• il y a 6 mois
L'adjoint en charge des mobilités et des transports à la mairie de Paris.

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00:00 - David Belliard, bonjour. - Bonjour.
00:02 - Adjoint à la maire de Paris en charge des transports, des mobilités, de la voirie.
00:06 C'est un peu le pire portefeuille en ce moment, non, à la maire de Paris ?
00:09 - C'est pas le portefeuille le plus simple.
00:11 Ça n'a jamais été le portefeuille le plus simple.
00:13 J'ai noté depuis 4 ans que je suis à ce poste.
00:15 Là, particulièrement avec les Jeux Olympiques, avec les nouveaux itinéraires,
00:20 avec aussi l'installation des gradins, l'installation des sites.
00:24 Effectivement, ça pose un certain nombre de problèmes.
00:28 Je suis d'ailleurs, moi aussi, je dirais d'une certaine manière, victime.
00:31 Je me suis retrouvé un peu coincé la semaine dernière à Concorde.
00:34 Donc ça prouve bien que, par exemple, sur ce site-là,
00:37 on a des efforts encore à faire d'information,
00:40 d'information pour les usagers et les usagères,
00:42 notamment pour avoir des itinéraires et pour bien connaître les itinéraires BIS,
00:46 pour celles et ceux qui prennent les vélos, pour celles et ceux qui prennent les bus,
00:50 bref, pour tous les gens qui, aujourd'hui, doivent circuler à Paris.
00:53 - Donc vous prenez votre part de responsabilité
00:56 sur ce côté informationnel ? - Bien sûr !
00:59 - Et la meilleure communication pour aider les gens à se déplacer ?
01:02 - On est évidemment partenaire et puis en responsabilité.
01:07 Donc on doit donner de l'information aux gens.
01:09 Aujourd'hui, il y a un certain nombre de sites, Concorde en fait partie,
01:12 qui sont en train d'être installés.
01:13 Il y a des itinéraires qui sont proposés.
01:15 La préfecture de police, les JOP, Île-de-France Mobilité,
01:19 mais aussi, évidemment, la mairie de Paris, doivent, aujourd'hui,
01:22 je le note en tout cas, plus communiquer, mieux communiquer.
01:26 D'ailleurs, c'est pour ça que je suis aussi sur votre plateau.
01:28 - Oui, et on va parler communication aussi avec un autre dossier,
01:31 le dossier SUV qui est voté aujourd'hui en Conseil de Paris.
01:35 Éclairez-nous, David Béliard, parce qu'on est un petit peu perdus.
01:37 Le tarif visiteur triplé pour les gros SUV,
01:39 puis la mairie nous dit "on va taxer les résidents",
01:41 puis finalement, rétro-pédalage, on ne va plus le faire.
01:44 C'est quoi le problème ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:46 - Non, il n'y a pas de problème.
01:47 - Il n'y a pas de problème ? - Il n'y a pas de problème,
01:48 il y a des discussions, je ne vais pas vous cacher qu'on n'a pas discuté entre nous.
01:51 D'ailleurs, il y a eu effectivement un aller-retour.
01:53 Aujourd'hui, ce que nous allons voter ce matin, en tout cas, je l'espère,
01:57 puisque dès la fin de ce plateau, je vais au Conseil de Paris,
02:00 on va avoir ce débat sur les SUV, sur la tarification différenciée,
02:04 c'est ça qu'il faut se rappeler,
02:05 parce qu'on va faire payer plus cher les très gros véhicules.
02:09 Et pour les résidents qui ont un véhicule électrique,
02:12 ils continueront à bénéficier de la gratuité,
02:14 parce que c'est ça que nous souhaitons voter.
02:17 Conformément à ce que nous avons dit pendant...
02:20 - Mais alors pourquoi avoir évoqué de taxer les résidents ?
02:23 - Parce qu'on avait effectivement une discussion sur la question de l'électrique,
02:26 c'est une discussion plus générale.
02:27 - Ça veut dire que ça va revenir ?
02:28 - Non, ça ne reviendra pas.
02:29 Ce qu'on va voter, nous allons le voter.
02:32 Et ensuite, moi je m'engage en tout cas, jusqu'à la fin de cette mandature,
02:38 à ce que, évidemment, les choses restent fixées à partir du vote de ce matin.
02:42 Mais par contre, juste, simplement, pour vous dire que, oui,
02:45 ce débat-là, cette discussion que vous avez,
02:47 qui peut paraître un petit peu compliquée,
02:49 c'est une discussion plus générale sur la place de l'électrique.
02:51 L'électrique, en fait, n'est pas aujourd'hui un véhicule qui est parfaitement propre.
02:55 On sait que ça pose un certain nombre de sujets,
02:57 en termes d'émission, notamment pour le freinage,
02:59 en termes de souveraineté, parce que nous n'avons pas aujourd'hui
03:02 les matériaux pour construire de l'électrique.
03:03 Et on ne peut pas aujourd'hui se dire,
03:05 "Véhicule électrique, c'est un véhicule propre,
03:08 et on peut remplacer aujourd'hui un véhicule thermique par un véhicule électrique."
03:13 Non. Par contre, c'est plus positif pour l'environnement,
03:17 et nous, surtout, nous nous étions engagés,
03:19 c'était ma position personnelle, de respecter la discussion,
03:22 et de respecter, j'ai envie de vous dire, le pacte que nous avons eu
03:26 lors de la consultation citoyenne,
03:28 où nous avons affirmé, et nous avons dit,
03:30 qu'il y aurait gratuité pour les véhicules électriques.
03:33 Donc c'est ce que nous allons faire.
03:34 - Pour les résidents ?
03:35 - Pour les résidents, et moi, ce que je voudrais,
03:37 c'est simplement rappeler que nous serons conformes à cette consultation,
03:44 et au terme du débat, mais qu'effectivement, plus globalement,
03:47 il y a un débat autour de la voiture électrique.
03:49 Et nous continuerons à l'avoir.
03:51 - Donc on résume, pour qu'on soit bien clair,
03:53 tarif résident, toujours gratuit, pour les électriques,
03:56 en revanche, si on a une grosse électrique de plus de 2 tonnes,
03:59 ou un gros hybride de plus d'une tonne 6,
04:01 et qu'on va se garer dans un autre arrondissement,
04:04 ce sera entre 12 et 18 euros de leur tarif triplé.
04:08 La droite parisienne veut exempter les familles du projet,
04:12 c'est un contre-vœu qu'elle va formuler ce matin.
04:15 Vous répondez quoi, David Béliard ?
04:16 - Je réponds déjà que les personnes qui sont en situation,
04:19 peut-être plus de difficultés économiques,
04:22 vont être exemptées.
04:24 Les personnes qui ne payent pas l'impôt sur le revenu
04:26 ne s'acquitteront pas de ce tarif différencié.
04:29 S'ils possèdent une voiture de plus de 2 tonnes lorsqu'elle est électrique,
04:31 ou plus d'un virgule 6 tonnes lorsqu'elle est thermique,
04:34 c'est-à-dire si elles possèdent une très grosse voiture,
04:36 elles seront exemptées.
04:38 - Et comment vous allez faire la différence ?
04:40 Comment vous allez le savoir ?
04:41 - Ça on le sait, puisqu'il peut bénéficier d'un tarif spécifique.
04:45 Vous pouvez demander ce tarif si vous êtes exempté de l'impôt sur le revenu.
04:51 Et puis ensuite, je voudrais juste rappeler,
04:53 notamment aux critiques qu'il peut avoir l'opposition municipale,
04:58 de quoi on parle-t-on aujourd'hui ?
05:01 C'est quoi ces grosses voitures ?
05:02 Ces très grosses voitures de plus de 2 tonnes,
05:04 ou de plus d'un virgule 6 tonnes pour le thermique,
05:06 sont des voitures les plus chères.
05:07 Aujourd'hui, la plupart des familiales,
05:09 elles ne vont pas être concernées par cette mesure.
05:11 Par exemple, prenez la gamme 5008.
05:13 La gamme 5008, une grande partie de cette gamme,
05:15 une grande partie de cette gamme, 80% de cette gamme,
05:18 80% de cette gamme, non mais 80% de cette gamme,
05:20 non non, ce n'est pas ce que je dis.
05:21 Je dis que la plupart et la grande majorité des familles
05:24 ne vont pas être concernées par cette mesure.
05:26 Et qu'aujourd'hui, seules les personnes et seules les familles
05:29 qui peuvent s'acheter des véhicules,
05:30 qui sont des véhicules très chers,
05:32 de plus de 35 000, de plus de 40 000 euros,
05:34 parce que ce sont ceux-là qui sont aujourd'hui concernés,
05:36 par la mesure, par la mesure,
05:40 juste pour terminer, par la mesure,
05:42 et qui aujourd'hui, effectivement, vont devoir s'inquiéter
05:45 d'un tarif différencié si cette délibération est votée.
05:50 Je vais reprendre simplement la 5008,
05:52 puisque vous me parlez de l'espace.
05:54 Simplement pour vous donner une idée,
05:56 et puis rentrons un peu dans le concret.
05:57 La 5008, 80% de cette gamme, qui est une voiture familiale,
06:01 80% de cette gamme ne va pas être concernée,
06:04 un peu plus de 80% de cette gamme ne va pas être concernée par la mesure.
06:07 Pourquoi ? Parce qu'une grande partie de cette gamme
06:10 va faire, par exemple, en dessous de 1,6 tonne lorsqu'elle est thermique.
06:14 Par contre, effectivement, ce sont les gammes qui vont être les plus optionnées,
06:17 c'est-à-dire la partie de la gamme qui va être la plus optionnée,
06:19 la partie de la gamme qui va être la plus chère,
06:21 qui va être concernée.
06:22 Pourquoi ? Parce que lorsque vous rajoutez des options,
06:24 vous alors dissez le poids de la voiture,
06:26 et on va dépasser les 1,6 tonne.
06:28 Donc vous voyez bien que la question n'est pas famille, pas famille.
06:31 La question c'est effectivement une question de poids,
06:34 mais aussi une question de cherté de véhicule.
06:37 - Et ce qu'on voit bien aussi, c'est que cette mesure finalement
06:39 ne va pas concerner grand monde, mais qu'elle agite beaucoup.
06:42 - Elle va quand même concerner une partie, plusieurs milliers,
06:45 et plusieurs dizaines de milliers de personnes.
06:47 Mais surtout c'est un signal, un signal que nous donnons aux constructeurs.
06:50 Aujourd'hui les constructeurs fabriquent des voitures qui sont trop lourdes,
06:53 qui sont trop polluantes, et ce que nous voulons leur dire,
06:55 c'est que ces voitures n'ont pas leur place dans Paris,
06:57 mais aussi dans les grandes villes.
06:59 - Et les constructeurs ont déjà répondu à ce sujet,
07:01 et pour le moment n'en tiennent pas trop compte.
07:03 Mais on va continuer le débat, on va avancer,
07:05 avec Abdellah qui nous appelle au 01 42 30 10 10.
07:08 - Avec d'autres questions, et David Méliard, je vous demanderai des réponses
07:10 un tout petit peu plus concises, pour aborder tous les dossiers
07:12 que vous avez dans votre bureau.
07:14 Abdellah, bonjour !
07:15 - Bonjour monsieur, bonjour monsieur Bélard,
07:17 bonjour à tous les auditeurs, auditeurs, et à tous les professionnels
07:20 de la route et qui travaillent sur Paris.
07:23 - Vous êtes chauffeur VTC, vous Abdellah ?
07:25 - Oui, oui, c'est un cauchemar.
07:27 Monsieur Béliard, je voudrais vous interpeller sur le mot "électrique",
07:31 quand vous dites "propre".
07:33 Vous savez que le mot "propre" n'a aucun sens,
07:37 parce que vu comment sont extraits les minerais,
07:39 et par qui ils sont extraits, donc ça n'a rien de propre.
07:43 Et puis au niveau, ben les JO, ben bravo,
07:47 parce que ça va être les Jeux Olympiques d'une catastrophe économique.
07:51 Bon, après, que voulez-vous ?
07:53 - Quand vous dites "catastrophe économique", c'est pour qui, Abdellah ?
07:56 Pour vous ?
07:57 - Vous voyez le nombre de touristes qui ne vont pas venir,
07:59 le nombre de provinciaux qui ne vont pas venir sur Paris,
08:01 vous avez les musées fermés, vous avez les navettes fluviales fermées,
08:05 il n'y a pas de festival de musique,
08:07 donc au niveau des transports, ça va être vraiment une galère,
08:10 je ne sais pas comment on va arriver pour s'en sortir,
08:12 pour pouvoir payer les charges.
08:14 Donc de ce côté-là, monsieur Béliard et toute l'équipe derrière,
08:16 ne nous prennent rien en compte.
08:18 C'est vraiment une difficulté.
08:20 - Ça c'est vrai que c'est...
08:21 Abdelhak, il y a beaucoup de réactions au standard
08:23 de la part des chauffeurs VTC qui ne comprennent pas cette décision,
08:26 notamment de ne pas pouvoir prendre la voie olympique,
08:28 parce qu'eux aussi peuvent transporter des touristes, des athlètes.
08:32 - Alors, effectivement, c'est une discussion que nous avons...
08:35 Vous savez, nous avons mis en place, et j'ai mis en place depuis le début,
08:38 je vais l'être court, mais depuis le début de cette mandature,
08:40 un comité VTC pour avoir des espaces de discussion.
08:44 Et donc notre auditeur, qui est aujourd'hui conducteur de VTC,
08:47 il est d'une certaine manière représenté dans ces discussions.
08:50 Oui, c'est une demande des VTC.
08:52 Nous souhaitons aujourd'hui continuer à faire une distinction
08:56 entre les VTC et les taxis, et c'est le cas notamment,
09:00 par exemple, sur la voie olympique. Pourquoi ?
09:02 - Ça veut dire qu'il n'y aura pas d'évolution ?
09:04 - Les VTC pourront utiliser la voie réservée,
09:07 la voie covoiturage transport en commun sur le périphérique,
09:10 c'est de ça dont on parle, lorsqu'ils seront chargés.
09:13 Parce qu'effectivement, ils seront plus de deux dans leur véhicule.
09:16 Donc il n'y aura pas de distinction à ce moment-là,
09:18 mais par contre, l'utilisation avide de cette voie,
09:21 lorsqu'elle sera activée, ne sera permise que par les taxis,
09:25 exactement de la même manière qu'aujourd'hui les voies de bus.
09:29 Ça ne veut pas dire... Pourquoi ?
09:31 Pas parce que je n'aime pas les VTC,
09:33 simplement parce qu'il y a une distinction juridique entre les taxis,
09:37 qui ont aujourd'hui un certain nombre d'obligations,
09:39 en termes de services publics, en termes de prise en charge,
09:42 en termes aussi de charges à payer,
09:45 versus les VTC qui ne sont pas soumis exactement aux mêmes règles.
09:49 Donc nous avons en fait deux cadres législatifs,
09:53 d'une certaine manière, deux cadres réglementaires,
09:55 qui sont extrêmement différents.
09:57 Et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs,
09:59 les VTC n'utilisent pas les voies de bus,
10:01 alors que les taxis le font.
10:03 La voie réservée au covoiturage aura à peu près le même statut.
10:08 La voie de covoiturage qui va donc perdurer après les JO de Paris.
10:14 J'aimerais qu'on aborde un autre dossier, David Béliard,
10:16 dossier brûlant, le périph' à 50, on en est où ?
10:18 Est-ce que vous confirmez une mise en place à la fin de l'année ?
10:21 Oui, nous souhaitons, en tout cas nous l'avons annoncé,
10:24 et nous allons le faire, mettre en place cette voie de covoiturage,
10:27 cette voie olympique qui va être transformée en voie de covoiturage.
10:30 Non, je ne vous parle pas.
10:32 J'y vais parce que les deux sujets sont liés, pardon.
10:34 C'est une question de sécurité, pour abaisser la vitesse.
10:37 Exactement, et donc comme nous allons faire cette voie de covoiturage et de transport,
10:40 nous allons baisser la vitesse maximale sur le périphérique,
10:44 50 km/h, c'est ce que nous souhaitons faire,
10:46 à l'automne, après les JO et les JO Paris.
10:50 Vous souhaitez le faire, mais est-ce que vous allez le faire ?
10:52 Qui va trancher, puisque le ministre des Transports l'a dit,
10:54 à votre place, sur cette antenne l'année dernière,
10:56 qu'il n'est pas favorable, en l'état, au débat ?
10:59 Il n'est pas favorable à une mesure qu'il a lui-même, qu'il finance lui-même.
11:02 L'état finance cette voie de covoiturage.
11:05 Il faut bien comprendre l'absurdité.
11:07 C'est-à-dire qu'il y a aujourd'hui un ministre des Transports
11:09 qui fait un jeu politicien, qui est dans une posture politique,
11:12 alors même que l'état finance, d'une certaine manière, cette voie de covoiturage.
11:17 Et le fait, c'est d'ailleurs sur les tronçons dont il a la responsabilité.
11:20 David Béliard, vous allez la mettre en place, quoi qu'il arrive ?
11:25 Oui, nous allons la mettre en place, parce que c'est un engagement que nous avons.
11:28 Même si l'état n'est pas favorable, vous pouvez passer outre.
11:31 Qui tranche ? Tout ce qu'on veut savoir, c'est qui va trancher ?
11:34 D'abord, c'est une voie municipale.
11:36 C'est la maire de Paris qui, aujourd'hui, a le pouvoir de ramener...
11:39 Vous savez, 50 km/h, ça veut dire quoi ?
11:41 Ça veut dire qu'on revient dans le droit commun.
11:42 C'est une voie municipale, excusez-moi de faire peut-être un petit peu de...
11:46 Une voie municipale, mais utilisée par 80% de Franciliens.
11:49 Oui, mais vous me demandez...
11:51 Vous ne me demandez... C'est faux.
11:53 Non, c'est faux. On a fait des consultations.
11:55 Il y a une discussion qui est une discussion plus large.
11:57 Aujourd'hui, le débat dépasse largement celui de Paris.
12:01 Ensuite, vous me demandez, c'est quoi, en gros, juridiquement, le sujet.
12:05 Moi, je vous parle juridiquement.
12:06 Juridiquement, c'est que c'est une voie municipale.
12:08 Cette voie municipale est donc sous responsabilité de la maire de Paris.
12:13 Bien sûr, nous souhaitons pouvoir avoir un accord.
12:17 Et moi, je ne désespère pas que nous puissions avoir des discussions
12:21 qui soient des discussions fructueuses.
12:23 Je ne désespère même pas, d'ailleurs, de convaincre le ministre,
12:26 le nouveau ministre des Transports, sur le bien fondé de cette mesure
12:30 qu'il finance lui-même vis-à-vis de l'État.
12:32 Et si vous n'êtes pas convaincu, vous la mettrez quand même en place.
12:33 Non, mais d'abord, discutons.
12:35 Ou faisons un vote.
12:37 Une consultation, comme vous l'avez fait, pour les trottinettes ou pour les essuyer.
12:41 Oui, mais avec quel périmètre, pardon ?
12:44 Je veux dire, à partir d'un moment...
12:45 Par un petit courant, par exemple.
12:46 Nous avons fait, par exemple, un certain nombre de consultations.
12:49 Ce n'est pas tout à fait le périmètre des gens
12:53 qui, aujourd'hui, utilisent complètement le périphérique.
12:55 Nous avons fait un certain nombre de consultations.
12:58 Nous avons fait un certain nombre d'ateliers.
12:59 Avec l'ensemble des communes.
13:01 Avec l'ensemble des communes.
13:02 Et nous discutons au sein de la métropole.
13:05 Donc, il y a aujourd'hui une discussion.
13:07 Et des discussions qui ont été posées, et d'ailleurs qui ont été très longues
13:10 et très approfondies.
13:11 David Béliard, j'aimerais juste le mot de la fin.
13:13 Est-ce que fin 2024, le périph' sera à 50 km/h ?
13:16 Oui ou non ?
13:17 Oui, il sera à 50 km/h.
13:20 Et nous aurons fait cette voie dédiée au covoiturage et au transport en commun.
13:24 Donc nous avançons.
13:25 Nous avançons à la fois dans la réalisation, mais aussi dans la discussion.
13:28 Encore une fois, nous continuons à discuter avec l'ensemble des parties prenantes.
13:32 Merci David Béliard d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Paris.
13:35 Et bonne route à vous.
13:37 On vous a mis dans l'ambiance du Conseil de Paris, là, ce matin.
13:39 Ah, ça sera plus sympa.
13:40 Plus sympa ici ?
13:41 Non, plus sympa au Conseil de Paris, j'en suis sûr.
13:43 Ah, bien sûr.
13:44 Ah, bah, dites-moi.
13:45 Pas sûr.
13:46 Il y en a comme vent.
13:47 Qui nous vient direct de l'hôtel de ville.
13:49 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
13:50 Merci à vous.
13:51 Notre invité ce matin, David Béliard, interview à retrouver sur Francebleu.fr.

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