Trois policiers, intervenant en renfort pour un refus d'obtempérer, ont été blessés samedi matin près de Mulhouse (Haut-Rhin), par un automobiliste qui a volontairement percuté leur véhicule, a-t-on appris de source policière. Mais pour le directeur de la rédaction Capital Social, Joseph Thouvenel, «l’autorité publique ne fait pas aussi son travail».
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00:00 Ça a été dit, la réponse pénale ne suit pas, ou mal.
00:03 Enfin, en tout cas, pas toujours.
00:05 Mais ce qui est peut-être plus intéressant,
00:08 c'est de garder les causes.
00:10 Parce que les causes, on voit que les policiers,
00:12 on voit ce qui s'est passé dans ce commissariat
00:14 où il y a eu deux policiers qui ont été blessés
00:15 après avoir arrêté un individu
00:17 qui, quand même, avait attaqué une femme à coup de cutter.
00:21 Hier, sur ce plateau, on est en direct, un couple,
00:26 une histoire qui, lui, depuis des mois, se plaint.
00:30 L'homme a été battu, agressé.
00:32 Ça bouge pas du côté des autorités.
00:34 Alors, on peut remercier CNews, parce que 20 minutes après
00:38 qu'ils aient eu la parole sur le plateau,
00:40 le préfet commençait à se manifester.
00:42 Mais ça veut dire quoi ?
00:44 Ça veut dire que l'autorité publique ne fait pas aussi son travail.
00:47 Quand les policiers, sur le terrain, font leur travail,
00:50 font leur devoir, mais en prenant des gros risques,
00:54 mais ils avaient raison.
00:55 C'est leur devoir de prendre des risques.
00:57 Comment sont-ils couverts, appuyés par l'autorité au-dessus ?
01:01 Bien souvent, ils sont lâchés.
01:03 On les laisse à peu près seuls.
01:06 D'une certaine manière, lâchés par la justice,
01:08 puisque la justice ne dissuade pas,
01:10 et lâchés par une partie des politiques
01:12 qui crient à la police qui tue,
01:14 qui, sans certaines images parfois
01:17 qui accréditent les thèses des policiers,
01:20 crient à la bavure policière.
01:21 Là, ils ne sont même pas lâchés, dans ces cas-là.
01:23 C'est ces politiques qui crient "la police tue".
01:26 Ils ne lâchent pas les policiers.
01:28 Ils montrent le doigt pour en faire des futures victimes
01:30 en disant aux délinquants "Vous pouvez y aller,
01:32 ce sont des tueurs, allez-y, ne vous arrêtez pas,
01:35 foncez dedans, ce n'est pas grave."
01:37 ...
01:41 [SILENCE]