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00:00Nous sommes donc le 9 mai et dans un mois, jour pour jour, nous connaîtrons le résultat des élections européennes à quelques heures près, évidemment.
00:06Alors la majorité passe à la vitesse supérieure.
00:08Un grand renfort de ministres mobilisés sur le terrain un peu partout en France aujourd'hui et notamment le premier d'entre eux,
00:15Gabriel Attal, qui est attendu en Bretagne pour tenter de réduire l'écart dans les sondages avec le Rassemblement National.
00:21Une entrée en campagne qui s'est faite sous la pression de l'Elysée, Arthur Delaborde.
00:25Jusqu'ici en retrait, Gabriel Attal monte en première ligne.
00:28En Bretagne aujourd'hui, il va tenter de mobiliser la base électorale de la Macronie sur des terres traditionnellement pro-européennes.
00:35Lui qui a promis un tournant avant hier soir lors du meeting de Valéry Hayé à Paris.
00:39C'est maintenant que la campagne commence vraiment.
00:41Maintenant que nous allons changer de dimension, aller frapper à toutes les portes, arpenter tous les marchés, convaincre chacun de nos concitoyens.
00:49L'engagement est tardif aux yeux de certains cadres du camp présidentiel.
00:52L'un d'entre eux explique que le Premier ministre n'a pas eu le choix,
00:55puisqu'Emmanuel Macron lui a demandé à plusieurs reprises de s'impliquer davantage,
00:59en le pressant notamment d'accepter de débattre face à Jordan Bardella, ce qu'il fera le 23 mai.
01:04Matignon dément toute mise sous pression de la part de l'Elysée,
01:07et assure que la montée en puissance de Gabriel Attal dans la dernière ligne droite de la campagne était prévue.
01:12L'un de ses soutiens reconnaît toutefois des hésitations,
01:15en admettant que rester à l'écart aurait permis au Premier ministre de moins s'exposer aux conséquences politiques
01:21d'une lourde défaite lors du scrutin du 9 juin.