Dix policiers ont été légèrement blessés samedi matin à Paris après le refus d'obtempérer d'un conducteur. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a indiqué que trois individus avaient été interpellés.
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00:00d'un contrôle donc ce véhicule a pris la fuite et donc il a été pris en
00:03charge par un véhicule
00:04de la préfecture de police de Paris, des policiers de la préfecture de police
00:08qui ont comme le prévoit
00:10comme le prévoit la réglementation immédiatement avisé la salle et basculé
00:14sur une conférence de communication dédiée
00:16et des renforts ont convergé pour interpeller ce véhicule
00:20qui s'est donc rendu coupable d'un refus de tempérer
00:23et donc dans sa fuite
00:26après avoir percuté un véhicule particulier
00:30il a par la suite percuté donc un feu tricolore de signalisation
00:35ce qui a immédiatement
00:37entraîné évidemment son arrêt
00:39et il a été percuté par les deux véhicules de la préfecture de police
00:43qui le suivaient
00:44puis un tout petit peu plus tard par un troisième véhicule
00:48donc ce qui a provoqué l'accident assez impressionnant
00:51dont vous avez pu voir un certain nombre de photos diffusées dans la presse
00:55alors je tiens évidemment à saluer le courage et le sang froid des policiers
00:59de la préfecture de police qui
01:01sont immédiatement sortis des véhicules et ont procédé à
01:04l'interpellation
01:06des trois personnes qui se trouvaient à bord du véhicule
01:09qui avait pris la fuite et qui s'était rendu coupable de ce refus
01:12de tempérer donc ils ont pu évidemment les interpeller
01:15donc il y a une enquête judiciaire qui est en cours et qui en dira un peu plus
01:19ce sont trois individus
01:20qui sont tous les trois majeurs
01:22âgés de 30 ans, 22 ans et 19 ans
01:25dont deux d'ailleurs de nationalité française
01:28donc ils ont été interpellés. Voilà donc je veux vraiment saluer le courage
01:32des policiers qui ont tous ensuite
01:34été pris en compte dans différents hôpitaux parisiens puisqu'ils ont tous
01:37été légèrement blessés
01:39au moment où je vous parle ils sont d'ailleurs tous sortis des hôpitaux
01:43donc les nouvelles sont plutôt rassurantes et c'est tant mieux
01:46mais voilà l'essentiel pour moi
01:49aujourd'hui c'est de leur
01:51apporter un message de soutien
01:53pour leur détermination à lutter contre ce fléau que sont les refus
01:57de tempérer
01:58en 2024 sur l'agglomération parisienne on en enregistrait 2300
02:03et donc évidemment à chaque fois il y a une prise en charge par les effectifs
02:06de la préfecture de police
02:08ce sont les instructions que je donne
02:10et que j'assume totalement de donner il n'est pas normal
02:13de refuser de s'arrêter quand il y a injonction des policiers
02:16de le faire c'est pas normal et donc systématiquement il y a une prise en
02:20charge et il y a des interpellations
02:22et toutes les nuits nous procédons à des prises en charge des
02:25interpellations d'individus qui se livrent à des refus d'obtempérer
02:28qui ont généralement toujours des bonnes raisons de le faire soit qu'ils
02:31sont
02:31sous l'emprise de stupéfiants, d'alcool soit qu'ils transportent des
02:35produits stupéfiants
02:36soit qu'ils transportent des armes soit qu'ils transportent du matériel volé
02:39et parfois c'est un peu tout en même temps
02:41d'ailleurs cette nuit encore à l'occasion d'un contrôle
02:44un véhicule dans le 20ème a pu être
02:47arrêté et à l'intérieur se trouvait un certain nombre de motos
02:51une camionnette et une camionnette se trouvait un certain nombre de motos
02:53qui manifestement étaient volées donc voilà cette action va continuer à mener
02:57avec beaucoup de détermination beaucoup de fermeté
03:00et je salue évidemment encore une fois le courage et le sang froid des
03:03policiers de la préfecture de police
03:05Est-ce qu'on peut avoir une précision sur les trois personnes
03:08qui ont été interpellées ? Est-ce qu'ils sont toujours à l'hôpital ?
03:11Est-ce qu'il y a des relevés qui ont été faits, des tests stupéfiants, alcool ?
03:14Tout ça, j'ai entendu beaucoup de choses dans les médias
03:19donc on parle de véhicules volés, on parle d'un conducteur qui est sous l'emprise d'alcool
03:24à ce stade les analyses sont en cours
03:27ce véhicule n'est pas signé à l'évolé
03:30premièrement
03:31deuxièmement les analyses sanguines notamment pour
03:34la conduite sous l'état de stup ou d'alcool
03:39les analyses sont en cours, moi j'ai pas d'informations à donner
03:41ça relève maintenant très directement de
03:44madame la procureure de la république de paris
03:47je ne peux pas confirmer ces deux informations
03:49mais encore une fois je tiens à dire qu'à ce stade le véhicule n'est pas signé à l'évolé
03:52et les tests n'ont pas encore été portés à ma connaissance
03:56donc voilà, je n'irai pas jusque là
03:57Est-ce qu'ils étaient connus des services de police ?
03:59Pour deux d'entre eux ils étaient connus des services de police
04:02sur les trois, pour deux d'entre eux, voilà, j'ai pas les motifs
04:05c'était connu des services de police
04:06et encore une fois c'est l'enquête maintenant qui va déterminer
04:09pourquoi se refusent d'obtempérer, qu'est-ce qu'ils avaient à se reprocher
04:14voilà, tout ça l'enquête le dira
04:16Et juste un élément de témoin, qu'est-ce qu'on sait
04:18pourquoi les policiers, notamment les deux derniers véhicules
04:22n'ont pas réussi à modifier leur trajectoire
04:24pour éviter ce carambolage ?
04:26On est dans une zone où la visibilité est assez faible
04:29on est dans une zone, c'est une courbe à cet endroit-là
04:32me dit-on, donc voilà, donc évidemment
04:35évidemment, tout est mis en oeuvre quand il y a des poursuites
04:39pour éviter ce type d'accident, là ça a été le cas, voilà
04:42les fonctionnaires auront tout le temps de m'expliquer ces circonstances
04:46mais j'imagine bien que leur visibilité était au verre
04:49enfin, qu'il y avait manifestement un problème de visibilité
04:53mais en tout cas voilà, encore une fois je veux saluer
04:55leur courage, leur détermination
04:57et je me permets, puisque je m'exprime devant vous, de m'étonner
05:00de voir dans la presse, relayée par certains médias, la vidéo
05:04qui est une vidéo qui est directement extraite
05:06du système de vidéos de la préfecture de police de Paris
05:09directement, c'est la même que j'ai vue moi ce matin en me levant
05:12pour aller voir les faits, et donc c'est quand même un problème
05:14et sur un sujet comme ça, moi je n'exclus pas de saisir la justice
05:18puisque évidemment, les images des vidéos ne peuvent être vues
05:21que par les personnes que j'autorise à regarder ces vidéos
05:23en tant que préfet de police, c'est-à-dire l'ensemble de mes collaborateurs
05:25ici à la préfecture de police, ou évidemment
05:28dans le cadre de réquisitions judiciaires
05:30lorsque la justice veut accéder à ces vidéos
05:33mais ces vidéos n'ont pas à sortir de la préfecture de police
05:35et ce n'est pas normal qu'on les retrouve diffusées à large échelle.
05:39Voilà, pas de questions, pas d'autres questions ?
05:41Juste à l'origine, qu'est-ce qui a nécessité l'interpellation
05:44de ces experts ? Pourquoi les fonctionnaires ont-ils... ?
05:47L'interpellation a lieu parce qu'il y a un refus d'obtempérer,
05:49c'est un délit, donc la prise en charge, elle se fait de ce simple motif.
05:54Il y a une injonction de s'arrêter, c'est un équipage de police
05:57qui procède au contrôle, donc à partir du moment
05:59où on refuse de s'arrêter, c'est un délit et donc il y a évidemment
06:02une prise en compte, c'est-à-dire une poursuite,
06:04pour qu'on comprenne les choses clairement,
06:06qui est effectuée en prévenant la salle,
06:08en prévenant la salle de commandement.
06:10Tous les effectifs qui participent à cette poursuite basculent
06:13sur la même conférence, c'est-à-dire la même radio,
06:15la même conférence de communication et c'est ce qui s'est passé.
06:18Et ici, sur la plaque parisienne, dans l'agglomération parisienne,
06:22les refus d'obtempérer sont systématiquement pris en compte.
06:25Il faut prévenir la salle et c'est évidemment quand
06:28les conditions de cette poursuite présentent de nombreux dangers
06:31qu'il y ait mis un terme.
06:32Mais ici, sous mon autorité, c'est très rare,
06:33ça arrive très peu et nous prenons en charge
06:35l'ensemble des refus d'obtempérer.
06:37C'est un refus d'obtempérer à la suite d'un contrôle de routine ?
06:39Un contrôle de routine, voilà.
06:41Vous avez trois policiers dans un véhicule
06:43qui est un véhicule sérigraphié, qui demande à un véhicule de s'arrêter.
06:46On s'arrête, point, quand on part, et bien on est poursuivi
06:48par la police et on est ensuite interpellé.
06:50Voilà, merci beaucoup.
06:51Une précision, s'il vous plaît.
06:52Vous disiez, peut-être ai-je malentendu,
06:54vous disiez qu'il y en a deux qui étaient connus
06:56des services de police.
06:58Je ne sais pas si vous avez précisé pour quelles raisons.
07:00Je ne connais pas les raisons, voilà.
07:02Et puis, on bascule à partir du moment où ils sont connus.
07:05Nous, on bascule ensuite dans une phase judiciaire.
07:07Moi, je n'ai pas à donner ces raisons.
07:09Voilà, je n'ai pas dans mes prérogatives de les donner.
07:12Tout simplement, je peux vous dire que deux d'entre eux étaient connus,
07:15voilà, et leur âge, donc c'est 30 ans, 22 ans, 19 ans.
07:22Et on connaît la nationalité du troisième individu ?
07:24Oui, mais je ne vous la donnerai pas.
07:26Voilà, merci beaucoup.
07:27Je voulais juste savoir si les refus d'obtempérer étaient en augmentation ?
07:35Oui, les refus d'obtempérer, comme sur l'ensemble du territoire national,
07:38augmentent sur l'agglomération parisienne.
07:40Ce ne sont pas des chiffres significatifs,
07:41mais c'est toujours trop.
07:42Et je vous dis, en 2024, on en a eu 2300,
07:44donc qui ont donné lieu à des prises en charge.
07:46Et d'ailleurs, pour vous donner un ordre de grandeur,
07:48c'est 40% qui se déroulent la nuit.
07:5040% se déroulent la nuit.
07:52Donc, sur 2300, on a 700 refus d'obtempérer
07:56qui se déroulent la nuit et qui donnent lieu à prises en charge.