• il y a 6 mois
L’Estac, qui filait sur un match nul pas vraiment payé face à Valenciennes, a vu sa rencontre être arrêtée à la 88e minute, après que des fumigènes ont été balancés sur la pelouse une deuxième fois par le kop troyen. Le National n’a jamais été aussi proche. Intervenants : Mattéo Clochard, Alan Mangin, Ludovic Matten

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Transcription
00:00 [Générique]
00:12 [Rire]
00:13 Bonsoir à tous, soyez les bienvenus pour ce nouveau débrief.
00:17 Débrief assez exceptionnel parce que soirée exceptionnelle.
00:20 Messieurs, Ludovic, Alan, vous êtes avec moi, on va discuter.
00:23 Peut-être qu'il sera un peu plus long que d'habitude.
00:25 Le principe du direct, vous le connaissez, c'est échanger avec nous.
00:29 Dites-nous ce que vous avez pensé de cette soirée assez dramatique pour les Stacks.
00:32 Peut-être rappeler ce qui s'est passé.
00:34 Les Stacks jouaient contre Valenciennes.
00:36 Jouer sa survie, il reste trois journées.
00:37 On est à trois journées de la fin dans ce championnat de Ligue 2.
00:41 Les Stacks faisaient match nul contre Valenciennes, un partout.
00:43 Sur les autres pelouses, Annecy gagnait, Dunkerque gagnait.
00:47 Et quelques minutes avant la 90e, avant la fin du temps réglementaire,
00:51 les supporters ont lancé des fumigènes sur la pelouse une première fois.
00:53 Les joueurs valencienois sont rentrés aux vestiaires.
00:56 Ils sont revenus 20 minutes après.
00:58 Le match a repris 30 secondes après.
01:01 Les supporters ont de nouveau lancé des fumigènes sur le match.
01:03 Match définitivement arrêté.
01:07 Match peut-être perdu.
01:09 Donc ça, c'est la première chose, malgré tout.
01:11 Mais surtout, c'est derrière tout ce qui a suivi qui a été un peu irréel.
01:17 En tout cas, on n'a pas l'habitude au Stade de l'Aube de vivre des choses comme celle-là.
01:21 Pendant la première interruption, alors le match était à 1-1, tu l'as dit.
01:25 Pendant la première interruption, le Kop s'en est pris vertement à Eric Bombert,
01:33 sa City Group, aux joueurs.
01:35 A commencé à échanger plutôt de manière un peu gaie avec le Kop adverse.
01:41 A chanter, parce que les deux équipes descendent, comme le Kop le dit, à cheval en national.
01:49 C'était presque bon enfant, j'allais dire.
01:53 Ça n'a pas dérapé, ce n'était pas encore trop fort.
01:57 Même si tous les fumigènes, on voyait qu'il y avait quelque chose qui se tramait.
02:01 Et puis, à un moment donné, quand ils reviennent, ils rebalancent les fumigènes, comme tu l'as dit.
02:06 Mais là, ce qui est assez incroyable, c'est des joueurs qui récupèrent les fumigènes
02:14 et qui les relancent, qui les renvoient en tribune.
02:17 Je crois que j'ai écrit pour demain, c'est des scènes de combat de rue, des scènes de guérilla.
02:25 Ce sont des choses qu'on n'a pas l'habitude de voir.
02:27 C'est ce qu'on a presque l'habitude de voir entre des Kops, des ultras, qui sont l'un contre l'autre,
02:35 de clubs adverses, dans les rues où ça se bat.
02:40 Là, c'était incroyable de voir certains joueurs récupérer les fumigènes
02:45 et les faire balancer dans les tribunes, où il y a des enfants,
02:49 où il y a du public qui ne demanderait peut-être rien.
02:52 C'était incroyable.
02:53 C'est incroyable. C'est ce qu'on s'est dit juste avant, c'est la scène de la soirée.
02:56 Pour que vous compreniez bien, c'est vraiment les joueurs de l'Estac
02:59 qui ont récupéré les fumigènes, n'étant pas contents que la rencontre s'interrompe
03:03 et ne pouvant pas gagner potentiellement ce match-là.
03:06 Ils ont pris les fumigènes sur la pelouse, juste derrière nous, lancés par les supporters.
03:10 Ils les ont lancés à leur tour sur des supporters,
03:12 tout en ne sachant pas qu'ils visaient précisément, juste par énervement,
03:16 des scènes à la hane assez incroyables.
03:18 Oui, il y avait des fumigènes qui sont arrivées même à l'étage,
03:20 parce qu'il y a même des fumigènes qui n'ont pas été envoyées dans le club des Ultras,
03:23 mais même à l'étage, où il y avait des familles, des enfants.
03:26 Alors, ça, c'est des images qui tournent déjà, je pense, en boucle sur les réseaux,
03:30 qui, je pense, vont coûter cher au club, sportivement déjà,
03:36 peut-être même aussi au groupe de supporters.
03:39 On ne sait jamais ce qui peut se passer aussi par rapport à ça.
03:42 En fait, c'est dur à analyser, là, comme ça.
03:45 Je pense qu'il faut rester assez factuel, dire ce qui s'est passé.
03:48 Je pense que chacun se fera son avis.
03:50 Il faut essayer de comprendre, en tout cas, pourquoi il y a eu cette réaction.
03:53 Je pense que ce qui devait arriver, ce qui devait couver depuis des années,
03:56 est arrivé ce soir, parce que c'était le bon moment.
03:59 Alors qu'il y avait un partout, on peut se poser la question.
04:01 Chacun se fera son avis.
04:03 Ce qu'on peut dire aussi, c'est qu'à priori, les Ultras, en voyant, comme tu l'as dit, Ludo,
04:07 les matchs de Dunkerque et d'Annecy, qui menaient,
04:10 et comme Troyes était seulement en train de faire un match nul,
04:14 ils se sont dit "c'est mort".
04:16 Donc c'est maintenant qu'on doit faire tout péter.
04:18 C'est ce qu'ils avaient voulu faire contre Paris l'année dernière.
04:21 Ça avait failli être la même conséquence en faisant interrompre le match.
04:26 Voilà, c'est un peu ça. Ils se sont dit "c'est mort".
04:28 Donc il faut tout faire péter.
04:30 Beaucoup de gens au club disaient qu'ils auraient pu attendre cinq minutes de plus,
04:33 donc à la fin du match, pour faire cette action.
04:36 Moi, pour être honnête, c'est ce que je me suis dit aussi en direct.
04:39 Je me suis dit "ils auraient pu attendre cinq minutes de plus".
04:41 Mais en fait, je pense qu'ils se sont dit que ça aurait moins d'impact de faire ça après le match.
04:47 Là, ils se sont dit "il y a les caméras qui tournent, ça va interrompre le match".
04:52 Forcément, c'est un gros, gros impact sportivement et en termes d'image surtout.
04:57 Oui, c'est clairement l'image de la soirée.
05:00 Pour vous dire ce qui s'est passé pour nous,
05:02 après, on rappelle, à chaque fois où on a accès normalement au coach,
05:05 je passe en conférence de presse,
05:06 il y a juste l'entraîneur Valen Skienoa qui est venu en conférence de presse.
05:09 David Guillon n'est pas venu.
05:11 Les joueurs peuvent s'arrêter en zone mixte.
05:13 Ils ont été exfiltrés vers la sortie jusqu'à leur voiture.
05:16 Oui, en fait, il y avait des agents de sécurité.
05:18 Moi, justement, je suis resté un petit peu en dehors du stade pour voir ça.
05:23 Effectivement, il y avait des agents de sécurité qui accompagnaient les joueurs à leur voiture.
05:27 Il n'y avait pas beaucoup de supporters, en tout cas pas d'ultras sur leur chemin,
05:31 donc ils n'ont pas été trop insultés ou quoi que ce soit.
05:36 C'était la consigne, c'était de vite sortir les joueurs du stade,
05:41 de bloquer les supporters dans le stade pendant que les joueurs sortaient.
05:47 Pas de joueurs en zone mixte, pas d'entraîneurs en conférence de presse.
05:52 On nous a expliqué qu'un communiqué allait être publié par Le Clos.
05:56 Je ne sais pas si c'est encore le cas ou pas.
05:57 Je l'ai soumis aussi. C'est pour ça qu'on est sur nos portables.
06:02 Excusez-nous, mais c'est vrai que l'actualité est tôt.
06:04 C'est important, parce que c'est un peu savoir quelle va être la réaction du club maintenant.
06:07 Est-ce qu'ils vont condamner forcément, j'imagine, les actes des supporters ?
06:10 Est-ce qu'ils vont condamner aussi les actes de leurs propres joueurs ?
06:12 Ça charge.
06:13 Après, ce qui est sûr, c'est que juste ce qu'on peut dire,
06:16 c'est que les gens de la com 2.3 étaient en relation directe avec le Citigroup.
06:21 Donc là, je pense que la main a été prise sur la com par le Citigroup.
06:25 Donc on va voir ce qu'ils vont sortir comme communiqué.
06:29 Ce qui va donner le ton aussi forcément de la position du club pour les semaines qui viennent.
06:33 Parce que là, on va arriver aussi.
06:35 Mais la suite, c'est comment finir la saison déjà. Il reste deux matchs.
06:39 On n'arrive pas à l'avoir pour l'instant.
06:42 Je ne sais pas ce que les gens nous disent. Il faut quand même qu'il y ait...
06:46 Bonsoir à tous. La colère, on peut la comprendre.
06:48 Mais aviser les joueurs de Valenciennes, ce n'est pas normal.
06:51 C'est vrai qu'il y a des fumigènes qui ont failli toucher des joueurs de Valenciennes.
06:55 Moi, honnêtement, je ne cautionne ni les premiers fumigènes, ni les retours des joueurs.
07:00 Encore une fois, je pense qu'il faut essayer de comprendre.
07:04 Ça ne veut pas dire qu'on cautionne ou qu'on approuve les actes.
07:07 Mais notre rôle aussi, c'est de prendre du recul pour analyser et comprendre ce qui s'est passé.
07:12 Pourquoi on en est arrivé là.
07:14 Le communiqué de presse, visiblement, semble-t-il, condamne la violence.
07:19 Je pense qu'on le saura un peu plus tard. Malheureusement, on n'a pas de réseau.
07:26 Mais a priori, on nous dit "M. le Général, aidez les supporters et aussi les joueurs qui ont renvoyé les fumigènes".
07:33 Ils ont condamné les deux parties, on va dire.
07:36 Alors moi, il y a une chose. J'étais en salle de conférence de presse.
07:42 On attendait la réaction de David Guillaume, comme celle d'Ahmed Kantari, l'entraîneur de Valenciennes,
07:49 qui a lui condamné aussi et qui dit que c'est triste de voir ça dans une enceinte sportive.
07:54 On aurait aimé peut-être au moins avoir l'avis du coach.
07:57 On aurait aimé avoir l'avis du coach peut-être, mais on aurait surtout aimé avoir l'avis des dirigeants.
08:03 Parce que quand Mathias Barbera, qui est responsable de la communication, vient et nous dit
08:08 "On va vous envoyer un communiqué de presse, merci de votre compréhension".
08:13 Non Mathias, nous ne comprenons pas.
08:16 En fait, c'est le symbole, comme tu disais, c'est que la main a été prise par le Citigroup, la relation a été directe.
08:23 Donc en fait, ici, quel pouvoir ont les gens à Troyes sur le sportif ?
08:27 On en parle depuis assez longtemps, même si c'est sur la com comme ça, la com de crise pour le coup.
08:31 Là, c'est le symbole aussi que tous décident, loin d'ici.
08:35 C'est vraiment le résumé de la soirée. Ce soir, on ne parle pas vraiment sportif.
08:40 Mais sachez que nous aussi, en fait, on était vraiment choqués par ce qui s'est passé.
08:43 On condamne aussi, à l'image du communiqué de l'Esta qui vient de tomber,
08:47 on condamne évidemment ce qui vient de se passer, des scènes quand même.
08:51 Il faut quand même juste, évidemment que c'est assez incroyable ces scènes.
08:56 Il faut essayer de comprendre.
08:58 Il faut aussi se dire malgré tout que le Cop pendant 80 minutes a encouragé son équipe.
09:07 Les supporters ne sont pas venus pour se payer son club, leur club.
09:15 Ils ont vu que les scores étaient vraiment défavorables, qu'ils ont dit là, il faut qu'on agisse.
09:19 Oui, et puis c'est aussi peut-être le trop plein d'émotions.
09:23 Ça fait des semaines, des mois, des années qu'on avale des couleuvres.
09:28 Qu'on voit des matchs qui n'ont que ni tête au stade de l'Aube.
09:34 En fait, ce qui est le reproché aussi, c'est que les joueurs ont une rencontre.
09:37 Pour tout vous dire, les groupes de supporters ont une rencontre avec les joueurs.
09:40 Je crois que c'est avant le dernier match.
09:42 Ils ont forcément livré un discours. Les joueurs, on va se battre pour le club, etc.
09:47 En fait, c'est surtout ça. C'est toutes ces paroles-là qu'on nous sert depuis des mois.
09:51 On a suivi des actes. En gros, ils ont l'impression d'être pris pour des cons, pour parler un peu vulgairement.
09:57 Après, je ne sais pas trop ce qu'on en pensait.
09:59 Parce que j'ai vu aussi des gens qui étaient en tribune, en face de nous, qui n'étaient pas contents aussi de l'attitude des ultras.
10:05 On a vu aussi un enfant qui pleurait en tribune d'honneur à côté de nous, je pense.
10:10 En rapport à la relégation, entre guillemets.
10:12 Oui, la relégation. Et puis, voir le club dans un état comme ça. Le club, là, il est dans un état.
10:17 Alors après, je suis quand même assez... Peut-être que... Enfin, c'est bien qu'on soit plusieurs et qu'on n'a pas tous le même avis.
10:22 Mais je trouve que, pour le coup, autant à Amiens, je ne les ai pas trouvés hyper ambitieux, pas à jouer leur vie sur ce match.
10:29 Là, moi, j'ai vu les Troyens beaucoup plus dans la rencontre, face un petit peu à leurs problèmes que l'on connaît depuis quelques semaines.
10:40 Oui, ça ne vous arrive pas.
10:41 Voilà. Mais d'un autre côté, il y a eu... Là, on ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir voulu.
10:45 Non, en fait, je ne pense pas que ce match-là ait été la cause de ce qui s'est passé.
10:49 C'est une goutte d'eau plus une goutte d'eau plus une goutte d'eau.
10:52 Pour parler juste du match, moi, l'impression, c'est que quoi qu'il se passe, peu importe les joueurs, peu importe l'adversaire,
10:57 peu importe les scénarios que tu mènes, que tu amènes...
10:59 On n'y arrive vraiment pas.
11:00 Tu n'y arrives jamais. Tu n'y arrives jamais.
11:02 C'est clair.
11:03 Et en fait, voilà.
11:04 Les messages, on reçoit plusieurs messages. Vous êtes très, très nombreux sur le direct.
11:09 Merci à tous. On est là pour en parler ensemble, pour parler de cette soirée surprenante ensemble.
11:13 Beaucoup de personnes nous disent « je suis choqué ». C'est les mots qui reviennent.
11:16 Choquant de voir les joueurs qui lancent.
11:19 On a même un supporter qui nous a dit « j'étais dans la tribune au moment où les joueurs ont lancé.
11:23 Moi, je n'avais rien fait. »
11:24 Oui, à l'étage, j'imagine.
11:26 Et Fumigen ont atterri à côté de moi.
11:27 Ah oui, ça, c'est incroyable.
11:28 Ça, c'est vraiment très surprenant.
11:30 Et on a Michel qui nous a dit « que risquent les stacks ? »
11:32 Parce que maintenant, ça va être vraiment la question.
11:34 Commission de discipline au début de semaine, a priori.
11:36 Je pense que ce qui va se passer dans un premier temps, le match, a priori, va être perdu.
11:41 Je pense qu'il y avait un sursis, si je ne me trompe pas, après les Fumigen de Paris l'année dernière.
11:46 Donc peut-être qu'il y a des points de pénalité.
11:48 Donc ça, c'est de manière très sportive.
11:51 Voilà, je vous le communique.
11:53 Je le communique, je l'ai. On me l'a passé. Merci à Christian qui m'a passé.
11:56 Les stacks condamnent les agissements d'une minorité de supporters à l'issue de la rencontre de ce soir à domicile face à Valenciennes.
12:02 Des engins pyrotechniques ont été lancés depuis les tribunes sur le terrain à plusieurs reprises.
12:06 Ces actions ont abouti à ce que l'arbitre n'ait d'autre choix que de suspendre le match
12:10 avant sa conclusion. Le contexte de déception des supporters n'excuse ni n'atténue ce comportement.
12:17 Et nous attendons maintenant de connaître les décisions de la part des autorités du football.
12:20 Donc il n'y a pas de condamnation des joueurs par rapport aux joueurs ?
12:23 Non, pas du tout.
12:24 Donc en fait, ça c'est pour moi une erreur de communication.
12:26 C'est qu'il faut à un moment donné aussi admettre que des joueurs ont eu un comportement inadmissible et les sanctionner.
12:34 Ça, après, ça va revenir peut-être dans un deuxième temps.
12:37 Oui, mais c'est aussi pour ça qu'on fait des conférences de presse.
12:41 C'est que quand on a quelqu'un face à nous, on peut poser des questions.
12:44 Si lui, il a un message à délivrer, il délivre son message et puis derrière, il s'en va.
12:49 Mais nous, on est là pour le relancer et pour lui poser des questions qui peuvent déranger.
12:53 Aujourd'hui, on va éventuellement se dire forcément que le COP est allé loin.
12:59 Trop loin, beaucoup diront. Trop loin.
13:01 Et je pense que les gens qui sont dans le COP sont des gens qui sont intelligents.
13:04 Ils sauront qu'ils sont allés loin.
13:07 C'est le moment peut-être que les gens ont pensé. C'est le mauvais moment peut-être.
13:10 Oui, mais à un moment donné, on en a marre.
13:12 Et je peux comprendre aussi leur ras-le-bol. Donc ça, on peut éventuellement se dire bon allez.
13:16 Mais aussi, les joueurs n'ont pas balancé les fumigènes dans la tribune.
13:22 En fait, ils jouent contre nous aussi. Ils ont dû se dire on peut encore, on peut encore.
13:26 Ils y croient encore forcément.
13:28 Il y a eu des insultes. Il faut savoir que pendant les 20 minutes...
13:31 J'ai rien, j'ai rien. C'était chaud à la fin du match.
13:33 Mais pendant les 20 minutes, il y a des insultes qui sont rudes.
13:36 Les joueurs étaient là. Les joueurs étaient encore sur le terrain.
13:39 Ils étaient restés sur le terrain et ils se faisaient interpeller au micro par le capot des Magic directement.
13:43 "Toi, le MDAR, toi, machin, cassez-vous."
13:46 En fait, encore une fois, ce n'est pas pour approuver ou pas ce qui s'est passé.
13:50 C'est pour vous faire comprendre tout ce qui s'est passé en amont pour que ça arrive à ces débordements.
13:56 Chacun se fera à son avis. Nous, on essaie de prendre l'encule pour essayer de comprendre.
14:00 Oui, c'est exactement ça. C'est comme je l'ai récapitulé au début.
14:03 Les Valencianois sont rentrés, mais les Troyens sont restés sur la pelouse.
14:06 Et c'est ce que tu disais.
14:07 Et je trouvais que l'un des supporters de l'Esta qui était situé dans la tribune de Puy en haut de dos...
14:12 C'est le capot des Magic.
14:13 C'est le capot. Parler dans un mégaphone, les joueurs entendaient très bien.
14:16 Nous, en tribune de presse, on entendait très bien. Et insulter littéralement...
14:19 Et ça avait déjà été chaud, encore une fois, à Amiens, avec notamment qui m'a dit "T'arrêtes".
14:22 Là, j'allais dire que ça a franchi un cap quand même.
14:26 Le capot qui, avec son mégaphone, qui balance, qui dit "Fils de machin", les joueurs les interpellent nommément...
14:37 C'est quand même hyper fort.
14:39 J'allais dire, on peut comprendre... Enfin non, on ne comprend pas les mots comme ça.
14:44 Mais dans une tribune, on est tout seul, on envoie une saloperie, voilà tout.
14:50 Là, c'est avec le mégaphone, tout le monde entend. C'était assez puissant.
14:54 Donc, je pense que les joueurs, malgré tout, ils sont touchés.
14:57 Il y a leur gueule aussi qui parle.
15:00 Ce qu'il avait dit...
15:01 Il y a leurs proches sûrement qui se lavent.
15:03 Je crois avoir vu Renaud Ripard dire à sa famille de partir.
15:06 Il la disait comme ça.
15:08 Et puis, comme disait Médith Arat dans notre journal aujourd'hui,
15:14 on peut accepter d'être chatouillé, mais il y a des limites à ne pas dépasser.
15:23 Tu ne vas pas me caresser, tu vois ?
15:25 Non.
15:26 Il y a beaucoup de personnes qui nous demandent, on a reçu beaucoup de messages qui nous demandent
15:29 comment les fumigènes sont rentrés. On ne peut même pas rentrer avec une bouteille d'eau.
15:33 Est-ce qu'on a le droit de rentrer avec un fumigène dans un stade ?
15:36 Dans tous les stades du monde, c'est...
15:38 Je crois qu'officiellement, on n'a pas le droit de rentrer avec. Non ? On est d'accord ?
15:42 Ça se fait en tout cas. Un petit peu partout, ça se fait.
15:48 On nous appelle communiqués tombés.
15:50 Voilà, communiqués de l'Estac, à l'instant, il y a quelques minutes, qu'on vous a lus.
15:54 On l'a lu, oui.
15:55 On l'a lu. On a beaucoup, beaucoup de messages. Mais où est la direction du club ?
15:59 C'est ce qu'on vient de dire aussi.
16:01 On attendait une réaction, quelqu'un qui descende dans la zone mixte pour peut-être avoir une...
16:10 pas une explication, mais que les gens un petit peu parlent de ce qui se passe actuellement.
16:15 On oublie presque, parce que là, on parle de tous ces incidents, que l'Estac, si à match perdu sur tapis vert,
16:24 ce qui risque d'être le cas, l'Estac est relégué en national ce soir.
16:28 Et tout à l'heure, je me disais, parce qu'on me disait, si Bordeaux, avec les soucis financiers qu'ils ont,
16:33 se fait reléguer sur tapis vert, et donc qu'il faut repêcher le premier relégable,
16:38 peut-être qu'on va regretter du tout ce qui s'est passé.
16:40 Pour l'instant, on est toujours devant CRM.
16:42 Mais là, comment finir la saison ? Aller à l'aval.
16:45 Et là, recevoir Annecy qui va juste assurer sa vie en Ligue 2, les points, peut-être ?
16:50 Non, Annecy est maintenue.
16:53 Annecy est maintenue ?
16:54 Oui, elle est maintenue.
16:55 Mais bon, voilà, la saison, il ne reste qu'un jour.
16:58 Ça va être long.
16:59 Ça va être long.
17:00 Parce qu'officiellement, match interrompu à 1 partout, commission en début de semaine,
17:03 on saura à quelle sauce l'Estac sera mangé, ça fait pas trop de doute sur la sanction déjà match perdu.
17:10 J'y vois mal, refaire jouer 5 minutes.
17:12 Non, mais non, il se fera jouer 5 minutes.
17:14 Surtout qu'il y avait déjà eu un précédent, donc le sursis peut tomber.
17:17 Ah oui.
17:18 Non, et puis en plus, on l'a vécu, pour tous ceux qui étaient au stade, nous aussi on l'a vécu,
17:21 premier jet de fumigène, le speaker, au moment où les joueurs reviennent sur la pelouse qui dit
17:24 "Au moindre incident, le match est arrêté".
17:27 Contre Paris, tu avais rappelé le match contre Paris, ils avaient jeté qu'une fois, le match avait pu se terminer.
17:32 Je ne sais pas si on peut en parler, mais quand les premiers fumigènes sont tombés,
17:38 moi, c'est ce qui m'a frappé, c'est qu'on a été chercher Gaësson, sans tribune, là, la corbeille présidentielle,
17:44 ancien joueur évidemment et président de l'association Estac,
17:48 parce qu'en fait, si on en voit un dirigeant du Citigroup, ça se passe mal.
17:52 Et en fait, pour moi, ça c'est le symbole aussi d'une gouvernance qui est complètement foireuse.
17:56 Mais au-delà de ça, Alain, alors, qui va venir devant le public aujourd'hui, Mendes, personne ne le connaît.
18:04 Et puis, si Mendes y va, déjà, comme tu dis, est-ce qu'il va le reconnaître ?
18:07 Et puis, deux, s'il y va, il ne ressort pas rien.
18:10 Si c'est François Vidali, ça fait quelques temps qu'on ne l'entend plus.
18:14 On ne va pas demander à Eric Monberth, lui, il n'a rien demandé à personne ces dernières semaines,
18:21 mais il en prend toujours pour son grade.
18:23 C'est un symbole d'une gouvernance qui est foireuse.
18:25 Et juste pour me dire, peut-être qu'il faut que ça serve à quelque chose, quoi qu'il s'est passé.
18:29 Que dans 6 mois, on se dise que ça a peut-être finalement pété une bonne fois pour toutes.
18:36 Ça a été un mal pour un bien.
18:38 Si et seulement si des leçons sont tirées sur la gouvernance, sur la gestion aussi de tout ce qu'est un club dans sa globalité.
18:47 Un vrai club, voilà.
18:49 Alors, moi, je suis plutôt intrigué parce que tu es très optimiste.
18:55 Je ne dis pas que ça va être le cas, je dis que ça doit être.
18:58 Ça fait des mois que City gère de la même façon et ne tire aucune leçon de tous les problèmes qu'ils ont rencontrés.
19:07 Et de toute façon, en plus, City a la sensation de savoir mieux que tout le monde.
19:13 Donc, on va attendre, on va voir ce qui va se passer.
19:16 Les joueurs qui valaient des millions, qui n'ont pas été capables de se maintenir en Ligue 2,
19:20 on va voir ce qu'ils vont valoir.
19:22 On va voir s'ils vont être réellement présents au quotidien parce que Manders n'est pas présent au quotidien.
19:29 Il faut quelqu'un qui va le savoir au quotidien.
19:31 Aujourd'hui, il n'y a personne qui incarne le club au niveau des instances.
19:35 Personne.
19:36 C'est assez…
19:38 C'est le compte officiel.
19:40 Angélie qui m'avait passé le communiqué de l'Estac il y a quelques minutes, qui m'envoie un tweet sur le compte officiel.
19:45 Tu me le sais, je le connais.
19:46 Quel est son nom ?
19:47 De Laurent Batless.
19:48 J'ai vu plusieurs messages qui parlaient de Laurent Batless qui tweet ce soir.
19:51 J'ai vraiment une grosse pensée et une grande tristesse de voir ce qui se passe à Troyes.
19:54 Bon courage à tous les supporters et les salariés du club.
19:57 J'espère que ce club retrouvera le niveau qu'il mérite.
20:00 Fin du tweet.
20:01 J'ai vu plusieurs commentaires qui étaient nostalgiques de l'époque Mazoni, Batless.
20:07 Il y a eu des messages de Daniel Perkis que j'ai vu passer.
20:09 Daniel Perkis qui disait qu'il fallait aussi que ça aboutisse à des départs de dirigeants, etc.
20:15 Encore une fois, je n'en suis même pas sûr.
20:17 Tu dis que tu es optimiste, mais peut-être que ça ne va rien changer et qu'ils vont encore garder le même fonctionnement.
20:24 Ce n'est pas possible.
20:26 À un moment donné, je ne veux pas y croire.
20:28 Je suis peut-être un génie, mais…
20:30 Je trouve qu'on nous a vendu beaucoup de vent aujourd'hui.
20:34 City Group est arrivé avec de l'argent, à peut-être aider le club à un moment où il en avait besoin.
20:41 N'oublions pas qu'avant que City Group arrive à l'ESTAC, l'ESTAC était en bonne position pour monter en Ligue 1
20:49 avec les faibles moyens de Daniel Mazoni et de Luis de Souza qui était directeur sportif.
20:55 Aujourd'hui, on est face à une organisation, CFG, qui a aidé, qui a accompagné l'ESTAC en Ligue 1,
21:05 mais qui a aussi accéléré sa chute.
21:12 Jusqu'au maintien, c'est surtout depuis deux ans. C'est une catastrophe.
21:17 On dit toujours qu'on apprend des erreurs, mais à un moment donné, quand les erreurs s'accumulent, ce ne sont plus des erreurs,
21:24 c'est de l'incompétence.
21:26 Aujourd'hui, on peut parler d'incompétence.
21:29 Monsieur, à vous de nous parler surtout.
21:31 Merci pour l'analyse de City, un club familial qui rend des fiers la ville et ses supporters.
21:37 Florian nous dit que Bruno Hirles doit être mort de rire.
21:40 Fabrice nous dit ça.
21:42 Stéphane nous dit bon courage au journaliste qui va à Laval.
21:46 Mazoni est un grand monsieur. Lui, c'était son argent.
21:49 C'est sûr.
21:51 Il ne faut pas oublier ce que disait Mazoni sur la farmacie.
21:56 C'est facile de dire après, c'était mieux avant. Il y a des choses qu'on disait à l'époque.
22:02 Thibault nous dit que j'ai votre titre pour demain, Sim City.
22:06 Sim City ?
22:10 Je ne sais pas. Explique-nous ton titre.
22:14 L'article est déjà en ligne.
22:16 Le titre est déjà fait et je ne me rappelle plus ce que j'ai écrit.
22:21 C'est intéressant de voir ce qu'il y a de plus en plus en France.
22:26 "Quand Guillaume a signé, j'espère le maintenir, voir une 12ème place, je pense qu'il doit partir."
22:32 Tout le monde pensait ça.
22:35 Que ce soit en interne ou en externe comme nous, on pensait tous que ça allait partir dans le bon ordre.
22:41 Honnêtement, je ne pense que personne n'arrive à comprendre ce qui s'est passé.
22:45 "Il faut parler anglais, les gars", nous dit Thibault pour son jeu de mots sur Sim City.
22:51 "Sin" ça veut dire "le péché".
22:55 Mais là, à cette heure-ci, désolé, le péché en l'autre.
23:00 Merci Rico pour la traduction. On parle anglais, on se débrouille un peu.
23:06 On ne parle pas australien, donc c'est bien.
23:09 "Ce n'est pas Guillaume le problème, les joueurs sont des peintres", nous dit Baptiste.
23:13 "A tous les niveaux, il y aura des responsabilités, que ce soit au niveau des dirigeants, du staff, des joueurs.
23:18 Je pense que tout le monde aujourd'hui a sa part du gâteau."
23:22 Pourquoi ne pas avoir laissé Diarra au poste d'entraîneur ?
23:25 "On en reparlera plus tard."
23:28 "On va déjà, on a appris quand même à placer une petite..."
23:32 "C'est pas Laurent Diarra, c'est Alou Diarra, c'est le gardien de..."
23:35 "Laurent Diarra ?"
23:36 "Tu n'as pas dit Laurent Diarra ?"
23:37 "Non, je ne crois pas."
23:38 "Bon, ce n'est pas grave."
23:41 "Le mix de Baptiste et de Diarra."
23:44 "On a à peu près fait le tour, on n'a pas vraiment parlé sportif."
23:47 "En tout cas ce soir, si les Stacks, si c'est confirmé, si la commission décide que ce match-là est perdu pour les Stacks,
23:53 les Stacks en national, Annecy a gagné, Dunkerque a gagné..."
23:57 "Oui, mais comme dit le COP, le national, ce n'est pas si mal."
24:00 "Il chambrait un peu, le national, ce n'est pas si mal."
24:03 "Bien sûr, mais de toute façon, aujourd'hui, nous, on ne peut rien y faire."
24:06 "Ce n'est pas nous qui allons avoir les clés pour la reconstruction."
24:11 "Parce qu'aujourd'hui, on a beau nous vendre, que le club se structure dans bien des domaines,
24:16 on va voir où on en sera dans quelques semaines."
24:19 "On va voir si la structuration qui a été faite va continuer."
24:22 "On va voir si les moyens qui devaient être mis seront toujours là."
24:26 "On va attendre, finalement, cette intersaison va être palpitante."
24:32 "Parce qu'on va savoir un petit peu où on va, mais c'est assez désastreux pour beaucoup de gens."
24:36 "Pour les supporters en premier lieu, pour les employés, parce que tout le monde ne continuera pas l'aventure, j'imagine."
24:42 "Pour certains joueurs qui n'ont peut-être pas pris conscience que la Ligue 2, c'était un bon niveau professionnel,
24:49 et qui risquent de ne plus jamais jouer à ce niveau."
24:52 "Donc voilà, on se retrouvera avec plein de questions, et aujourd'hui, on n'a pas les réponses."
24:58 "On nous dit que c'est dommage pour nos U18 qui jouent demain en Gambardella."
25:02 "Non ?"
25:03 "On va diffuser, si vous voulez, un lien pour voir le match de nos jeunes de l'ESTAC en Gambardella,
25:13 qui jouent demain la demi-finale Coupe Gambardella à Nancy."
25:17 "On le diffuse sur notre site internet, donc vous pouvez aller sur l'EstéClair."
25:22 "Au moment du match, sachant qu'un de nos journalistes sera là-bas, qui sera chargé de faire un article,
25:28 les réactions de tous les joueurs, qui est un peu le rayon de soleil de l'ESTAC."
25:34 "La dernière fois que l'ESTAC a gagné la Gambardella, c'est quand l'ESTAC est tombé de Ligue 1 en Ligue 2."
25:39 "C'était déjà un peu le rayon de soleil de cette saison-là."
25:41 "Et on nous parle aussi, alors ça, ça sera une question entre nous, et après on vous la communiquera,
25:46 mais du traitement de l'ESTAC, ils disaient est-ce qu'on aura le droit à moins d'un article d'ESTAC."
25:50 "Ça se réfléchira."
25:51 "Au contraire, on peut réfléchir à d'autres sports."
25:53 "Mais après, malgré tout, moi je continue de penser..."
25:55 "Il y a tellement de questions qui se posent que forcément, dans un premier temps en tout cas,
25:58 il faudra tenter d'y répondre, donc l'intérêt journalistique sera présent."
26:03 "Il faudra voir comment, comme tu l'as dit, la reconstruction se fait."
26:07 "Si ça tombe entre nous deux, national, bon, il faudra voir."
26:11 "C'est drôle parce qu'on était quand même préparé à cette...
26:13 Tu vois, ce n'est pas comme un hypercute que tu prends, tu tombes de haut."
26:17 "Effectivement, les résultats ne vont pas dans le sens de l'ESTAC ce soir,
26:22 mais ça pendait au nez à tout le monde,
26:25 et j'allais dire qu'il y a une bonne partie du public qui attendait ça aussi, malgré tout."
26:29 "Il y a des gens qui sont amoureux du club, mais il y a un vrai désamour,
26:35 un vrai désamour entre le public et le club."
26:41 "C'est vrai, mais tu as vu encore, pendant une heure de jeu,
26:43 les gens étaient encore prêts à y croire et à pousser."
26:46 "Et puis, au-delà du cop qui envoie des fumigènes,
26:50 j'ai eu l'impression que le cop a plusieurs fois essayé d'emmener le public derrière
26:54 en disant 'city machin chose' ou quoi que ce soit."
26:57 "Derrière, ça n'a pas suivi, ça n'a jamais suivi."
26:59 "Ça a mis dans le sens."
27:01 "On nous dit que le club est déjà descendu et il est remonté par la suite."
27:05 "Sachant que quand il est descendu, une nouvelle direction arrivait,
27:08 donc je pense aussi qu'il y avait une page qui se tournait,
27:10 on repartait sur un autre show et il y avait des moustiques sur le front."
27:13 "C'est des anciens joueurs qui étaient là, un peu garant d'une certaine identité."
27:17 "Là, si City reste, il y aura forcément un autre, je pense, accompagnement."
27:22 "De nombreuses avis, de nombreuses questions, on a répondu à pas mal de choses."
27:25 "Rappel, si vous n'avez pas l'habitude, si vous nous rejoignez pour cette soirée un peu incroyable
27:29 que vous pouvez vivre, en tout cas la deuxième partie de soirée avec nous,
27:32 le replay intégral de ce qu'on vient de dire ici sera sur notre site,
27:36 des informations, ce qu'on a vécu nous de l'intérieur, juste après le match.
27:39 Retrouvez tout sur notre site, de toute façon, il y a des articles aussi demain,
27:43 il y a des gens qui étaient à la rédac aussi qui vont en parler,
27:45 les photos de Marion qui étaient là aussi.
27:48 J'ai vu une autre question, combien de joueurs vont partir ?
27:52 La question serait plus combien de joueurs vont rester déjà."
27:55 "Oui, on aura le temps d'en reparler. Aujourd'hui, encore une fois,
27:59 on est un peu tous groguis malgré tout, on ne parle même pas du match
28:02 parce que ça passe en deuxième plan, il y a eu des événements qui sont trop...
28:08 qui sont trop importants pour qu'on parle du foot et qu'on parle de l'avenir.
28:12 L'avenir, on en reparlera et ça sera peut-être aux dirigeants de communiquer."
28:20 "Voilà, en tout cas, il y a un communiqué du club qui est tombé, on vous l'a lu,
28:24 on vous tient au courant, retrouvez tous ces prochains jours l'actualité du club
28:29 sur notre site internet, dans nos pages, vous en avez l'habitude maintenant,
28:32 même si on vous a posé la question sur le traitement médiatique,
28:35 on n'arrêtera pas de traiter du jour au lendemain les stacks,
28:38 évidemment c'est le gros club de foot du département,
28:41 ce qui fait vivre encore aujourd'hui beaucoup de gens,
28:44 beaucoup de monde sont venus au stade, je crois qu'on a reçu le chiffre,
28:47 approximativement le chiffre officiel, 7000."
28:50 "L'impact, on aura le temps d'en reparler, on aura le temps d'en reparler.
28:53 Là, on va rester là-dessus, je pense."
28:55 "Oui, on va rester là-dessus, messieurs, on vous quitte dans ce stade de l'aube vide,
28:59 désormais presque vide, merci à vous de nous avoir suivis,
29:02 vous étiez très très nombreux ce soir pour peut-être comprendre ce qui s'était passé,
29:06 avoir quelques infos, quelques explications, j'espère que vous les avez eues,
29:09 merci beaucoup, on se retrouve très rapidement pour un nouveau débrief,
29:13 pour de nouvelles vidéos, tout est sur notre site internet.
29:16 Si vous cherchez la moindre information, le moindre commentaire de notre part,
29:19 c'est sur notre site. Messieurs, bonne soirée."
29:21 "Bonne soirée."
29:22 "Bonne soirée à vous, prenez soin de vous et à la prochaine."
29:25 [Musique]
29:36 [Musique]

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