Des actions violentes (pillages de magasins, maisons incendiées, tirs sur des gendarmes...) se sont déroulées dans la nuit de lundi à mardi en Nouvelle-Calédonie avant le vote des députés sur une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes.
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00:00D'abord, je ne commente pas des propos outranciers que vous avez cités venant de l'opposition.
00:06Je pense que la situation est très tendue.
00:09Je pense qu'elle appelle chacune et chacun à se hisser au niveau de l'attention de cette situation,
00:15évidemment pour appeler collectivement à l'ordre, au calme et à la sérénité. Premier point.
00:21Le deuxième point, c'est que nous n'avons jamais perdu le fil du dialogue.
00:24Gérald Darmanin, qui porte ce dossier depuis plusieurs années maintenant, a toujours été dans le dialogue.
00:30Et je rappelle que le président de la République l'a dit,
00:33il a proposé à l'ensemble des parties prenantes, l'ensemble des acteurs locaux,
00:37une rencontre à l'issue du travail parlementaire et de l'examen du texte qui est aujourd'hui soumis à l'Assemblée nationale.
00:44Vous me demandez, est-ce qu'il faut finalement arrêter l'examen de ce texte ?
00:49Moi, je crois, je le disais à l'instant au dialogue, je crois aussi à la force de nos institutions.
00:53Évidemment, il faut que nos institutions puissent continuer à travailler, à légiférer.
00:58C'est leur rôle.
01:00Notamment sur un texte qui, je le disais il y a un instant, a fait l'objet d'un processus démocratique.
01:07Le dialogue se poursuivra à l'issue de l'examen parlementaire.
01:11Le président de la République l'a proposé aux acteurs calédoniens.
01:15Évidemment, je prendrai ma part en tant que chef du gouvernement à ces discussions.