Après deux semaines d'émeutes et une situation proche de la guerre civile, la Nouvelle-Calédonie commence à se réveiller doucement. L'état d'urgence et une partie des barrages ont été levés, mais l'ordre est loin d'être rétabli. Plus de 400 bâtiments ont brûlé, des maisons ont été attaquées et pillées et sept personnes sont décédées. Notre journaliste Bartolomé Simon revient de Nouméa pour nous expliquer la situation.
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00:00 Après deux semaines d'émeutes et une situation proche de la guerre civile, la Nouvelle-Calédonie se réveille doucement.
00:05 L'état d'urgence et une partie des barrages ont été levés, mais l'ordre est loin d'être rétabli.
00:09 Je rentre de Nouméa où j'ai été frappé par la forte tension sur place, plusieurs jours après le début des émeutes.
00:15 Les deux premières nuits, d'une violence extrême que personne n'avait anticipée, ont créé une psychose.
00:20 Plus de 400 bâtiments ont brûlé, des maisons ont été attaquées et pillées, et 7 personnes sont décédées.
00:25 À l'entrée de leur quartier, les habitants se relaient toujours jour et nuit derrière des barricades de fortune,
00:30 un gourdin à la main et parfois des armes longues dans les coffres des voitures.
00:33 Cela concerne aussi des zones à majorité kanak, où certains protègent les derniers commerces qui n'ont pas été incendiés.
00:39 Les Calédoniens en veulent à leur classe politique, qu'ils estiment incapables de s'accorder sur un avenir commun.
00:44 La société paraît très divisée. Il y a un gap culturel, économique et social entre les Kanaks et les Européens.
00:50 Les émeutes ont fait ressurgir un racisme très élevé des deux côtés. Et cette fracture risque de s'aggraver.
00:56 Plusieurs habitants nous ont prédit un exode d'une partie des Calédoniens une fois que le calme sera revenu.
01:01 Ce seront surtout des métropolitains ou métro qui partiront.
01:05 Mais les Kaldoch, ces descendants de colons blancs, et les Kanaks, ils n'ont nulle part où aller.
01:09 Ils seront bien obligés de refaire société, alors que les destructions, les pillages et les violences vont laisser des traces.
01:15 Je pense à ce patron qui veut licencier ses employés Kanaks parce qu'il dit ne plus avoir confiance en eux.
01:20 Ou à cette professeure au collège qui a vu ses élèves masqués participer aux émeutes.
01:23 Les Calédoniens veulent croire à la renaissance d'un destin commun, la devise qu'on leur apprend à l'école.
01:29 Pour cela, il faudra tout remettre à plat.
01:31 Un habitant de Nouméa me disait "On peut reconstruire sur des cendres, mais pas sur des braises".
01:36 [Musique]