• il y a 7 mois
Plus d'une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s'est rendu dans l'archipel et a plaidé pour un "apaisement constructif". Devant des élus locaux à Nouméa, le président de la République s'est dit à la recherche d'une "solution" politique, mais sans revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République.

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Transcription
00:00 Il est arrivé dans une salle silencieuse, au visage fermé.
00:04 Et après une minute de silence, pour les 6 personnes décédées depuis les émeutes,
00:08 Emmanuel Macron prône l'apaisement.
00:11 Mais pas à n'importe quel prix.
00:13 L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière.
00:15 L'apaisement ne peut pas être de ne pas respecter l'expression populaire.
00:18 Néanmoins, nous devons remettre toutes les parties prenantes autour de la table.
00:21 Il faut le faire avec calme et en avançant.
00:23 Le chef de l'Etat doit rester 12 heures sur place.
00:26 Au menu, le projet de loi constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres.
00:31 Mais aussi, le prolongement ou non de l'état d'urgence.
00:34 Je pense pour ma part que cet état d'urgence ne devrait pas être prolongé.
00:38 Je crois profondément que le dialogue est nécessaire.
00:41 Mais j'en appelle à la responsabilité de tous les dirigeants qui sont ici présents.
00:44 Il ne sera levé, très clairement,
00:47 que si chacun en sa responsabilité appelle à lever les barrages.
00:50 Sur ces mêmes barrages, un peu plus tôt,
00:52 ce militant indépendantiste se montrait intransigeant.
00:56 Nous, c'est simple, s'il dit qu'il va maintenir cette loi,
00:58 je ne pense pas qu'il y aurait de dialogue pour la suite.
01:00 Nous sommes déterminés, nous le resterons, pour aller chercher notre pays, la Kanakie.
01:03 S'agissant des 3000 forces de sécurité déployées,
01:06 Emmanuel Macron l'assure,
01:08 elles resteront au moins jusqu'à la fin des Jeux olympiques sur place.

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