Nouvelle-Calédonie: "Il y a 4 ou 5 000 jeunes, de 13 à 18 ans, qui échappent complétement aux indépendantistes" selon Philippe Vigier (ancien ministre délégué chargé des Outre-Mer)
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l'armée pour "sécuriser" les ports et l'aéroport de Nouvelle-Calédonie, après deux nuits d'émeutes qui ont fait quatre morts dans l'archipel secoué par la fronde des indépendantistes. Gérald Darmanin a annoncé l'interpellation d'un homme soupçonné d'avoir tué deux personnes.
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00:00 Tout en dans votre question, l'idée qui est vraie,
00:01 qu'il y a 4 ou 5 000 jeunes de 13 à 18 ans
00:04 qui échappent complètement aux indépendantistes.
00:06 C'est un débordement absolument majeur
00:08 et avec des exactions folles que l'on peut voir et que l'on peut...
00:10 Donc aujourd'hui la CCAT ne gère plus du tout la situation ?
00:12 Pas gère plus du tout, c'est parce que j'ai dit, ils sont débordés.
00:16 Et déborder c'est différent.
00:17 Mais pour autant,
00:19 pour autant, seul le chemin du dialogue,
00:21 donc le président là a proposé cette fameuse vidéo cet après-midi
00:24 que c'est pas déroulé, il y aura des bilatérales qui vont se faire,
00:26 des spélatérales, c'est jamais simple.
00:29 Vous savez, le temps de la discussion dans l'Hexagone
00:31 n'est pas le temps dans les toits d'étoiles ultramarins.
00:33 C'est un temps beaucoup plus long,
00:34 c'est un temps de confiance qui se génère dans le temps.
00:36 Mais là, ce qui était très difficile,
00:37 c'est que les uns et les autres voulaient,
00:40 pour les loyalistes, ils considéraient que les trois référendums avaient lieu,
00:42 qu'il n'y avait plus rien à faire,
00:43 et pour les indépendantistes en disant,
00:45 nous, s'il n'y a pas la possibilité un moment ou un autre,
00:47 par un nouveau référendum, de savoir si ou non
00:49 on reste dans la République française ou pas,
00:51 pour nous, ça n'est pas négociable.
00:53 Et là, à un moment ou un autre,
00:54 il faudra bien que les uns et les autres se reparlent
00:56 pour trouver une solution qui permette le retour à l'apaisement
01:00 et faire en sorte, juste un mot, de reconstruire ce pays.
01:02 Quand j'ai dit reconstruire, ce qu'il se passe là-bas ?
01:04 Vous avez dit, non mais on est évalué à plus de 2 ou 300 millions d'euros.
01:07 Il va falloir que l'État montre, à travers les assurances,
01:09 au travers des catastrophes naturelles,
01:11 au travers de tous les outils qu'on pourra mobiliser,
01:13 comment on remet debout,
01:14 parce que l'économie est en train de s'effondrer complètement.