Alors que l'Assemblée nationale a adopté à son tour après le Sénat la révision constitutionnelle réformant le corps électoral du scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie, une nouvelle nuit d'émeutes a éclaté sur le territoire.
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00:00 -Minons quand même avec, je l'évoquais il y a quelques instants,
00:03 avec une mesure de notre époque annoncée ce soir par Gabriel Attal, TikTok.
00:07 On peut se surprendre, TikTok interdit à partir de ce soir
00:10 et jusqu'à nouvel ordre en Nouvelle-Calédonie.
00:12 -C'est le moyen de communication privilégié des jeunes
00:15 qui se livrent aux pillages et aux exactions.
00:18 C'est très incitatif parce que vous voyez que certains se servent,
00:21 donc vous avez envie de vous servir vous-même.
00:23 Et en plus, ça vous expose à des risques de manipulation et d'ingérence étrangère.
00:27 Puisque la France n'a pas que des amis,
00:29 elle a aussi des États rivaux qui peuvent avoir des intérêts géopolitiques
00:33 dans la région ou qui peuvent être rivaux de la France
00:36 parce qu'il y a d'autres conflits en cours.
00:38 Et qu'il y aurait la tentation,
00:39 même si l'on peut être pas fait à l'heure où on se parle,
00:42 de manipuler davantage en faisant monter des séquences,
00:45 des images, des sujets comme on le voit dans d'autres domaines.
00:49 Et donc c'est la raison pour laquelle on coupe le flux.
00:51 Et l'état d'urgence le permet aussi.
00:52 -On coupe le flux, c'est-à-dire que maintenant ou à partir des prochaines heures,
00:58 toute personne se trouvant en Nouvelle-Calédonie ne pourra plus utiliser TikTok.
01:02 -Oui, la loi du 3 avril 55 ne pouvait pas anticiper TikTok.
01:04 En revanche, le contrôle des médias, oui.