Face à la flambée de violence sur l'archipel, Emmanuel Macron a demandé l'instauration de l'état d'urgence. Quatre personnes sont décédées lors de ces trois derniers jours en Nouvelle-Calédonie en raison des émeutes qui impactent l'île, sur fond de réforme constitutionnelle;
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00:00 On vient d'entendre le Premier ministre qui s'exprime au sujet de la Nouvelle-Calédonie,
00:04 la Nouvelle-Calédonie qui s'embrase alors qu'on vient d'apprendre la mort d'une quatrième personne,
00:10 un gendarme, le gendarme qui était très grievement blessé, blessé par balle,
00:14 vient de décéder en tous les cas, on vient d'apprendre son décès à Mandine Atalaya.
00:19 Face à cette situation chaotique, on entend bien dans le discours du Premier ministre,
00:23 c'est le même discours du président Emmanuel Macron,
00:26 il y a à la fois cette volonté d'être implacable face aux violences
00:30 et en même temps le dialogue politique, la main qui est tendue pour ce dialogue politique
00:34 en espérant pouvoir apaiser la situation.
00:37 C'est ça, il faut essayer maintenant de mener les deux fronts après cette terrible nouvelle
00:42 qui est le décès du gendarme et qui là aussi choque tout le monde aujourd'hui après ces deux nuits d'émeute.
00:48 L'état d'urgence va être mis en place très vite,
00:51 ça va passer par le Conseil des ministres cet après-midi,
00:54 ça veut dire concrètement que ça permet beaucoup plus de choses pour les forces de police.
01:00 Les rassemblements par exemple sont interdits,
01:04 les groupements dans plusieurs zones là où la police le décide, la circulation aussi,
01:10 ils peuvent perquisitionner là où ils ont envie de perquisitionner beaucoup plus rapidement,
01:16 tout ce qui est salles de spectacle, bars,
01:18 enfin tous les lieux qui d'habitude sont ouverts peuvent être fermés si nécessaire.
01:22 Et ceux qui nous écoutent ont en mémoire l'état d'urgence sur le territoire métropolitain
01:28 parce qu'il a déjà été mis en place par exemple après les attentats de 2015
01:32 ou bien pendant la période du Covid-19.
01:35 Pour ce qui est maintenant des négociations,
01:37 Gabriel Attal rappelle qu'il va proposer une date dans ces prochaines heures
01:41 pour que les indépendantistes et les non-indépendantistes se rencontrent.
01:45 Pour le reste, l'idée est quand même d'aller si possible en dialoguant mais assez vite
01:49 avec un congrès réuni avant fin juin si l'ordre est de retour,
01:54 qui validerait le projet de loi constitutionnel qui crée en Nouvelle-Calédonie tous ces troubles.