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00:00 Cinq ans se sont déroulés depuis la violente bataille de Chicago.
00:02 Les Transformers sont désormais traqués et éliminés sans discernement afin de préserver la paix.
00:07 Un groupe de scientifiques essaie de construire ses propres Transformers
00:10 et repousse les limites de la technologie au-delà de ce qu'ils peuvent contrôler.
00:13 Kai Jäger...
00:14 Eh, pépépépla !
00:15 C'est résumé Wikipédia ça !
00:17 Oui, bon bah en même temps je sais pas le faire donc faut bien que je trouve une solution !
00:19 Bon, là franchement le plot il donne un peu envie.
00:22 Mais malheureusement ça va s'avérer être un gros pétard mouillé.
00:24 C'est joli, ça franchement y'a rien à dire.
00:26 Les effets visuels sont irréprochables.
00:29 Mais les personnages...
00:30 Aïe aïe aïe !
00:31 Ce sont de nouveaux personnages.
00:32 Le casting a complètement changé.
00:34 Mais les problématiques d'avant ont pas disparu pour autant.
00:36 Elles ont simplement évolué.
00:38 Donc après les parents relous, on a le père ultra réac qui veut pas que sa fille de 17 ans mette des shorts.
00:42 Déjà à partir de là, mon empathie il l'a perdue.
00:45 On a le Steve Jobs du dimanche, campé par Stanley Tucci, que j'adore...
00:49 Mais non.
00:50 Et on a ce...
00:51 satané comic relief insupportable, un des pires que j'ai jamais vu dans un film.
00:55 Mais qui, Dieu merci, se fait carboniser au bout de 40 minutes.
00:59 La meilleure scène du film, sans aucun débat possible.
01:01 B continue de filmer ses personnages féminins de manière très malsaine.
01:05 D'autant plus que là, le personnage est censé avoir 17 ans.
01:08 Ça se passe de commentaire.
01:09 C'est long, encore une fois.
01:11 Et c'est dommage, parce qu'il y a un vrai potentiel.
01:12 Mais cette saga devient de plus en plus insoutenable.
01:15 Et on sait plus trop où Michael Bay veut en venir.
01:17 On sent qu'il a fait le tour de son sujet et qu'il n'a plus grand chose à raconter.
01:20 Ou pire, quand il raconte quelque chose, c'est de très mauvais goût.
01:23 Genre le début du film, quand ils vont dans un cinéma,
01:25 et qu'un personnage qui chie sur l'industrie cinématographique actuelle
01:28 est dépeint comme un vieux boomer sénile.
01:30 Bizarre, quand on sait que c'est Spielberg à la production.
01:33 Mais à mon avis, même lui a dû lâcher l'affaire et regarde même plus les films.
01:36 Pour vous dire à quel point ça brasse du vent,
01:37 le premier dialogue qui fait sens arrive au bout de deux heures de film.
01:41 Littéralement.
01:41 Et c'est à partir de là qu'on se demande si Michael Bay n'aurait pas mieux fait de passer la main.
01:46 Parce qu'il fait encore de jolies choses, certes.
01:48 De beaux plans séquences.
01:49 Il sublime bien ses décors, ses personnages.
01:52 Mais on sent que l'amour pour le matériau de base a disparu.
01:54 Qu'il en a plus rien à faire.
01:56 Les placements de produits grossiers en sont l'exemple parfait.
01:58 Genre Mark Welberg qui s'ouvre une bud en plein conflit, c'est lunaire.
02:02 Mais d'un autre côté, c'est tout cet excès relativement assumé
02:05 qui en fait une oeuvre plutôt unique en son genre.
02:07 Je n'aime pas ce film, qu'on soit clair.
02:09 Mais j'ai rarement vu un truc de la sorte.
02:11 J'aime pas ce terme, mais on entre dans du nanar.
02:13 Une production tellement too much qu'elle se fait avaler par sa grande illoquence.
02:17 Et avec 2h45 d'un Michael Bay sous stéroïde,
02:19 on peut pas s'étonner de ce résultat.
02:21 Mais le pire, c'est que c'est rien par rapport à ce qui va suivre.