Dans son édito du 22/05/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur l'hommage rendu aux deux agents pénitentiaires tués à Incarville par un commando lourdement armé.
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00:00 Il s'appelait Fabrice Muelot et Arnaud Garcia, respectivement capitaine pénitentiaire et surveillant brigadier,
00:06 deux pères de famille qui ont été abattus la semaine dernière au PH d'Uncarville lors de l'évasion de Mohamed Amra.
00:10 Deux agents de l'État fauchés, décorés aujourd'hui à Caen à titre posthume de l'ordre de la Légion d'honneur
00:16 par un Premier ministre, Gabriel Attal, envoyés en remplacement du Président de la République.
00:20 Leur vie, elles, ne seront pas remplacées.
00:23 Face à un pouvoir qui affronte crise sur crise, un président en route pour Nouméa où la guerre civile est une réalité,
00:28 face à des politiques dont la parole est totalement démonétisée, les Français se sentent abandonnés.
00:33 Ils sont lassés de ces décorations post-mortem et des discours prononcés devant des cercueils plombés.
00:38 L'impuissance de l'État à protéger ses concitoyens est manifeste.
00:41 Elle saute aux yeux dans toutes les villes de France, petites et grandes, dans tous ces territoires, en métropole ou en outre-mer.
00:47 Nul n'a la baguette magique pour dire comment il sera possible de reprendre la main,
00:50 réinstaller une forme d'autorité qui permettra à la démocratie, le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres,
00:57 comme le disait Churchill, de survivre à cette crise profonde qu'elle traverse.
01:01 On va en débattre ce soir avec mes invités dans Punchline.
01:03 [Musique]
01:06 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]