[#Journal ] Le 19H30 du 04 mai 2024

  • il y a 4 mois
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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir. Nous sommes le samedi 4 mai 2024. Ravie de
00:21vous retrouver pour ce 19h30 sur Gabo Media Time. Place au titre. La recommandation du
00:27dialogue national inclusif sur la suspension des partis politiques continue de susciter des
00:31réactions vives au Gabon. La coalition pour la Nouvelle République s'est opposée à cette
00:37proposition dans une déclaration publiée le 3 mai 2024. En effet, ce regroupement de partis et de
00:44personnalités politiques considère cette recommandation comme une tentative des militaires
00:49au pouvoir de supprimer les partis politiques pour favoriser des associations qui leur obéiront
00:55au doigt et à l'œil. Les détails dans ce 19h30. Alors que l'État s'engage dans une politique de
01:01nationalisation de l'économie, la question de savoir s'il serait bénéfique de privatiser
01:06une entreprise publique telle que la Société d'énergie et d'eau du Gabon se pose. Cette
01:11interrogation émerge alors que certains commissaires du dialogue national inclusif
01:14ont plaidé en faveur d'une scission de la SEG en deux entités distinctes. Bien que la privatisation
01:22puisse être une décision complexe présentant à la fois des avantages et des défis potentiels,
01:28elle mérite d'être considérée. Nous le verrons. Le premier ministre Raymond Ndancima a présidé
01:34une séance de travail avec le ministre de transport et les responsables concernés par
01:38la problématique du transport urbain et suburbain, accidents et pollution, presse prémature. Depuis
01:46plusieurs années, la problématique de la sécurité routière reste au centre des débats. Il était
01:52question avec le premier ministre de revoir un peu toute la problématique routière, pas seulement
01:56que les accidents mais tout ce qui est délivrance de documents, du moins la préservation de la vie
02:02dans tout ce qui se fait comme transport routier. Plusieurs facteurs sont mis en évidence pour
02:09pointer les insuffisances qui sont à l'origine de nombreux accidents causant ainsi des pertes
02:14en vie humaine et d'autres dégâts matériels. La problématique est profonde, elle est profonde
02:19dans le sens que le secteur est là, il y a à peu près six mois ou sept mois seulement. Donc on a
02:25mené des enquêtes profondes et qui nous ont amené à découvrir beaucoup de choses, un certain nombre
02:30de choses. C'est que les accidents par exemple, on l'avait déjà dit ici, c'est que l'état de
02:34vétusté du parc automobile, du libre-ville, du Gabon en général est suffisamment avancé. Il
02:41vous souviendra qu'on avait ramené l'âge des véhicules importés à cinq ans et malheureusement
02:46cela a plutôt amélioré l'ingéniosité des procès malveillantes qui ont importé beaucoup de véhicules
02:54surannés. Face à ce tableau pauvre et luisant et soucieux de préserver la vie des nombreux usagers
03:00de la route, le premier ministre Raymond Dong Sima a présidé une séance de travail à laquelle a
03:06pris part le ministre des transports, le capitaine de vaisseau Loïc Moudoumane.
03:11Les attentes du premier ministre sont très saines parce qu'il faut comprendre qu'il faut engager d'abord une
03:16recherche économique et il a raison parce qu'aujourd'hui on se rend compte que l'offre du transport n'est
03:23pas adéquate. Qu'est-ce que j'entends par là ? C'est qu'on n'a pas le bon taxi, on n'a pas le bon bus, ils
03:29sont vétustes, on rafistole, on prend des bus des années vraiment de Mathus-Alem et qu'on remette
03:34en pièce pour faire ce qu'il y a. Mais il faut comprendre pourquoi. Ça veut dire qu'on ne peut pas s'acheter
03:39un véhicule neuf, ça veut dire que le véhicule neuf coûte certainement cher. Il faut aller voir comment la
03:44douane se comporte là-dedans. Est-ce que cet hémicycle de transport a été revisé ? Peut-être pas.
03:50Tout compte fait, le secteur du transport routier connaît des multiples difficultés. Ce diagnostic
03:56alarmant fait ce jour devant le chef de gouvernement mérite une attention particulière. C'est pourquoi
04:02il importe de révisiter tout le dispositif législatif réglementaire existant sur les
04:09questions routières de contrôle technique des véhicules et de délivrance des documents de
04:15transport. A l'issue du dialogue national inclusif qui a captivé l'attention de l'opinion publique
04:20pendant un mois, les commissaires ont acté mille recommandations parmi les 38 140 contributions
04:27des gabonais. Parmi celles-ci figure la suppression du poste de premier ministre, chef du gouvernement,
04:33tout en maintenant le vice-président nommé par le président de la république. Ce choix marque
04:39un basculement du pays d'un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel, compte rendu d'Esther
04:46Kengue. Si des critiques se faisaient vivre sur la pertinence de conserver la fonction de premier
04:50ministre chef du gouvernement pourtant responsable devant l'assemblée nationale, les conclusions du
04:55dialogue national entranchées. Si cette recommandation venait à être reprise dans la
05:00future constitution, le président de la république disposerait dès lors de prérogatives renforcées.
05:05Héritier de la cinquième république française, le principe du bicéphalisme en vigueur au Gabon
05:11prévoit un partage du pouvoir exécutif entre le président de la république qui fixe la politique
05:17de la nation et le premier ministre qui la met en oeuvre. Si le président juge d'une irresponsabilité
05:21politique, le chef du gouvernement qu'il nomme et défait est lui responsable politiquement devant
05:27l'assemblée nationale. Une responsabilité qui a pour corollaire la possibilité pour la chambre
05:32basse du parlement de faire tomber le gouvernement par le mécanisme d'une motion de censure.
05:37Cependant, en dépit du fait que le président de la république nomme un premier ministre
05:41sorti du pari majoritaire de l'assemblée nationale, la pratique du pouvoir a très
05:46souvent dépossédé le chef du gouvernement de son autorité au profit d'un seul président.
05:52Si au cours des débats, l'autre option préconisée était celle d'un régime parlementaire,
05:56auquel cas le premier ministre serait le véritable maître du pouvoir exécutif,
06:00le régime présidentiel voulu par les Gabonais devrait encore susciter plusieurs interrogations
06:05à sa mise en oeuvre. En effet, si on l'amatière, le système présidentiel le plus élaboré est
06:11celui en vigueur aux Etats-Unis. Difficile de dire si les constituants Gabonais choisiront
06:17de l'appliquer intégralement ou feront le choix d'une forme hybride. Pour le cas américain,
06:22bien que le chef de l'état soit le seul maître de l'exécutif, il part à son pouvoir avec le
06:27parlement, notamment en ce qui concerne le vote du budget ou encore la politique extérieure.
06:32Décidément, la recommandation issue du rapport final du dialogue national inclusif sur la
06:40suspension des partis politiques n'a pas fini de susciter une levée de boucliers au sein de
06:45la classe politique gabonaise. La dernière en date est celle de la coalition pour la Nouvelle
06:49République qui, dans une déclaration rendue publique ce vendredi 3 mai 2024, a fustigé
06:55cette proposition. Estimant qu'il s'agissait, semble-t-il, d'une volonté des militaires au
06:59pouvoir de mettre à mort les partis en favorisant l'éclosion d'associations acquis à leur cause.
07:05Reportage. Les panneaux de signalisation fournissent des informations importantes
07:10aux conducteurs, aux piétons et autres cyclistes et motards. Ils transmettent des messages
07:16réglementaires d'avertissement et d'orientation aidant les utilisateurs à circuler en toute
07:22sécurité sur les routes. Ils indiquent les limites de vitesse, les panneaux d'arrêt, les zones d'entrée
07:27interdites et alertent les conducteurs des dangers potentiels tels que les virages, les intersections,
07:34les passages pour piétons et les passages pour animaux. Ils sont donc cruciaux dans l'optique de
07:40sauver des vies. En effet, sans signalisation appropriée, les usagers de la route peuvent
07:46ignorer les instructions importantes ou les dangers, ce qui entraîne des accidents et de la
07:51confusion. Idem pour les marquages routiers qui complètent la signalisation en renforçant les
07:57messages importants et en régulant la circulation. Ils comprennent le marquage des voies, les passages
08:04pour piétons, les flèches, les symboles et les lignes d'arrêt. Ce n'est donc pas fortuit que les
08:09membres de la commission équipement urbain ont, lors du dialogue national inclusif, priorisé leur
08:14mise à niveau. Dans un contexte gabonais où les routes sont de plus en plus accidentogènes, où
08:21les accidents se multiplient causant des drames sur nos routes, le marquage des voies permettrait
08:26par exemple de maintenir la circulation organisée tout en contribuant à prévenir les collisions.
08:33Quant aux passages piétons qui font cruellement défaut sur nos principaux axes, ils offrent aux
08:39piétons des chemins sûrs pour traverser les rues animées, tout comme l'éclairage public est
08:44essentiel pour la visibilité, en particulier la nuit ou dans des conditions météorologiques
08:50défavorables. C'est un fait, des routes correctement éclairées améliorent la visibilité des conducteurs
08:57réduisant ainsi le risque d'accident. Des rues bien éclairées dissuadent également les activités
09:03criminelles et procurent un sentiment de sécurité aux usagers de la route. Par ailleurs, l'éclairage
09:09dans des zones telles que les intersections, les passages piétons et les virages améliorent la
09:14visibilité des panneaux et des marquages routiers, renforçant ainsi la sécurité. On est donc loin
09:20d'un sujet banal mais plus proche d'un enjeu majeur de sécurité routière. Dernier élément qui
09:26pourrait contribuer à améliorer la vie dans la cité, le stationnement. Et pour cause, une bonne
09:32gestion du stationnement contribue à la sécurité routière en réduisant les embouteillages, en
09:37améliorant la fluidité de la circulation et en garantissant un accès d'urgence. Les zones de
09:43stationnement désignées empêchent les véhicules d'obstruer les voies de circulation ou de jeûner
09:49la visibilité aux intersections. Des installations de stationnement adéquates encouragent les
09:54conducteurs à se garer légalement et en toute sécurité, réduisant ainsi le risque de
09:59stationnement illégal sur les bords des routes ou dans les zones dangereuses. En résumé, la
10:06signalisation, le marquage au sol, l'éclairage et le stationnement font partie intégrante de
10:11l'infrastructure routière qui travaille ensemble pour améliorer la sécurité de tous les usagers
10:16de la route. En fournissant des recommandations en ce sens, les membres de la commission équipement
10:22urbain du dialogue national inclusif ont donc mis le doigt sur une problématique qui touche
10:27directement les Gabonais. Espérons désormais que leurs conseils contribueront à moyen terme à
10:34réduire les accidents, à minimiser les embouteillages et à créer des environnements routiers plus sûrs.
10:39Nous l'annoncions en titre, engagé dans une politique de nationalisation de notre
10:47économie, l'état ne gagnerait-il pas à privatiser une entreprise publique comme la
10:52société énergétique gabonaise ? C'est la question qui se pose à l'heure où certains
10:56commissaires du dialogue national inclusif ont plaidé pour une scission de la S.E.G. en deux
11:02entités distinctes. Si une privatisation peut être une décision complexe avec des avantages
11:06et des défis potentiels, une telle solution peut néanmoins être envisagée. Explication.
11:12Les entreprises privées, contrairement aux entreprises publiques, sont incitées à
11:16fonctionner de manière plus efficiente et efficace. La privatisation, dans ce cas de
11:21figure, pourrait introduire la concurrence et les forces du marché, encourageant la société
11:25énergétique à améliorer ses opérations, son fonctionnement, à réduire ses coûts et améliorer
11:31la qualité de son service. Privatiser l'outil productif dans ce contexte de grandes tensions
11:36pourrait donc contribuer à redorer l'image de cette société au cœur du quotidien des Gabonais et
11:41des enjeux de développement de notre pays. Autre point marquant, l'investissement. La
11:46privatisation de la S.E.G. pourrait attirer des investissements de sources nationales et
11:51internationales, favorisant ainsi l'innovation et la modernisation des infrastructures et des
11:56technologies dans le secteur de l'énergie. Cet ensemble peut conduire au développement de sources
12:01d'énergie renouvelables, à l'amélioration des réseaux de distribution et à la mise en œuvre
12:06de nouvelles technologies de production et de distribution d'énergie. Sur ce point crucial,
12:11cela changerait de l'absence quasi totale des investissements actuels au profit de la masse
12:17salariale qui auberge le développement de la structure et surtout son efficacité.
12:21Avec l'ambition de faire un état de l'œil de toutes les agences et entités assimilées en
12:27vue de leur suppression, au cas par cas, comme recommandé au sortir du dialogue national,
12:32la privatisation de l'outil productif de la S.E.G. pourrait réduire le fardeau fiscal.
12:37Si on considère que les entreprises publiques peuvent parfois présenter un fardeau financier
12:42pour le gouvernement, nécessitant des subventions ou des plans de sauvetage pour maintenir leurs
12:47opérations, la privatisation pourrait transférer la responsabilité financière aux investisseurs
12:53privés, soulageant ainsi le gouvernement des tensions financières en lui permettant d'allouer
12:58des ressources à d'autres priorités telles que les programmes sociaux ou le développement des
13:03infrastructures. Capable de stimuler la croissance économique en attirant les investissements du
13:08secteur privé, en créant des opportunités d'emploi et en favorisant la concurrence sur
13:12le marché de l'énergie, créant au passage un marché énergétique compétitif, une telle initiative
13:18va entraîner une baisse des prix pour les consommateurs, encourager l'entrepreneuriat
13:22et contribuer au développement économique global. Autant d'éléments qui laissent envisager une telle
13:28initiative qui devrait également améliorer la gouvernance et la transparence étant donné que
13:33les entreprises privées sont soumises aux réglementations du marché et à la surveillance
13:37des autorités de régulation. Situé à Lalala, dans le 5e arrondissement de Libreville, le centre
13:46d'appui à la pêche artisanale joue un rôle crucial en offrant des services essentiels et
13:52un soutien à l'activité économique de la pêche. Malheureusement, l'entrée du centre ne
13:56reflète pas la vitalité de ce secteur, mais plutôt celle d'un dépotoir où s'accumulent des
14:03montagnes de déchets de toutes sortes. Une situation qui met en évidence le besoin urgent de mesures
14:07efficaces pour lutter contre l'insalubrité en zone urbaine. Regardons. Dans notre article intitulé
14:15« Salubrité, les populations encore réfractaires aux changements », nous pointions le reflux des
14:20populations de se soumettre aux règles établies par la municipalité pour maintenir une ville
14:25propre. Cet incivisme s'illustre bien à l'entrée du centre d'appui à la pêche artisanale qui a
14:30été transformée en décharge à ciel ouvert, alors même qu'à quelques encablures se trouvent des
14:35bacs à ordures. Des montagnes de déchets de toutes sortes, des couches usagées, aux sachets en plastique
14:41en passant par les boîtes de conserve, jonchent le sol sur plusieurs mètres, transformant l'entrée
14:46du Capal en une décharge à ciel ouvert. Cette scène désolante est le reflet d'un problème plus
14:52large d'insalubrité urbaine qui nécessite une action immédiate et concertée des autorités et
14:58des citoyens. Malgré la présence de bacs à ordures à proximité, certains résidents continuent de
15:04déverser leurs déchets sur ce chemin, contribuant à l'aggravation de la situation. Un acte d'incivisme
15:10qui expose non seulement les habitants environnants au risque de maladies liées à l'insalubrité,
15:15mais dégrade également l'environnement en ternissant l'image de la ville.
15:20Vous voyez cet état d'immondice derrière nous, vraiment ça nous gêne, parce que là tout d'un
15:24côté vous avez l'entrée du Capal, là où les gens partent quand même prendre un bouillon,
15:29acheter, faire des achats, mais comme vous voyez comme ça, plus qu'on a l'heure de la restauration
15:33des institutions, il serait judicieux pour les autorités gabonaises de prendre des mesures
15:38fortes pour non seulement sensibiliser les populations qui jettent ces ordures-là par
15:43incivisme et non seulement aussi que la société d'Inafrique puisse faire son travail régulièrement,
15:48mais la sensibilisation, les populations n'arrivent pas à comprendre. À un moment donné, il faut
15:53qu'il y ait un agent de sécurité, soit un agent de la SGS qu'on place là, ou un militaire ou un
15:57policier pour surveiller. Parce que vous voyez là, quand il pleut, il y a parfois des véhicules
16:03qui tombent dans les caniveaux. Donc après les problèmes, nous sommes obligés de soulever pour
16:07les enlever dans le caniveau et ça gêne vraiment. Donc les autorités n'ont qu'à prendre ce problème
16:12à bras le corps pour nous enlever là. Non seulement c'est toxique quand il y a le vent,
16:16par l'effet de la poudre du vent, ça amène ça dans les familles et les nouveaux-nés qui sont
16:21juste à côté. Donc c'est un danger. Quand vous inhalez tout au long de la journée, ces odeurs-là,
16:26vous voyez comment ça devient déjà une grande poubelle. Bientôt après, on dirait que c'est une
16:31décharge. Mais or, nous avons un bac ordu bien positionné au niveau du carrefour, là à droite,
16:37et les heures ont été indiquées par les autorités de la mairie, qu'à partir des 15 heures jusqu'à 17
16:43heures, on peut jeter les ordures. Mais comme vous voyez comme ça, c'est pénible. Parfois,
16:47ces ouvriers qui exercent au niveau de Clean Africa ont aussi également des difficultés. Parfois,
16:52ils n'ont pas de matériel, ils n'ont pas de gants. Vous voyez comment ils le font. Parfois,
16:55ils n'ont pas de gants. Donc pour faciliter aussi nos frères qui ont décidé de choisir ce métier,
16:59il faut que les autorités dotent cette entreprise de plus de moyens pour pouvoir alléger la
17:06population quand c'est pénible. Vous voyez là les enfants, je suis obligé parfois de les soulever
17:10pour les faire traverser parce qu'il y a des microbes, il y a l'eau de ruissellement et tout
17:14ça là. Donc c'est un peu ça. Et nous, félicitons aussi votre pragmatique parce que vous êtes
17:20arrivé sur le quartier et les autorités vont voir le travail que vous faites. Mais c'est difficile
17:24de voir des journalistes ici pour filmer ça. Oh non, c'est l'entrée du Capal. À part, nous
17:29souvenons juste en bas, le bitume qu'il y avait fait, un reportage. Mais après là, c'est resté
17:34comme ça inept. Donc vraiment, il faut nous aider. A indiquer un riverain face à cette réalité
17:39préoccupante, certains riverains ont exprimé leur frustration et ont sollicité l'intervention des
17:44autorités locales pour remédier à la situation, ainsi qu'un passage plus régulier des services
17:50de collecte des ordures. Ces derniers, qui tentent tant bien que mal de maintenir la propreté de leur
17:54environnement en respectant les règles établies, encouragent leurs voisins à faire de même.
17:59Je pense que la poubelle, si les gens, les populations ne vont pas bien respirer, pour les personnes qui sont très sensibles,
18:14on va partir très vite. Si on peut mourir tout de suite, si on place, je dis à Brice, Clotaire,
18:24Oligi, de m'enlèver. Je demande aux gens de partir au carrefour à droite pour enlever la solité qui est là.
18:38S'il vous plaît, Brice, Clotaire, Oligi, enlevez-nous cette solité.
18:41A encourager un enfant du quartier.
18:47De grands stocks de blocs de pavés qui n'attendent qu'à être posés mais étonnamment, rien ne bouge.
18:53Inquiétés et excédés par cette situation, les habitants de ce quartier perdent peu à peu l'espoir de voir leur calvaire prendre fin.
19:00Avec le retour des pluies, les lignes de poule ne cessent de gagner du terrain, toute chose qui complique la circulation des Igoumiens,
19:06qui n'ont pas le choix que de recourir au pick-up. Ils leur cèdent deux transports en commun, compte tenu de l'impraticabilité de la route.
19:14Les habitants d'Igoumié, un quartier situé dans la commune d'Ovindo, juste après à Cournam II, ne savent plus à quel sens se vouer.
19:22En effet, alors qu'une grande partie du chantier a été achevée, comprenant le pavage sur plusieurs kilomètres et la réalisation d'un grand mur de soutènement en béton.
19:32Comme l'indique le quotidien L'Union, les habitants fustigent l'abandon depuis sept mois déjà de la voie qui va jusqu'au cimetière.
19:39Et ce, malgré les interpellations du Comité pour la transition et la restauration des institutions, c'est le statu quo.
19:46Les travaux de pavage de cette partie n'ont jamais repris. Financé par le régime des Chudalibongo en Dimba et réactualisé par le président de la transition,
19:54le général Brice Clotaire Oligingema, qui lors de la réactivation de la tasque-force sur la dette publique intérieure et extérieure,
20:01après lecture du rapport, avait sommé l'entreprise adjudicataire de finaliser les travaux de ce chantier.
20:07Ces taxes n'ont jamais été finalisées. Une situation suscitant l'incompréhension des populations qui se demandent pourquoi rien n'a évolué.
20:15Et qu'elles ont d'ailleurs relevé la présence à ce jour de grands stocks de blocs de pavés qui n'attendent qu'à être posés, mais étonnamment, rien ne bouge.
20:23Inquiétés et excédés par cette situation, les habitants de ce quartier perdent peu à peu l'espoir de voir leur calvaire prendre fin.
20:30Avec le retour des pluies, les nids de poules ne cessent de gagner du terrain, toute chose qui complique la circulation des Igoumiens,
20:37qui n'ont pas le choix que de recourir aux pick-ups qui leur sèvent deux transports en commun compte tenu de l'impraticabilité de la route.
20:45Désireux d'obtenir gain de cause, les populations de ce quartier sollicitent l'attention du président de la transition,
20:51afin de voir enfin la fin du pavage de ces taxes.
20:55Gageons que leur cri de détresse parviendra aux plus hautes autorités de la transition,
20:59et que cette problématique trouvera une solution pérenne.
21:02Car la négligence criante du suivi des travaux des voiries dans le Grand Libreville par l'origine des chutes a occasionné un grand désordre,
21:10et ce sont les populations qui en souffrent.
21:33Les assises du dialogue national inclusif sont arrivées à leur terme le 30 avril dernier,
21:43un événement important au cours duquel l'avenir du pays s'est joué à travers plusieurs contributions des Gabonais,
21:50lesquelles ont abouti à des recommandations fortes,
21:54s'agissant du volet politique-social et pris en charge des populations vulnérables
21:58qui n'a véritablement jamais bénéficié du soutien de l'ancien gouvernement d'Ali Bongo Ndimbaki,
22:04se contentaient de brandir des boîtes de sardines et des sachets de riz à l'endroit des personnes vivant avec un handicap,
22:10les obligeant à vivre dans le désarroi total.
22:13Animés d'une ferme volontée de voir ses compatriotes handicapés retrouver et vivre dans la dignité,
22:19mais surtout préoccupés de doter le Gabon d'une véritable politique sociale,
22:24avec des outils performants capables de répondre aux préoccupations des populations les plus vulnérables.
22:30Les commissaires parmi les conclusions des débats ont tablé sur le relèvement trimestriel de la location versée aux personnes vivant avec un handicap.
22:38En effet, cette aide sociale fixée à 75 000 francs CFA est donnée chaque année de manière mensuelle,
22:45avait déploré le président de l'association gabonaise des aveugles et malvoyants,
22:50Iduma Olivier, au cours d'un entretien accordé à Gabon Media Time à l'occasion de la journée internationale du Braille,
22:57célébrée le 4 janvier.
22:59Ainsi, le rapport final du Dialogue national inclusif indique que cette aide sociale passera à 150 000 francs CFA
23:06et sera versée chaque trimestre, soit 450 000 francs CFA.
23:10Un montant qui permettra à ces derniers de véritablement se prendre en charge et de vivre décemment,
23:15gageant que ces conclusions seront véritablement appliquées,
23:18car depuis trop longtemps, les personnes vivant avec un handicap ne bénéficient de rien.
23:23Par ailleurs, d'autres conclusions ont été également adoptées,
23:26à savoir la construction d'un établissement spécialisé sur l'ensemble du territoire,
23:30la mise en place d'un fonds d'insertion et de réinsertion destiné aux personnes vivant avec un handicap,
23:36l'amélioration de la prise en charge des malades mentaux,
23:39et la mise en place de la location de chômage, pour ne citer que ces quelques points.
23:46Le chiffre de ce samedi 4 mai 2024 est 31.
23:51Le nombre d'apprenants récemment exclus du système éducatif national,
23:55pour des raisons de violences scolaires, a pour gentil.
23:58Une donnée communiquée par le quotidien L'Union.
24:01Voilà qui marque la fin de ce 19h30.
24:04Merci de nous avoir suivis.
24:06Restez à l'heure de l'info sur toutes les plateformes de Gabo Media Time.
24:10Bonne soirée.
24:15Retrouvez GMT-TV sur vos différents réseaux sociaux.

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