle est glandulaire essentiellement. Donc
02:01 l'enfant évidemment, par l'hérédité à des tendances particulières,
02:05 l'éducation consiste donc à s'adapter à cette forme de l'enfant, à cette
02:12 hérédité qu'il a, à ces tendances glandulaires qu'il a, s'il est surrénalien,
02:16 s'il est thyroïdien. Il va falloir que l'éducation soit suffisamment éclairée
02:21 pour s'adapter bien à l'enfant, pour qu'il reçoive sans le choquer, mais tout
02:26 de même en le brusquant un peu quand il faut pour le dresser. Il va falloir avoir un
02:29 dressage certainement, puis une éducation assez rapide pour parler à son
02:33 intelligence, car on n'est pas des animaux pour être dressé comme un animal.
02:37 Mais au début on est un petit peu animal. Un enfant à six mois, on ne va pas lui
02:42 parler, il ne sait pas parler, il ne sait pas écouter. Donc on va essayer de faire
02:46 en sorte de lui imposer des, pas des rituels, mais par exemple un enfant qui
02:52 pleure toutes les nuits à 2h du matin, la maman qui le prend pour faire la
02:55 tétée, etc. Mais il va pleurer tous les jours à 2h du matin, et la maman ne va
02:59 pas dormir comme il faut. Et qu'est-ce qu'il faut faire à ce moment-là ? On a
03:02 l'expérience de le faire dans certains cas. Eh bien on laisse pleurer l'enfant
03:06 pendant une demi-heure, d'aucuns diront "Oh là, quel parent indigne !" Mais pas du tout !
03:10 L'enfant il pleure pendant une demi-heure, il n'est pas satisfait par la tétée, et il
03:15 va pouvoir pleurer, mais à 7h. Comme ça les parents ont leur quota de sommeil, et
03:20 on a formaté l'enfant à le conditionner à quelque chose de plus normal pour les
03:25 parents, et même pour lui. De manière que, eh bien, qu'est-ce que ça... comment
03:30 appelle-t-on cela ? Eh bien, une sorte d'éducation entre guillemets là, mais un
03:34 dressage plutôt, pour modifier l'état glandulaire, l'appétit venant et en
03:39 digérer. L'enfant à 2h, il doit dormir ? Ah oui, parce qu'il dordine. Mais voilà
03:44 qu'il se réveille parce qu'il a faim. Mais il faut le laisser... il va s'endormir,
03:47 parfois, et il en pleurait pendant une demi-heure, d'accord. Mais la nuit suivante,
03:52 il va pleurer pendant un quart d'heure, la nuit suivante pendant cinq minutes, et
03:55 après il ne pleure plus. Et il se réveillera à 7 ou 8h. Donc voilà, c'est un
04:00 exemple de la manière dont on peut influencer un enfant, au début de la vie
04:05 en tout cas, pour faire que son état glandulaire puisse être "formaté"
04:10 entre guillemets, quand même, selon des normes d'équilibre, quoi, des normes, ne
04:15 serait-ce que celle de laisser ses parents dormir comme il faut. Alors,
04:18 l'enfant est un glandulaire. Il y a aussi une évolution glandulaire. On peut en
04:23 parler à ce propos rapide, quelques secondes. L'enfant est d'abord un
04:28 surrénalien. L'enfant est sous la dominance de la surrénale pendant un an.
04:31 Personne ne sait ça, ça c'est tout à fait les travaux de Dr Gauthier. Donc il est
04:35 pas sensible. L'essor septe qui abîme, qui le traumatise, selon Freud,
04:39 c'est complètement faux. L'enfant n'est pas sensible. L'enfant ne reçoit pas de
04:43 traumatisme particulier de la naissance. Il peut être en déséquilibre par un
04:48 petit handicap, ça c'est possible, mais ça n'a rien à voir avec le mode de
04:52 naissance. Donc ensuite, au bout d'un an, l'enfant va passer sous le mode
04:56 thyroïdien. Donc il va tout apprendre, dans la mémoire, la thyroïde. Il va se
05:01 développer, il va parler bientôt, et ça dure jusqu'à sept ans. La dominance
05:06 surrénalienne avec un pic à cinq ans, c'est de 1 à 7 ans. À 7 ans, l'âge de
05:11 raison. L'hypophyse. L'enfant devient sous la tutelle de l'hypophyse, d'où les jeux
05:19 mécaniques, d'où déjà un certain raisonnement, la conception de ce qui est
05:25 devant ou derrière, par exemple, demain c'est devant, derrière c'est hier, enfin, avant
05:30 7 ans, il a du mal à saisir cette abstraction. Après 7 ans, il y arrive.
05:34 Et puis après, de la génitale à la puberté, deuxième puberté, vers 11-12 ans,
05:40 l'enfant va vers cette génitale qui se développe, mais il faut que l'éducation
05:45 ait déjà bien commencé à faire que, notamment, les questions d'ordre sexuel
05:50 qui arrivent par cette excitation pubertaire, qui est en fait une régulation,
05:56 c'est pas une excitation, mais enfin, il se trouve que là, il y a un combat possible,
06:01 il ne faut pas que la sexualité, Gautier le développe bien, à cet âge-là,
06:07 les mauvais exemples, enfin, tous, et actuellement, n'en parlons pas, bien sûr,
06:11 c'est encore pire, eh bien, puisse prendre le dessus de ce développement
06:15 d'interstitiel qui est le but même de la puberté et non pas la reproductrice.
06:20 Ah oui, parce que ça, c'est encore une erreur. On dit la puberté, c'est la sexualité
06:24 possible qui se développe, pas du tout. La sexualité, c'est une conjonction de
06:31 moments, vers 11-12 ans, effectivement, la lignée sexuelle se développe,
06:35 elle commence à 8-9 ans, elle se développe pour arriver à des possibilités sexuelles,
06:39 mais la puberté, ça n'a rien à voir. La puberté, mais c'est une erreur de plus,
06:45 elle a comme but premier, comme finalité foncière, le développement de la glande
06:53 interstitielle, donc la partie endocrine, pas sexuelle. La partie sexuelle,
06:58 elle prend le relais, elle profite de cette régulation générale pour développer
07:04 une lignée sexuelle. D'accord, il faut se reproduire, mais ce n'est pas le but
07:06 de la puberté. Mais ça change tout. Preuve en est qu'il y a une première puberté
07:10 à l'âge de 8 jours, et là, il n'y a rien de sexuel, on est certain.
07:13 Et cette première puberté de 8 jours, de tout enfant, consiste en une mise à niveau
07:19 de la petite génitale interstitielle qui n'a pas été développée dans le fœtus,
07:23 contrairement aux trois autres qui ont été développées au bout de trois mois fœtaux.
07:28 Donc l'enfant qui vient au monde, il est comme en déséquilibre ondulaire,
07:32 et il faut que se mette en marche, en œuvre, une stimulation particulière
07:37 de cette quatrième endocrine, qui est l'interstitielle, qui va faire de l'enfant
07:41 un être en équilibre. Et à ce moment-là, il va pouvoir acquérir tout ce qu'il doit
07:45 acquérir par l'éducation, l'intelligence, tout ce qu'il doit acquérir, le langage,
07:50 la maîtrise, la mémoire du bien, de ce qu'il faut faire et pas faire.
07:56 Si on laisse un enfant pousser comme une plante folle, on sait ce que ça va donner,
08:00 un délinquant. Donc il faut le formater et nous avons, dans notre système ondulaire,
08:05 tout ce qu'il faut pour faire que l'enfant reste en équilibre, c'est-à-dire capable
08:10 de libre-arbitre, sinon il va perdre le libre-arbitre. Il va devenir un passionné
08:15 ou un passionnel, c'est-à-dire mue par cette tendance personnelle.
08:20 S'il n'a pas de maîtrise, on a une délinquance permanente.
08:26 Donc ces notions sont fondamentales à la fois d'ordre physiologique, psychologique,
08:32 anthropologique, moral, philosophique. Tous les registres sont balayés par l'endocrinopsychologie.
08:39 Donc là, quand on voit ça, un individu, parce que si on parle d'un enfant, en fait
08:42 on parle de la jeunesse d'un individu, il est défini selon deux sources d'influence,
08:47 une profondément intérieure qui est son équilibre endocrinien et une extérieure
08:52 qui est son environnement avec la société, la famille, l'éducation par l'école, etc.
08:57 Et donc souvent, on accorde une vision unilatérale qui est le mouvement extérieur.
09:04 Alors déjà ça donne l'aspect qu'on a peu de libre-arbitre ou qu'on est presque
09:10 une matière, si ce n'est esclave ou un produit de l'environnement.
09:16 Et cette vision de l'endocrinopsychologie, je trouve qu'elle nous amène une capacité
09:20 à nous responsabiliser, à nous auto-éduquer quelque part, et puis d'acquérir une maîtrise
09:25 pour vraiment avoir un libre-arbitre.
09:26 Parce qu'aujourd'hui, dans la vision occidentale qu'on peut avoir, le libre-arbitre c'est
09:31 souvent le plaisir.
09:32 Mais quand on s'intéresse aux caractéristiques plutôt psychologiques, on se rend compte
09:37 que le plaisir c'est la compulsion, et la meilleure représentation pour ça c'est
09:41 tout ce qui est de l'ordre de la sexualité, où on ne sait plus aujourd'hui définir
09:47 si c'est une pulsion, un besoin, une envie, un plaisir, une nécessité de reproduction.
09:53 Je trouve que de remettre cet élément pivot, qu'elle endocrinopsychologie, le plus tôt
09:58 possible dans l'évolution de l'enfant, ça permet de lui donner, dans l'adulte
10:04 qu'il va devenir, le rayonnement auquel il doit aspirer d'un point de vue, je dirais,
10:09 psychospirituel.
10:10 Quelles observations, vous, vous avez pu faire de suivi, sans doute vous avez eu des patients
10:17 en bas âge, est-ce que vous avez pu observer des affluences très marquées ?
10:24 Des affluences très marquées par rapport à la méthode, par rapport à l'environnement ?
10:32 Oui, par rapport au fait que l'enfant avait une trajectoire, et puis en ayant une approche
10:39 avec l'endocrinopsychologie, il y a eu un changement d'orbite.
10:43 Alors, il est évident que quand je reçois des parents, notamment avec des enfants,
10:50 je n'ai pas d'hésitation à parler un peu de ce que vous dites, c'est-à-dire de la
10:54 manière dont l'enfant doit recevoir des éléments, je n'aime pas ce terme, mais
10:59 il a un peu de mécanisme, enfin de formatage, c'est-à-dire de conditionnement, vous voyez,
11:03 on est conditionné, mais on doit recevoir les bons conditionnements et non pas les mauvais.
11:07 Et nous avons tout ce qu'il faut dans notre économie glandulaire pour être cette fameuse
11:11 cire capable de recevoir toutes les formes.
11:14 Mais il faut que ce soit la forme de l'équilibre glandulaire, de manière que l'enfant accède
11:19 petit à petit, pas tout de suite, mais à son libre-arbitre, c'est-à-dire à cette
11:22 capacité de libre-arbitre, à cette capacité de s'autonomiser, de rester lui-même, de
11:31 ne pas recevoir toutes les influences n'importe lesquelles, pour qu'il puisse résister
11:34 à ce qui ne serait pas bon pour lui, et au contraire aller vers ce qui serait bon pour
11:39 lui, c'est universel, mais ça reste connu au glandulaire.
11:44 Si on n'a pas la connaissance du glandulaire, on va rester dans une connaissance relativement
11:48 superficielle, c'est-à-dire seulement psychologique ou seulement spirituelle.
11:52 Si on ne lit pas nos registres mentaux au glandulaire, sans faire de mécanicisme, attention, sans
12:01 faire de réductionnisme, ce sont des termes connus, philosophiques, mais attention, nous
12:06 ne sommes pas des matérialistes, nous avons l'âme spirituelle, mais elle est conditionnée,
12:11 tant qu'on est vivant, tant qu'on est avec un corps, après on n'est pas des anges,
12:15 les anges n'ont pas de corps, donc ils ne sont pas conditionnés, mais nous nous sommes
12:18 conditionnés par le corps, mais pas déterminés.
12:20 Et l'enfant va, par les conseils donnés, par les conseils aux parents surtout d'ailleurs,
12:27 va pouvoir, si je réponds bien à votre question, va pouvoir se transformer petit à petit par
12:35 le fait qu'il va observer des préceptes que ses parents lui donnent, tu désobéis,
12:42 tu as 9 ans, mettons, un âge où il peut comprendre, 8, 9 ans, bien sûr l'enfant comprend tout
12:46 ça, eh bien il faut lui donner des éléments d'abord d'intelligence, de lumière, parce
12:53 que l'intelligence c'est la lumière, le moteur c'est plutôt les phares, je veux dire
12:57 plutôt la volonté, la volonté c'est ce qui fait avancer, la lumière c'est ce qui
13:01 éclaire la route, c'est les phares, j'aime bien les métaphores, eh bien l'enfant il
13:05 doit recevoir une lumière, c'est-à-dire des principes, il faut qu'il les comprenne,
13:11 il a un certain âge, il peut les comprendre, ça dépend de l'âge qu'il a, mais à partir
13:14 de 7, 8 ans il peut comprendre ça, bien sûr, l'âge de raison en tout cas, et puis après
13:19 plus il grandit plus il le comprend, de manière qu'il puisse devenir de plus en plus autonome,
13:25 l'autonomie.
13:26 Et alors souvent je parle, je vais pas faire de renseignements, de la méthode elle-même
13:32 qui, ici la méthode d'équilibre ondulaire c'est une méthode d'autonomisation, contrairement
13:37 à la médecine chimique d'ailleurs, qui par les médicaments qui peuvent aider, d'accord
13:45 il ne s'agit pas de tout critiquer non plus, mais une médication chimique symptomatique
13:51 est quelque chose, sur le plan purement fondamental et intellectuel, abstrait quoi, qui est quelque
13:57 chose qui enlève l'autonomie, par définition, nous recevons une influence extérieure, on
14:02 a besoin de ça pour bien fonctionner, mais on ne fonctionne pas donc par définition par
14:08 nous-mêmes, mais par un autre, nous fonctionnons par un apport, et ça c'est pas autonome,
14:14 alors ça peut aider, d'accord, c'est pas la question de le critiquer trop, mais par
14:17 rapport à la méthode d'équilibrage, lorsqu'on est sous traitement médical dur, d'abord
14:24 c'est pas notre tasse de thé de prendre des gens malades, en fait on prend des gens qu'on
14:29 veut bien rééquilibrer, qui veulent bien venir, qui ont des problèmes d'ordre psychologique
14:34 ou même physio-psychologique peut-être, mais les malades qui sont sous médicaments
14:38 en général c'est pas notre tasse de thé, on les prend quand même pour les aider parce
14:43 qu'on peut avoir des résultats, mais on leur dit attention, par rapport aux médicaments,
14:49 il y a une contradiction entre l'apport d'autonomisation ici de la méthode et la continuation des
14:58 apports médicaments de chimie, alors il faut faire attention, mais c'est la vérité,
15:04 sans critiquer ou quoi que ce soit, c'est la vérité qu'on ne peut pas à la fois s'équilibrer
15:08 régulièrement et recevoir des influences externes qui perturbent l'autonomisation,
15:13 je le dis souvent ça, ça fait partie d'une des finalités de la méthode, on est là pour
15:18 aider les gens à s'en sortir eux-mêmes, on n'est pas là pour les soigner en fait.
15:22 Pour conclure j'aimerais bien qu'on termine sur cette notion d'autonomie qui me semble
15:29 être le devoir de recherche de chacun, de se sentir le plus indépendant et libre en
15:39 interaction avec ses semblables, est-ce que vous auriez quelque chose de l'ordre, détaché
15:47 même de l'endocrine et de la psychologie, mais plus de la réflexion personnelle, et
15:51 puis avec toute l'expérience que vous avez pu développer, parler de cette notion d'autonomie.
15:58 Oui, l'autonomie c'est une notion essentielle puisque c'est celle qui est connexe de notre
16:03 libre arbitre, le libre arbitre c'est-à-dire la capacité que j'ai de choisir, c'est la
16:07 liberté mais c'est un peu différent, le libre arbitre c'est la capacité que j'ai
16:11 toujours de me diriger librement vers ce que je choisis comme étant mon bien, ça rejoint
16:17 la notion d'autonomie car je ne peux pas faire cela, c'est-à-dire choisir ce qui
16:22 me convient, etc. si je suis malade mental, je ne peux pas choisir mon bien, pourquoi
16:27 ? parce que je n'ai plus de libre arbitre.
16:29 Le libre arbitre étant connecté, c'est-à-dire conditionné par ma génitale interstitielle,
16:36 c'est le conditionnement même de ma liberté qui est en même temps l'agglomération de
16:42 ma volonté, de ma maîtrise, génitale interstitielle, il faudra développer tout ça, ça vaut la
16:46 peine, mais on n'a pas le temps ici, la génitale et le conditionnement même de ma maîtrise.
16:50 Nous sommes des êtres autonomes, c'est-à-dire on se suffit à soi-même pour diriger notre
16:54 vie, on ne doit pas à la fois par les thérapies qui sont peut-être des privatives de certaines
17:02 libertés, d'accord, c'est le côté médical peut-être dans certains cas, on dépend trop
17:10 d'une médecine qui nous formate, qui sont des tuteurs et des béquilles, d'accord.
17:16 Non, mais c'est la notion psychologique qui est intéressante, l'autonomie c'est finalement
17:21 la liberté quoi, nous sommes des êtres qui devons cultiver cette liberté en luttant
17:27 par la volonté d'ailleurs, en luttant contre les influenciabilités, nous sommes influençables.
17:32 Si c'est être influencé par quelqu'un qui vous apporte des éléments très positifs
17:36 pour votre vie, c'est une très bonne influence, mais si vous êtes influençables, surtout
17:40 quand on est jeune, par des gens qui vous influencent dans le sens du mauvais, par exemple
17:48 quelqu'un qui vous influence pour que vous vous droguiez, par exemple, vous voyez on
17:51 est tout à fait à la contrario, quelqu'un qui vous influence sur le plan du caractère,
17:57 qui fait que finalement vous devez être soumis et que vous devenez soumis sur le plan psychologique
18:03 à quelqu'un qui abarre sur vous, etc.
18:05 Donc nous devons être autonomes en ce sens que nous devons comprendre et saisir que certaines
18:12 personnes nous influencent, il faut donc que nous développions notre volonté, notre lucidité
18:18 pour rester autonomes.
18:19 Il y en a qui perdent l'autonomie par influenciabilité d'autrui, sans compter les autres facteurs,
18:25 facteurs, les addictions, les passions, mais nous sommes aussi capables d'être influencés
18:34 par des êtres qui profitent de vous parce que vous avez une certaine gentillesse ou
18:38 faiblesse et alors ils vous croquent comme un objet qui vous enlève votre libre arbitre.
18:44 Alors voilà ce qu'on peut dire déjà là-dessus, mais notre autonomie est tout à fait intéressante
18:51 sur le plan à la fois moral et philosophique, mais ça rejoint encore une fois l'endocrine
18:57 au psychologie parce qu'il n'y a rien dans notre économie psychologique qui ne soit
19:02 gondulaire et ce n'est pas un réductionnisme.
19:04 Il faut bien le dire et l'affirmer fortement, nous sommes conditionnés mais pas déterminés.
19:10 Ces deux notions sont antinomiques d'ailleurs, parce que le conditionnement c'est une nécessité
19:15 du corps et on a un corps, on ne peut pas le mettre à la poubelle.
19:18 Penser, vouloir, aimer, ça se fait par le corps.
19:21 Il ne faut pas dire "ah ben le corps, je ne sais pas ce qu'il fait, le corps, moi je
19:25 suis libre de penser".
19:26 Non mais vous pensez par votre corps, mais dans le corps ce sont les glandes parce que
19:30 si on n'a pas la notion glandulaire, le corps on ne comprend pas.
19:33 Il faut que ce soit les glandes, mais c'est le corps quand même.
19:36 Et bien donc il n'y a rien, je répète, de psychologique qui ne soit glandulaire.
19:42 Ce n'est pas un réductionnisme, c'est une nécessité vitale, c'est une réalité
19:47 de tous les jours, de tous les instants.
19:49 Quand nous pensons, nous aimons, nous voulons, nous espérons, nous souffrons, c'est quand
19:55 même l'âme spirituelle qui souffre, c'est quelque chose de mystérieux, ce n'est pas
19:59 le corps.
20:00 Vous êtes d'accord, mais dans la plupart des cas c'est l'âme, c'est-à-dire la
20:04 psyché qui est en souffrance, notamment dans les dépressions.
20:07 Mais ça ne peut pas se faire sans le corps.
20:10 C'est-à-dire qu'alors il y a un profond déséquilibre glandulaire qui aboutit à
20:16 notre perte d'autonomie, notre perte de libre arbitre.
20:20 Car le corps devient tellement prégnant qu'il fait que c'est lui qui commande.
20:25 Si c'est lui qui commande, on n'est plus libre.
20:28 C'est l'âme spirituelle qui commande le corps.
20:32 Le corps est donc l'instrument docile et soumis à une instance supérieure qu'on
20:37 appelle la psyché, ou l'âme, ou l'esprit, ce que vous voulez d'ailleurs, parce que
20:41 ces notions sont un peu interchangeables, qui fait que vous devenez quelqu'un d'autonome,
20:46 vous soumettez le corps, l'instrument qui est le corps, à cette âme libre et spirituelle.
20:54 Et cette hiérarchie est nécessaire.
20:55 Ça c'est l'endocrine psychologique.
20:58 Un grand merci Jean.
21:00 J'espère revenir une autre fois pour poursuivre ces entretiens parce que c'est passionnant.
21:05 Avec grand plaisir.
21:06 Et puis un grand merci pour le public qui regarde et moi-même qui ai pu me nourrir
21:10 de nos échanges.
21:11 Merci infiniment.
21:12 A bientôt.