• il y a 7 mois
Dans cet épisode, "Wild Sex" explore les comportements sexuels les plus inattendus et atypiques du règne animal. De l'évolution des stratégies de reproduction aux méthodes parfois étranges pour séduire un partenaire, cette vidéo nous plonge dans les déviances fascinantes de la nature. Chaque espèce a développé ses propres techniques pour assurer sa survie, et cet épisode révèle les plus curieuses d'entre elles.

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Transcription
00:00 *Générique*
00:16 Oubliez votre vieux manuel de sexualité avec les oiseaux, les abeilles, le mâle et la femelle.
00:22 *Générique*
00:27 Et découvrez le monde dynamique et complètement débridé des aventuriers du sexe.
00:33 *Générique*
00:36 Un monde peuplé d'animaux libidineux poussés par un goût bestial pour le bizarre, l'impensable...
00:43 *Générique*
00:45 Et l'inimaginable.
00:47 *Générique*
00:49 Un monde extraordinaire de sexe sans reproduction et de reproduction sans sexe.
00:54 *Générique*
00:56 Un monde de transsexuels, de travestis, d'asexués et d'hermaphrodites.
01:03 *Générique*
01:05 Qui pratiquent activement la masturbation, l'homosexualité et la libération sexuelle.
01:10 *Générique*
01:15 Un monde peuplé de créatures qui se sont affranchies des caractères sexuels, de l'hétérosexualité voire du sexe lui-même.
01:22 *Générique*
01:23 Un monde parallèle à celui que nous connaissons généralement.
01:27 *Générique*
01:31 De toute évidence, nous ne sommes pas les seuls à prôner une certaine liberté de mœurs.
01:36 *Générique*
01:41 En réalité, le règne animal possède un répertoire sexuel beaucoup plus vaste et plus extrême que toute civilisation humaine.
01:48 *Générique*
01:52 Bienvenue dans ce monde délirant, désinhibé et sans préjugés.
01:57 *Générique*
02:00 En matière de sexe, les animaux ont peu sinon pas de tabou.
02:04 Et la nature compte largement plus que sa part de pionniers sexuels.
02:08 *Générique*
02:12 A partir du moment où c'est possible physiquement, il y en a forcément un qui le fera.
02:17 *Générique*
02:19 Transsexualisme, travestisme ou parthénogenèse, dans la nature, tout est possible.
02:25 Il y a même une place pour les monogames.
02:28 *Générique*
02:31 Mais aussi bizarre que soient certains comportements sexuels, ils ont une raison d'être.
02:36 Car dans la nature, le sexe coûte cher.
02:40 Copulé consomme de l'énergie et rend vulnérable aux attaques.
02:44 Mais le sexe est aussi un des puissants moteurs de l'évolution.
02:47 Sans lui, où serions-nous ?
02:50 Le plus souvent, c'est le meilleur moyen de s'assurer une descendance.
02:54 Pourtant, certains comportements ne visent pas du tout à la reproduction.
02:58 *Générique*
03:00 L'homosexualité par exemple.
03:02 Les humains ne sont pas la seule espèce à avoir découvert cette pratique.
03:06 Dans la nature, l'homosexualité est partout.
03:10 Et dans la plupart des cas, les animaux qui la pratiquent ne suscitent aucune réaction hostile.
03:15 Bien au contraire.
03:17 *Générique*
03:20 En fait, chez certaines espèces, elle est même plus répandue chez les individus qui jouissent d'un certain prestige.
03:26 *Générique*
03:28 Ainsi, le règne animal est loin d'être exclusivement hétéro.
03:32 On a recensé plus de 400 espèces dans tous les groupes possibles qui pratiquent l'homosexualité.
03:37 *Générique*
03:42 Vous allez être surpris.
03:44 *Générique*
03:47 Qui aurait pensé que le roi des animaux mène une double vie ?
03:51 *Générique*
03:52 Il n'est pas rare que les lions couchent ensemble.
03:55 Jusqu'au jour où ils tombent sur un groupe mixte et dans les bonnes dispositions.
03:59 *Générique*
04:02 Ensemble, les jeunes mâles se montrent affectueux.
04:05 Ils se calinent, se caressent et s'embrassent.
04:08 *Générique*
04:10 Les comportements homosexuels sont aussi courants chez les girafes.
04:13 Ainsi, dans toute la savane africaine, on peut devoir se frotter ouvertement le cou.
04:18 *Générique*
04:29 Quant aux fraternités chez les guépards mâles, elles sont exclusivement réservées aux membres du club.
04:34 *Cri de guépard*
04:36 Ces manifestations apparaissent plus affectueuses, voire plus inventives que chez leurs homologues hétéros.
04:42 *Cri de guépard*
04:45 Les orangs-outans se montrent très imaginatifs.
04:48 Ils peuvent rétracter leur pénis pour former une cavité et se laisser pénétrer par les autres mâles.
04:54 *Cri de guépard*
04:57 La pénétration anale complète est moins fréquente, sauf chez deux espèces qui maîtrisent parfaitement les nuances de cette pratique.
05:05 Les macaques rhésus,
05:07 *Cri de guépard*
05:08 et les impressionnants mouflons du Canada.
05:11 *Cri de guépard*
05:13 Cela dit, les mâles ne sont pas les seuls à rechercher la compagnie de leur propre sexe.
05:18 Le monde animal est rempli de femelles qui vivent de véritables relations de couple.
05:23 *Cri de guépard*
05:24 Avec leur compagne, elles forment une famille, élèvent leurs petits sans l'aide d'un mâle quelconque et vivent parfaitement heureuses.
05:31 *Cri de guépard*
05:34 *Cri de guépard*
05:36 Les relations homosexuelles se développent souvent à partir d'un comportement social classique.
05:41 Ce qui commence comme une simple manifestation d'affection peut très vite évoluer vers un plotage en règle, voire un accouplement.
05:50 Les espèces qui ont la chance d'avoir des mains et des doigts, comme les bonobos, deviennent littéralement accros.
05:58 *Cri de guépard*
06:01 *Musique*
06:05 On n'explique pas vraiment l'homosexualité animale, car le but recherché est le plaisir, non la reproduction.
06:12 *Cri de guépard*
06:14 Un vrai problème sur le plan biologique.
06:17 On nous a longtemps fait croire que la reproduction, c'est-à-dire la transmission génétique, était le but suprême de toute existence biologique.
06:25 *Cri de guépard*
06:29 Mais pourquoi les animaux s'accouplent-ils si ce n'est pour donner la vie ?
06:33 Quelle est la valeur évolutive de l'homosexualité ?
06:36 *Musique*
06:38 Elle contribue peut-être à perpétuer l'espèce en améliorant les capacités amoureuses d'un individu,
06:43 ou à réguler une population en permettant à ses membres de se libérer d'un trop-plein d'énergie sexuelle.
06:49 *Musique*
06:51 Outre qu'elle constitue un bon entraînement en attendant le grand jour,
06:54 elle représente aussi peut-être un défouloir pour ceux qui ne trouvent pas de partenaire du sexe opposé.
06:59 *Musique*
07:02 Mais l'homosexualité n'est pas le seul comportement non-reproducteur.
07:06 Il y en a d'autres.
07:08 La masturbation, pour commencer.
07:10 *Bruits de pas*
07:12 De toute évidence, les animaux aiment le sexe.
07:15 Si ça les prend quand ils sont seuls, ils font avec.
07:18 *Bruits de pas*
07:20 La masturbation, c'est bien, mais à quoi ça sert vraiment ?
07:24 D'après les observations, les jeunes iguanes marins la pratiqueraient pour s'amener à deux doigts de l'orgasme.
07:30 Ainsi, quand viendrait le moment de s'accoupler pour de bon,
07:33 ils auraient de plus grandes chances de laisser leur sperme dans la femelle.
07:37 Quoi qu'il en soit, c'est avant tout le moyen de se donner du plaisir,
07:41 et les techniques ne manquent pas.
07:43 Les lions se servent de leur patte avant.
07:46 Les chauves-souris vampirent de leur patte arrière.
07:50 *Bruits de pas*
07:52 Les morses, eux, préfèrent leur nageoire.
07:55 *Bruits de pas*
07:58 Quant aux cerfs, ils grimpent aux rideaux en se frottant les bois contre un arbre.
08:02 *Bruits de pas*
08:05 Mais encore une fois, la palme de la technique revient au bonobo.
08:09 *Bruits de pas*
08:11 Chez ces primates, l'utilisation d'outils atteint de véritables sommets.
08:15 *Bruits de pas*
08:17 Les femelles se fabriquent des jouets sexuels.
08:19 Des brindilles choisies avec le plus grand soin,
08:22 agréablement lubrifiées à grand renfort de salive.
08:26 Elles se servent aussi de feuilles avec une tige assez épaisse,
08:30 qu'elles s'enfoncent à l'endroit stratégique,
08:33 tout en agitant ce qui dépasse à coups de phalanges.
08:36 On trouve tout dans la nature.
08:39 *Cri de lion*
08:42 Outre la masturbation, il y a d'autres façons de se soulager sans se reproduire.
08:47 Par exemple, en s'accouplant avec un jeune non pubert,
08:52 ou un partenaire d'une autre espèce.
08:56 *Bruits de pas*
08:58 Là encore, les bonobos sont les rois incontestés de l'expérimentation sexuelle.
09:03 En fait, la majeure partie de leurs activités dillurnes est en rapport avec le sexe.
09:09 Avec eux, l'expression "se faire secouer le cocotier" prend un sens tout nouveau.
09:15 Un couple attire généralement l'attention et la curiosité,
09:19 et souvent provoque une franche participation.
09:23 *Musique*
09:31 Et pour les moins habiles, il y a d'autres solutions.
09:35 *Bruits de pas*
09:38 *Musique*
09:41 Les dauphins sont de véritables obsédés,
09:44 et le sexe du partenaire n'est pas un frein à leur désir.
09:48 Leurs nageoires constituent d'excellents stimulateurs, à condition de trouver le bon endroit.
09:54 *Musique*
09:57 On a même observé des dauphins d'eau douce enfoncer leur pénis dans l'évent d'un de leurs congénères.
10:03 *Musique*
10:07 Ça a l'air très agréable.
10:11 De toute façon, qui a dit que la reproduction était la seule raison d'être de l'activité sexuelle ?
10:16 Car même si un tel comportement est fondamental pour donner la vie, il n'est pas toujours nécessaire.
10:22 *Bruits de pas*
10:25 D'ailleurs, voilà les clones.
10:29 Mais pour les voir, c'est un microscope, pas un télescope qu'il faut.
10:34 *Musique*
10:36 Parmi les formes de vie les plus primitives, certaines ont une vie sexuelle des plus curieuses.
10:42 La reproduction asexuée s'appelle clonage.
10:46 Une méthode fascinante, mais franchement bizarre.
10:51 Pourtant, des milliards d'organismes la pratiquent chaque jour.
10:56 Des framboises aux éponges, des hydres aux anémones.
11:02 Même les mammifères le font.
11:06 Techniquement, ils en sont parfaitement capables.
11:09 Si un embryon se divise en deux au tout début de son développement, il en résultera une paire de clones.
11:15 Chez nous, on appelle ça des jumeaux.
11:20 Mais ce sont les formes de vie les plus simples qui ont porté le clonage à des sommets sexuels.
11:26 Et c'est là que ça devient carrément étrange.
11:30 Cet algue est un volvox, un des plus beaux micro-organismes qui soit.
11:35 Ces colonies de cellules d'un verre vif que l'on peut voir dans les mars de nos jardins
11:39 sont en réalité des amas d'organismes unicellulaires capables de se cloner pour se reproduire.
11:46 L'état jaune représente un nouvel amas dont toutes les cellules sont femelles, d'où le nom de colonie fille.
11:54 Elle se forme sur la ligne médiane de la sphère,
12:00 se divisant jusqu'à ce qu'il y ait un nombre suffisant de jeunes cellules pour former une nouvelle colonie sphérique.
12:07 Le volvox passe pour l'une des sept merveilles du monde microscopique.
12:12 Mais cet algue n'est qu'un exemple parmi d'autres qui font parfois preuve d'une stratégie reproductive encore plus inventive.
12:26 Pour nous, la reproduction est indissociable du sexe,
12:30 mais la biologie humaine n'est qu'un point de départ pour la forme d'activité sexuelle la plus surprenante de toutes.
12:37 Les bactéries sont omniprésentes.
12:46 Elles se reproduisent inlassablement.
12:51 Les cellules se divisent en deux individus identiques sur le plan génétique, deux formes de vie nouvelle.
12:58 La croissance de cette population est exponentielle et sans limite.
13:04 Impressionnant !
13:15 Et encore, on n'a pas abordé la question du sexe.
13:19 Car pour les bactéries, la reproduction est une chose et le sexe une autre.
13:24 Ne mélangeons pas tout.
13:28 Chez elles, le sexe est une façon de faire le plein de gènes en y ajoutant une pointe de variété.
13:45 Pour cela, elles récupèrent du matériau génétique dans une foule d'endroits.
13:49 Il s'agit de bribes d'ADN dispersées dans l'environnement ou récoltées lors de la transmission de virus.
13:56 Ce faisant, les bactéries font preuve d'une véritable perversion sexuelle, la zoophilie.
14:07 Car si elles empruntent des gènes à des bactéries issues d'un autre groupe, c'est qu'elles ont des rapports sexuels avec une autre espèce.
14:15 Même si sexe et reproduction ne sont pas systématiquement liés, il n'empêche que certaines révélations sont choquantes.
14:25 Que dites-vous de celles-ci ?
14:28 Les mâles ne sont pas nécessaires.
14:33 Croyez-le ou non, il existe des espèces qui se débrouillent sans.
14:37 C'est dur à entendre, mais d'un point de vue sexuel, le mâle est superflu.
14:43 Il suffit de voir combien d'espèces en ont un nombre réduit.
14:48 Juste assez en fait pour disposer de sperme.
14:51 Chez quelques espèces de lézards à queue en fouet, il n'y a plus de mâles du tout.
15:02 La reproduction asexuée présentant de nombreux avantages, rien d'étonnant à ce que des animaux soient capables de se cloner,
15:09 éliminant du même coup les risques et la dépense d'énergie inhérents à la reproduction sexuée.
15:15 Ainsi, ces femelles lézards semblent s'autosuffire sexuellement,
15:26 perpétuant la lignée familiale sans l'aide d'un mâle et sans copulation.
15:31 Malgré cela, elles continuent de se soumettre au rituel de la parade nuptiale et de la copulation.
15:40 Pourquoi ?
15:42 De toute évidence, ces lézards doivent simuler l'acte sexuel pour stimuler la production d'hormones vitales.
15:52 Alors elles font semblant.
15:54 Cela fait penser aux relations lesbiennes où l'une des deux partenaires fait l'homme.
16:03 Celle des deux femelles qui n'est pas prête à se reproduire endosse le rôle du mâle.
16:09 Une fois qu'elle a trouvé une femelle consentante, elle la couvre et imite la copulation.
16:14 Aussi étrange que cela paraisse, ce simulacre remplit encore une fonction biologique cruciale.
16:21 La copulation est une sorte de "coup de poing"
16:25 qui permet aux animaux de se faire reproduire en même temps que la population.
16:29 Leur rôle est de faire des coups de poing,
16:32 de les faire reproduire en même temps que la population.
16:35 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:39 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:42 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:44 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:45 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:46 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:47 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:48 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
16:49 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
17:12 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
17:37 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
18:02 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
18:27 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
18:52 Et de faire des coups de poing, de les faire reproduire en même temps que la population.
19:20 En effet, selon l'étiquette en vigueur chez les lièvres de mer, quand deux individus se rencontrent, l'un d'eux fait le mal.
19:28 Après quelques ébats, ils changent de place et inverse les rôles.
19:36 L'actif devient passif et vice versa.
19:40 C'est là que ça devient croustillant.
19:44 Au milieu de leur congénère, ce comportement ne passe pas inaperçu et en deux, tant trois mouvements, tout le monde participe.
19:51 La nouvelle circule et très vite, c'est une véritable orgie chez les gastéropodes hermaphrodites.
20:02 Plus ça va, plus le cercle des participants s'élargit.
20:05 L'avantage d'avoir deux équipements sexuels se fait alors pleinement sentir.
20:13 Chacun prend et donne.
20:17 Quand on est nombreux, plus besoin d'attendre son tour.
20:21 On s'enfonce par devant et on se fait pénétrer par derrière.
20:27 Une vraie chaîne sexuelle de lièvres de mer à la queue leleux au fond de l'eau.
20:37 Jusqu'au moment où ça dérape franchement.
20:40 Comme le premier est toujours un mâle et le dernier une femelle, eux aussi finissent par se trouver.
20:46 Et la boucle est bouclée.
20:50 Cette folle orgie peut durer des jours.
20:53 Une endurance sexuelle qui en laissera plus d'un rêveur, sans compter que cette énergie se double d'une fertilité incroyable.
21:05 Un lièvre de mer peut pondre des millions d'oeufs.
21:09 Ainsi les océans vivront éternellement au rythme de la frénésie sexuelle des mollusques.
21:18 Mais à part le fait de gagner sur les deux tableaux, sur le plan de l'évolution, quels avantages y a-t-il à être hermaphrodite ?
21:26 La réponse est toute simple.
21:29 La récompense génétique, c'est-à-dire une descendance beaucoup plus nombreuse.
21:34 Les lièvres de mer contentent simultanément leur côté féminin et masculin.
21:39 Mais d'autres espèces hermaphrodites ont une approche plus traditionnelle de la chose.
21:45 A première vue, les escargots ne sont pas des bêtes de sexe ni les animaux les plus intéressants de la planète.
21:52 Pourtant leur vie sexuelle est surprenante.
21:58 La plupart des escargots sont des petits animaux qui vivent dans des zones de la nature.
22:05 Mais certains d'entre eux sont des animaux qui vivent dans des zones de la nature.
22:10 Par exemple, le gaztéropode.
22:13 Qui croirait que ce gaztéropode a des tendances masochistes ?
22:20 Mais qui dissimule aussi un double équipement d'organes mâles et femelles.
22:25 Ce sont des hermaphrodites simultanées.
22:30 Malgré tout, ils sont obligés de copuler.
22:33 Or, avoir les organes des deux sexes fait que l'animal est tiraillé entre l'un et l'autre.
22:38 Autrement dit, il y a conflit d'intérêts.
22:44 Au fil de l'évolution, certaines espèces d'escargots ont donc trouvé une solution ingénieuse pour régler le différent
22:50 et établit un cérémonial qui donne un sens tout nouveau au terme d'armes sexuelles.
22:59 Ils sont équipés d'une sorte de flèche de Cupidon.
23:02 Un dard amoureux.
23:05 Alors, quand deux escargots d'humeur coquine se rencontrent, l'ambiance devient moyenâgeuse.
23:15 Si la plupart ont à la fois du sperme et des œufs, le sperme revient bien moins cher à fabriquer.
23:25 Un escargot intelligent hésitera donc à troquer des œufs contre du sperme, à moins d'être sûr de la qualité de celui-ci.
23:34 D'où l'intérêt du fameux dard.
23:41 C'est un appendice dur et acéré d'un centimètre de long.
23:45 Bien trop gros pour un escargot.
23:49 Spiralé ou hérissé de pointe pour percer la peau, ce dard calcaire, le principal constituant de la coquille de l'animal,
23:56 est un indicateur de la bonne santé de son propriétaire.
24:09 Mais la raison qui le pousse à empaler son camarade de jeu est ailleurs.
24:13 C'est la sélection du sexe.
24:16 Ce dard est le moyen de s'assurer que le sperme servira bien à féconder les œufs et engendrer une descendance nombreuse.
24:27 En s'enfonçant, il excrète un gros paquet de mucus qui contient un produit chimique capable de modifier la partie femelle du partenaire.
24:41 Et en élargissant le passage vers la cavité reproductrice, il augmente les chances du sperme d'être conservé pour plus tard,
24:48 au lieu d'être envoyé directement dans la cavité digestive de l'escargot.
24:56 Apparemment, plus le dard est enfoncé profondément,
25:02 plus il y a de chances pour que le sperme de l'escargot soit choisi pour féconder les œufs du partenaire.
25:09 Mais tous les dards ne font pas mouche. Certains escargots sont meilleurs tireurs que d'autres.
25:15 Les gastéropodes aiment l'amour vache.
25:22 La copulation est lente, on s'en serait douté, mais aussi étonnamment sadique.
25:30 La veillade, caresse et empalement durent plusieurs heures.
25:40 Ainsi, les rôles mâles-femelles se sont perpétués même chez les espèces non mixtes et hermaphrodites.
25:48 Mais chez celles où la distinction existe toujours, il arrive que ces rôles soient renversés.
25:56 L'hiver, les couleuvres rayées à flanc rouge hibernent jusqu'au printemps dans les crevasses rocheuses et les grottes.
26:20 Dès le retour des beaux jours, elles sortent en masse, littéralement surexcitées après de longs mois sous terre.
26:30 Pas de doute, c'est le printemps.
26:40 Sans perdre un instant, les couleuvres se jettent les unes sur les autres.
26:48 Au milieu de cet enchevêtrement frénétique se trouve une écrasante majorité de mâles à l'affût d'une femelle.
27:02 Plus exactement, ils se servent de leur odorat pour localiser les odeurs féminines.
27:10 Étant donné que 98% de ces couleuvres sont des mâles, comment font-elles pour repérer les rares femelles dans cette confusion ?
27:20 Certes, elles sont plus grandes que les mâles.
27:26 Mais ces derniers se fient plus à l'odeur qu'au physique pour identifier une partenaire.
27:35 D'ailleurs, dans cette embrouille à mini, c'est le moyen le plus sûr de mettre une tête sur chaque queue.
27:43 Perdus dans la masse grouillante, les mâles se mettent donc en quête d'un parfum féminin.
27:56 Dès qu'une femelle est repérée, elle devient le centre de toute l'attention et se retrouve immédiatement noyée sous l'écorce serpentin d'une centaine de mâles assoiffés de sexe.
28:08 Mais il n'y aura qu'un seul élu.
28:17 Sans compter que les odeurs peuvent s'avérer trompeuses.
28:21 Car les serpents jartières sont des petits sournois.
28:26 Presque 15% des serpents que ces mâles en rute tentent de séduire sont aussi des mâles.
28:38 Pan d'odorat ou ruse de serpent.
28:49 En réalité, ces femelles n'en ont que l'odeur et sous le lourd parfum, ce sont bien des mâles.
28:56 Cet artifice est une stratégie sexuelle extrêmement intelligente.
29:02 Dans la frénésie de l'accouplement, l'odeur féminine que ces mâles exudent détourne l'attention de leurs rivaux et les envoie sur une fausse piste.
29:12 Plus la situation devient chaotique, moins les vrais mâles savent où ils en sont.
29:19 Les travestis
29:22 Le déguisement des travestis est tellement bon que les vraies femelles sont laissées en plan.
29:45 Ce qui permet aux tricheurs de se rapprocher d'elles suffisamment pour s'accoupler.
29:50 Et à tous les coups on gagne.
29:53 Mais si la méthode est aussi efficace, pourquoi tous les serpents jartières mâles ne les sait-il pas ?
30:03 Apparemment, tous ne sont pas doués pour le travestissement.
30:12 Pour que le piège fonctionne, un tricheur zélé est obligé de passer un certain temps à se défendre contre les hordes de mâles surexcités.
30:20 Et être assailli par une masse affamée de sexe peut se révéler épuisant.
30:25 Si la compétition entre mâles a fini par créer ce rôle de travesti, elle montre aussi les limites de l'efficacité de cette stratégie.
30:41 Le travestissement des serpents jartières s'arrête à l'odeur, mais d'autres espèces vont beaucoup plus loin.
30:48 L'hippocampe n'est pas un banal travesti.
30:53 C'est une chose de mettre du parfum et d'imiter le sexe opposé.
30:57 C'en est une autre de tomber enceinte et de donner la vie.
31:02 Et pourtant, c'est ce qu'il fait.
31:07 Généralement, le mâle d'une espèce est plus coloré, plus agressif et plus grand que la femelle.
31:13 Un aspect et un comportement justifiés par le fait qu'il se concentre sur l'élimination de ses rivaux et la conquête de la femelle.
31:21 Chez les hippocampes, c'est la même chose.
31:26 Le mâle aussi est très combatif, mais lui, c'est pour tomber enceinte.
31:36 [Musique]
31:44 Quand deux hippocampes ont le coup de foudre, ils s'éloignent jusqu'à un bouquet d'algues où ils passent des heures à tournoyer l'un autour de l'autre, à changer de couleur et à se faire les yeux doux.
31:55 À ce moment-là, c'est la femelle qui porte les oeufs.
32:04 Pas pour longtemps.
32:06 Après avoir nagé côte à côte en se tenant amoureusement par la queue, ils s'accrochent à une algue et se mettent à tourner en rond.
32:15 Puis, le mâle pompe de l'eau dans sa poche incubatrice ventrale jusqu'à ce qu'elle gonfle et s'ouvre en grand.
32:24 La femelle enfonce son oviducte dans la poche du mâle et pompe par bref saccade pour ne pas s'épuiser.
32:32 Quand la poche est remplie de 200 oeufs environ, elle retrouve sa taille de jeune fille pendant que le ventre du mâle s'arrondit.
32:41 Une fois la pompe terminée, le mâle s'éloigne vers un autre bouquet d'algues où il s'accroche et attend.
32:52 Le mâle s'éloigne de la pompe et se met à faire un tour.
32:56 Le mâle s'éloigne de la poche et se met à faire un tour.
33:01 Pendant ce temps, son corps se met à produire de la prolactine, l'hormone qui déclenche la lactation chez les femmes enceintes.
33:09 La différence étant que l'hippocampe ne fournit pas de lait, mais de l'oxygène qui transforme la cavité ventrale en une sorte de couveuse.
33:19 Grâce à un réseau de capillaires, il transfère aux oeufs des substances nutritives qui maintiennent la poche pleine d'eau salée.
33:26 Ainsi, au moment de l'éclosion, les petites hippocampes seront parfaitement préparées à leur environnement aquatique.
33:33 Bien qu'elle ne joue plus aucun rôle actif, la femelle rend visite au futur père pendant tout le temps de sa grossesse.
33:42 Elle se montre pleine d'attention pour lui.
33:46 Une nouvelle fois, il change de couleur, tournoie dans les algues et finit par une promenade enlacée que dans la queue.
33:57 Puis elle repart jusqu'au lendemain matin, pendant qu'il siphonne de la nourriture grâce à sa bouche.
34:10 On ne sait toujours pas pourquoi la femelle rend visite au mâle quotidiennement au lieu de s'installer avec lui.
34:16 Quoi qu'il en soit, sa contribution s'arrête au transfert des oeufs.
34:21 C'est le mâle qui se charge de les féconder et de les porter jusqu'à leur éclosion.
34:27 [Musique]
34:47 Son gros ventre disparaît à mesure que les petites hippocampes parfaitement formées naissent par dizaines.
34:56 Pourquoi est-ce le mâle qui tombe enceinte ? On l'ignore.
35:00 En théorie, c'est le sexe le plus efficace qui engendre une descendance plus nombreuse.
35:05 Or, les hippocampes mâles sont très efficaces.
35:09 Quand il s'agit de bébés, ces mamans mâles affichent des résultats impressionnants.
35:17 Un hippocampe a ainsi donné naissance à plus de 15 000 petits en une seule fois.
35:23 Bien qu'il assure la grossesse, l'hippocampe mâle n'est pas un travesti à proprement parler,
35:28 puisqu'il n'imite pas le comportement des femelles.
35:31 Néanmoins, cette alternative extraordinaire nous offre une image renversée fascinante de notre propre fonctionnement.
35:48 Tandis que les hippocampes ont opté pour un renversement des rôles reproducteurs conventionnels,
35:53 chez certaines espèces, le changement complet de sexe fait partie de la croissance normale des individus.
35:59 Le territoire extrêmement protégé des anémones urticantes est le domaine des célèbres poissons clowns.
36:09 Sur le récif corallien, ils vivent en groupes familiaux unis et très hiérarchisés.
36:17 Les plongeurs connaissent bien ces stars du grand écran.
36:20 Bien que le mâle soit plus petit que la femelle, il est chargé de protéger le groupe.
36:36 Mais aussi doué soit-il, il est impuissant face à ça.
36:40 Le barracuda vient d'engloutir maman.
36:50 Le plan de la vie de l'animal est un peu plus simple.
36:55 Il est capable de faire des choses que les animaux ne peuvent pas.
37:01 Le barracuda vient d'engloutir maman.
37:05 Mais ce qui se produit ensuite n'est pas arrivé à Némo.
37:10 La mort de la femelle bouleverse la vie du mâle reproducteur.
37:18 Ses organes sexuels cessent de fonctionner.
37:26 Et les cellules ovariennes en sommeil à l'intérieur de son corps se mettent à produire des œufs.
37:31 Il va bientôt prendre la place de la femelle.
37:42 Mais qui va prendre la sienne ?
37:44 Ce sont des poissons pleins de ressources.
37:50 À son tour, un des juvéniles se transforme en mâle reproducteur.
37:55 Il grandit de 20% exactement, tout comme le reste de la famille.
38:00 Chacun de ses membres est 20% plus petit que le poisson au-dessus de lui,
38:12 et 20% plus gros que celui en dessous.
38:15 Chez les poissons clowns, le poisson est un peu plus grand que le poisson.
38:23 Pour les poissons clowns, quand une des places au sommet de la hiérarchie se libère,
38:27 chacun grimpe à l'échelon supérieur.
38:30 Mais si l'un d'eux rate la marche et dépasse les fameux 20%,
38:34 il est immédiatement viré de la Némone-famille.
38:37 Ainsi, la composition sexuelle du groupe reste constante.
38:43 Et on ne perd pas un temps précieux à se reproduire.
38:47 C'est déjà extraordinaire de pouvoir changer de sexe pour combler un vide.
38:52 Autres formes de vie jouissent de possibilités encore plus grandes.
38:55 Les fruits de certains figuiers sont infestés d'insectes parasites minuscules,
39:04 à peine quelques millimètres de long, appelés "trips".
39:08 Ils pombent sur l'arbre, et malgré leur petite taille,
39:17 ces oeufs suffisent à faire vivre une autre famille de mythes parasites.
39:21 Des mythes parasites aux manies sexuelles franchement bizarres.
39:25 Quand la femelle de la mythe prédatrice est pleine et qu'elle tombe sur un oeuf,
39:39 elle lingurgie de son contenu.
39:41 C'est une source de nourriture précieuse pour sa production.
39:47 C'est une source de nourriture précieuse pour sa progéniture,
39:51 qui a commencé à se développer en elle.
39:54 Le premier à éclore est le mâle, et c'est là que ça se corse.
40:05 Encore à l'intérieur du ventre de sa mère, il féconde toutes ses sœurs.
40:14 C'est d'ailleurs la seule et unique mission de sa courte vie.
40:18 Dès qu'il a terminé, il meurt avant même d'être né.
40:21 Après cette première expérience plutôt prématurée,
40:28 ses sœurs n'éclosent pas sous forme de larve à la différence des autres insectes.
40:32 Elles dévorent leur mère de l'intérieur,
40:35 puis émergent à l'air libre et se trouvent un oeuf de trips bien à elle.
40:41 Puis le processus recommence encore et encore.
40:44 Généralement, l'inceste pose des problèmes,
40:47 car les gènes récessifs de la descendance les prédisposent aux maladies.
40:51 Alors, comment expliquer la résistance de ces mythes ?
40:55 Tout simplement grâce à un système génétique extraordinaire dépourvu de gènes récessifs.
41:01 L'inceste s'envole dans les sœurs, et les sœurs se dévorent.
41:09 L'inceste semble un mode de fonctionnement courant dans le monde des insectes.
41:14 Chez d'autres espèces de mythes aussi, ça se passe en famille.
41:18 On l'a vu, dans la nature, les sexes ne se limitent pas à mâles ou femelles.
41:25 Les rôles ne sont pas déterminés.
41:28 Chez certains animaux, le mâle peut devenir femelle.
41:34 Chez d'autres, il n'y a pas de mâles du tout.
41:38 D'autres encore sont les deux à la fois.
41:41 On a aussi constaté que les rapports sexuels non-reproducteurs sont monnaie courante.
41:48 Homosexualité, masturbation, sexe en dehors de la période des amours, ou avec un partenaire mineur.
41:54 Pourtant, cette activité a forcément un but,
42:02 puisque la plupart des animaux doivent jongler avec leur réserve d'énergie pour manger, se reproduire et survivre.
42:08 Manifestement, même la sexualité la plus tordue est censée bénéficier aux créatures concernées.
42:17 Au milieu de cette panoplie exotique d'habitudes diverses et variées,
42:24 il en est une qui sort vraiment du lot.
42:27 La monogamie.
42:30 En tant que pratique de reproduction, la monogamie est tellement rare
42:33 que certains scientifiques se demandent si elle est possible,
42:36 si ce n'est pas le seul comportement réellement déviant.
42:39 Autrefois, les biologistes étaient convaincus que d'innombrables créatures vivaient heureuses dans les liens du mariage.
42:47 Mais dans les années 1980, tout s'écroule.
42:51 Avec l'apparition des tests de paternité et de la génétique,
42:56 on apprend que 90% des espèces d'oiseaux que l'on croyait éternellement fidèles à leurs partenaires ne l'étaient pas.
43:03 Tout comme de nombreuses autres créatures que l'on pensait monogames.
43:07 Parmi ceux qui se contentent de la félicité conjugale, il y a les choukas, les manchots ajugulaires,
43:13 les hiboux moyen-duc, les dictiques de kerk,
43:17 certaines termites, les mangoustes, les oies et les chacals.
43:24 Et quelques autres sont réellement impressionnants.
43:27 Par exemple, les urubus noirs, sa couple dans leur nid construit bien à l'écart de leurs voisins.
43:35 Même s'ils pourraient fauter ailleurs, s'offrir une brève aventure avec un partenaire d'un soir rencontré sur une charogne,
43:42 ils ne cèdent jamais à la tentation.
43:44 Les urubus noirs sont strictement monogames et ne folâtrent qu'en privé.
43:50 Pour la bagatelle, ils préfèrent le confort et la discrétion de leur nid douillet.
43:57 Ainsi, la monogamie existe bien dans la nature, mais elle ne concerne qu'une minorité assez diversifiée,
44:04 qui n'a que peu de choses en commun, à part la fidélité.
44:07 Pourquoi ces espèces ont-elles choisi la monogamie comme stratégie sexuelle ?
44:13 Probablement parce que c'est la meilleure façon pour les deux partenaires de se reproduire.
44:19 Les petits d'un couple auront plus de chances de survie que ceux d'un parent seul.
44:23 Pour certains, la fidélité est peu courante parce qu'elle est rarement dans l'intérêt des individus,
44:31 et encore moins dans celui des deux parties.
44:34 Si c'est vrai, alors pourquoi la monogamie existe-t-elle ?
44:39 D'après une théorie, c'est le moyen de garder son ou sa partenaire. La preuve.
44:48 Mais tous les mâles monogames ne jouent pas un rôle parental actif.
44:52 Ainsi, le dig dig mâle a beau être scotché à sa compagne, ce n'est pas pour ça qu'il s'occupe de sa famille.
45:00 Il n'a même pas l'air d'être capable de les prévenir d'un danger.
45:04 Si un prédateur s'approche, le petit réagit uniquement aux cris d'alarme de sa mère.
45:14 Malgré tout, le mâle sait bien que sa femelle sera toujours là quand il aura besoin d'elle.
45:18 Il y a d'autres bonnes raisons qui poussent certains animaux à la monogamie.
45:26 Pour sauver son couple, rien de tel que la perspective de mourir tous les deux en cas de séparation.
45:31 Chez de nombreuses espèces de calao, le mâle et la femelle sont complètement dépendants l'un de l'autre pour la survie de leur nichée et de leur gêne.
45:43 Au début du cycle de reproduction, la femelle s'enferme dans le nid conjugal. Seul son bec dépasse de l'entrée condamnée.
45:50 Le mâle la nourrit pendant qu'elle pond et couvre les oeufs. Lorsqu'ils ont éclos, il nourrit toute la famille.
45:58 Leur survie dépend de lui et son propre avenir génétique est lié au leur.
46:10 De nombreux mécanismes de la monogamie nous échappent toujours. Mais en tout cas, ça marche.
46:16 Pour les humains, cela paraît normal. Pour la majorité des animaux, c'est une hérésie.
46:22 Alors tant que ce comportement ne sera pas utile à un plus grand nombre d'espèces, il restera l'une des stratégies sexuelles les plus insolites du règne animal.
46:32 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
46:35 "Musique de générique"

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