Alors que les travaux avaient débuté le 22 avril, l'iconique buffet de la gare d'Aubagne a été démoli par les pelleteuses le lundi 6 mai. Non sans soulever une certaine émotion parmi les passants.
Un nuage de poussière et puis presque plus rien. Ce lundi 6 mai, les tractopelles se sont mises au travail sur le parvis de la gare d'Aubagne, démolissant par pans entiers le buffet qui trônait à l'entrée de la ville depuis la fin du XIXe siècle. Lancés le 22 avril dernier, les travaux doivent permettre au chantier du Val'tram de se connecter aux rails du tramway existant, dont le terminus est situé à quelques mètres à peine.
Rapidement, lorsque les premiers gros morceaux tombent, le flux de passants s'interrompt. Certains capturent le moment avec leur téléphone, d'autres ne peuvent s'empêcher de faire entendre leur colère. "Je suis scandalisée que le dernier édifice de cette histoire d'Aubagne soit ainsi livré aux pelleteuses simplement pour relier La Bouilladisse en tramway alors qu'il y a déjà des bus, gratuits qui plus est, s'agace Floryse Grimaud, fille de l'ancien 1er adjoint et écrivain très proche de Marcel Pagnol, Lucien Grimaud. Si mon père voyait ça, il ne se contenterait pas de se retourner dans sa tombe, il ferait des loopings !"
Des éléments doivent être conservés
Un peu plus loin, Éric assiste au ballet de la pelleteuse, l'air désemparé. "C'est un pan de notre histoire qui disparaît, se désole cet ancien cheminot qui avait participé aux pétitions récoltant plus de 2 700 signatures. On a fait toutes les propositions possibles, comme garder simplement les côtés ou les piliers, voire de contourner l'édifice, mais rien n'a été accepté."
L'option d'un détournement avait été rejetée par la Métropole, en charge du chantier, qui avançait en janvier 2023 qu'elle "représenterait un coût disproportionné par rapport à ce bâtiment qui n'a pas de caractère patrimonial". Car malgré l'attachement des habitants, l'iconique bâtisse du centre-ville n'avait jamais fait l'objet d'un classement au patrimoine ferroviaire.
La solution retenue est celle d'une démolition avec conservation d'éléments de la façade nord de l'édifice, encore debout à l'heure où nous écrivons ces lignes. "Je suis attaché au patrimoine historique de la ville qui fait partie de notre identité commune et comme je m'y étais engagé, nous allons conserver les éléments majeurs de cet ouvrage avec soin et conformément à la concertation qui a été menée avec les Aubagnais", avançait le maire Gérard Gazay (LR).
Un nuage de poussière et puis presque plus rien. Ce lundi 6 mai, les tractopelles se sont mises au travail sur le parvis de la gare d'Aubagne, démolissant par pans entiers le buffet qui trônait à l'entrée de la ville depuis la fin du XIXe siècle. Lancés le 22 avril dernier, les travaux doivent permettre au chantier du Val'tram de se connecter aux rails du tramway existant, dont le terminus est situé à quelques mètres à peine.
Rapidement, lorsque les premiers gros morceaux tombent, le flux de passants s'interrompt. Certains capturent le moment avec leur téléphone, d'autres ne peuvent s'empêcher de faire entendre leur colère. "Je suis scandalisée que le dernier édifice de cette histoire d'Aubagne soit ainsi livré aux pelleteuses simplement pour relier La Bouilladisse en tramway alors qu'il y a déjà des bus, gratuits qui plus est, s'agace Floryse Grimaud, fille de l'ancien 1er adjoint et écrivain très proche de Marcel Pagnol, Lucien Grimaud. Si mon père voyait ça, il ne se contenterait pas de se retourner dans sa tombe, il ferait des loopings !"
Des éléments doivent être conservés
Un peu plus loin, Éric assiste au ballet de la pelleteuse, l'air désemparé. "C'est un pan de notre histoire qui disparaît, se désole cet ancien cheminot qui avait participé aux pétitions récoltant plus de 2 700 signatures. On a fait toutes les propositions possibles, comme garder simplement les côtés ou les piliers, voire de contourner l'édifice, mais rien n'a été accepté."
L'option d'un détournement avait été rejetée par la Métropole, en charge du chantier, qui avançait en janvier 2023 qu'elle "représenterait un coût disproportionné par rapport à ce bâtiment qui n'a pas de caractère patrimonial". Car malgré l'attachement des habitants, l'iconique bâtisse du centre-ville n'avait jamais fait l'objet d'un classement au patrimoine ferroviaire.
La solution retenue est celle d'une démolition avec conservation d'éléments de la façade nord de l'édifice, encore debout à l'heure où nous écrivons ces lignes. "Je suis attaché au patrimoine historique de la ville qui fait partie de notre identité commune et comme je m'y étais engagé, nous allons conserver les éléments majeurs de cet ouvrage avec soin et conformément à la concertation qui a été menée avec les Aubagnais", avançait le maire Gérard Gazay (LR).
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00:00 [Bruit de moteur]
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