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00:00 - Elle était relativement discrète depuis le début de cette crise en Nouvelle-Calédonie.
00:04 Marine Le Pen a pris la parole, le Rassemblement National a approuvé, je vous le rappelle,
00:09 la révision constitutionnelle de l'archipel à l'Assemblée Nationale.
00:13 Alexandre Chauveau, alors qu'historiquement le Rassemblement National a toujours défendu les loyalistes,
00:18 eh bien Marine Le Pen plaide cette fois pour trouver un compromis.
00:21 - Oui, le RN revendique une forme de pragmatisme face à la situation en Nouvelle-Calédonie.
00:25 Le parti défend, plus que le simple dégel du corps électoral, un accord global avec des perspectives économiques et institutionnelles pour l'île,
00:33 et notamment la tenue d'un nouveau référendum sur l'indépendance dans 40 ans.
00:38 Marine Le Pen se dit moins dogmatique que ne l'était le Front National sur le sujet,
00:42 avec, dit-elle, le souci de ne blesser personne.
00:45 En cas d'accession à l'Elysée en 2027, elle promet ainsi un compromis gagnant-gagnant
00:49 en tenant compte des aspirations, des traditions des Kanaks et de leur attachement à leur terre.
00:54 La prise de position peut surprendre, mais Marine Le Pen se défend d'avoir changé d'avis.
00:59 - Pour les loyalistes, ça voudrait dire, en réalité, ne pas écouter les Kanaks et prendre le risque de la guerre civile.
01:04 Si c'est ça, je crois qu'il y a beaucoup de loyalistes qui n'ont pas envie de cela.
01:08 Ils veulent trouver un chemin, et pour ça, il faut prendre du temps.
01:12 - Voilà, et cette volonté d'afficher une forme de modération sur le sujet est déjà critiquée par les adversaires du RN.
01:19 Au nom de l'apaisement, ils se soumettent en réalité à la violence, réagit ainsi Éric Zemmour sur X.
01:24 Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1