• il y a 7 mois
Après 24 h de garde à vue suite à une convocation en gendarmerie, les viticulteurs de Servian Benjamin Bories et d'Aspères Florent Allier ont comparu devant le procureur de Montpellier puis le juge des libertés. Ils sortent libres, sous contrôle judiciaire réduit, et réagissent face à la presse et la cinquantaine de viticulteurs venus les soutenir.

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Transcription
00:00 Notre combat continuera. On s'est fixé au 16 juillet à 9h du matin. Qu'est ce que vous en attendez ?
00:09 On se relaxe, on est venu pour avoir des explications, on n'en a pas eu, on est reparti.
00:19 C'est vrai, oui, pas par le corps policier ou la gendarmerie qui ont été vraiment très très bien,
00:26 qui comprennent d'ailleurs qu'ils ont été surpris par ce qui nous a été réservé.
00:31 Mais bon, on voit qu'il a peut-être du pouvoir, mais enfin, voilà, ça a été du pouvoir mais pas de courage.
00:44 Mais enfin, nous on attendait des explications qu'on n'a toujours pas,
00:47 donc je pense que des personnes comme ça, ce n'est pas la peine qu'ils restent en place.
00:51 Vous allez pouvoir retourner dans les lignes ?
00:54 Bien sûr, bien sûr, bien sûr. On est mieux dans les lignes, on n'a pas à être là nous.
01:00 Mais bon, c'est comme ça.
01:01 Ça vous paraît disproportionné ?
01:03 Bien sûr, bien sûr, bien sûr que c'est disproportionné.
01:07 Pour aller, je veux dire, je n'ai pas menti une seule seconde.
01:12 J'ai dit oui, je suis allé chez M. Gravegeal pour avoir des explications.
01:15 Alors oui, je suis allé à 7h du matin pour savoir, pour être sûr qu'il était là.
01:20 J'ai tapé à la porte, personne ne m'a répondu.
01:22 Sa femme m'a répondu, elle m'a dit qu'il n'est pas là, je suis parti et je passe avec 80 gardes à vue.
01:26 On a bien compris qu'à M. Gravegeal, il ne fallait pas y parler de ceux qui ne voulaient pas être là.
01:32 Alors si on ne peut pas parler à lui, on va parler à quelqu'un d'autre.
01:36 Un paysan qui porte le pétard contre un paysan, je n'en dirais pas plus.
01:39 C'est quand même terrible.
01:41 Et que la méticulture s'en sorte, voilà, c'est tout ce que j'ai à dire.
01:43 Merci beaucoup d'être venu.
01:50 On part par s'y habituer.
01:52 Quand je dis s'y habituer, c'est des traitements disproportionnés dans les dossiers qui concernent les véticulteurs.
01:58 Mais même si on s'habitue, on est toujours surpris.
02:01 Nous sommes dans une affaire où il n'existe aucun élément qui permettrait de vous reprocher une infraction.
02:07 Mais le tribunal en décidera de toute façon au mois de juillet.
02:11 Aujourd'hui, le juge des libertés a constaté effectivement qu'il n'y avait pas lieu à un contrôle judiciaire strict.
02:17 Il est proportionné de manière très légère, c'est très bien.
02:22 Ce qui est certain, c'est que dans cette affaire, une convocation simple aurait pu suffire.
02:27 La garde à vue était inutile.
02:28 Passer la nuit dans les geôles a fortiori.
02:31 Mais je vous disais, on sait comment ça se passe.
02:34 Et bien entendu, s'il avait fallu une convocation, il n'était pas utile de déférer au procureur ni de passer devant un juge des libertés.
02:40 Tout cela a été fait comme c'est le cas.
02:42 Mais bien entendu, on plaidera pour demander la justice et que la réalité soit dite dans quelques jours au mois de juillet.
02:49 Et ça permettra de constater qu'aucune infraction n'est reprochable, ne vous est reprochable ni d'ailleurs à personne.
02:54 Merci.

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